Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l'école.
Repli sur soi. Irritabilité, agressivité. Réticence pour aller à l'école, au collège ou au lycée.
Ainsi, le harcèlement physique peut devenir sexuel, le harcèlement scolaire peut se propager sur les réseaux sociaux, le harcèlement moral peut aussi être professionnel, etc.
Dans le milieu scolaire, le harcèlement est un rapport de force et de domination répétitif qui se caractérise sous différentes formes qui peuvent se cumuler contre la victime : intimidations, insultes, menaces, moqueries, humiliations, chantages, agressions physiques, racket, rejet social, mise à l'écart, jeux ...
Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
Un élève peut se faire harceler pour diverses raisons :
– L'intelligence (le fait d'avoir des bonnes notes). – L'alimentation (anorexie, boulimie). – Couleur de peau ou de cheveux. – Handicap.
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
Le 3020 : un numéro d'écoute et de prise en charge au service des familles et des victimes. Le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse met à la disposition des élèves, des familles et des professionnels un numéro pour signaler les situations de harcèlement entre élèves.
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
Il y a harcèlement moral si les trois éléments constitutifs de cette infraction sont réunis, à savoir : la répétition des faits, l'intention de l'auteur de nuire à la victime et les conséquences des faits sur la santé de cette dernière ; Les faits doivent être répétés au moins deux fois.
La personne (qui s'apprête à être) harcelée est une personne qui ne se sent pas bien et qui s'entoure d'un mur de protection. À l'origine, elle se trouve dans la même situation stressante que les autres, mais s'en distancie mentalement, ce qui la rend plus vulnérable encore.
harcèlement / harceler / harceleur, harceleuse.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.
6 mois de prison et 7 500 € d'amende en cas de harcèlement moral sans circonstances aggravantes ; 1 an de prison et 7 500 € d'amende en cas de harcèlement moral avec une circonstance aggravante ; 18 mois de prison et 7 500 € d'amende en cas de harcèlement moral avec au moins deux circonstances aggravantes.
La Loi n° 2022-299 du 2 mars 2022 a adopté un arsenal répressif à travers l'élaboration d'un nouveau délit spécifique d'harcèlement scolaire et la création d'un article 222-33-2-3 du Code pénal avec pour objectif d'éradiquer le problème.
Le harcèlement se caractérise généralement par les trois critères suivants : volonté, répétition et pouvoir. Le harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée.
Un cyberharcèlement qui touche plus les filles que les garçons : 9,9 % d'entre elles seraient concernées contre 8,1 % de leurs camarades masculins. Enfin, 25 % des collégiens et 14 % des lycéens déclarent avoir été la cible d'attaques sur Internet dans le cadre scolaire (le portable est interdit en école primaire).
Les écoliers, les premiers touchés
Ce sont dans les écoles que les élèves sont les plus nombreux à souffrir du harcèlement 12 % des écoliers en sont victimes dont 5 % de manière sévère.
Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il répond très souvent de façon floue. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes et les situations.
L'estime d'eux-mêmes des enfants harceleurs est dépendante du regard des autres sur eux. Ils vont harceler pour prouver leur valeur personnelle au clan car ils ont en réalité très peur d'être rejetés. Les harceleurs-suiveurs ne se rendent pas compte de leurs comportements.
Les harcelés harceleurs n'ont pas de réelles motivations d'ailleurs. Ils agissent plus par réflexe, dans une logique de compulsion. Leur violence peut s'exercer sur l'un de leurs agresseurs mais le plus souvent elle s'exprime vis-à-vis des plus faibles de l'école.
La peur de représailles, une des causes du silence des victimes. L'une des raisons pour lesquelles les victimes ne parlent pas du harcèlement qu'elles subissent est la peur de représailles de la part de l'auteur. La victime voit ce dernier comme une personne instable, capable de tout.