Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
? Qui est responsable de l'inflation ? Plusieurs événements ont mené à cette montée générale des prix : la reprise de l'activité économique post-Covid, la guerre en Ukraine ou encore les pénuries de matières premières entraînent un déséquilibre entre l'offre et la demande.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer. L'inflation par les coûts implique une hausse des coûts des facteurs de productions qui mène à une augmentation du niveau des prix.
La déflation est l'opposé de l'inflation. A l'inverse de cette dernière, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation.
Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ). La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Dans cette optique les livrets deviennent encombrants. L'idée est simple. Avec un taux d'inflation avoisinant les 3%, mieux vaut éviter de se ruer les livrets bancaires, comme le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en va de même pour les LEP et tous les autres livrets du même acabit.
L'inflation produit des effets sur le pouvoir d'achat des ménages. Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter.
L'invasion de l'Ukraine par l'armée russe fin février ainsi que les sanctions économiques occidentales contre Moscou renforcent la flambée des prix et font craindre une chute brutale de la croissance du produit intérieur brut (PIB).
L'inflation est le taux d'augmentation des prix sur une période donnée. En général, il s'agit d'une mesure assez large, telle que la hausse globale des prix ou du coût de la vie dans un pays.
En 2021, les comptes courants ne sont généralement pas rémunérés, et le livret A affiche un taux d'intérêt de seulement 0,5 %. Pour 15 000 euros d'épargne sur un compte courant, vous ne gagnerez que 75 euros en 1 an. Et le problème, c'est que vous ne gagnez pas d'argent, vous en perdez.
En conclusion, il ne faut pas laisser plus de 3.000 euros sur vos livrets (somme de tous vos livrets) car au niveau d'inflation actuel, votre performance en fin d'année sera en réalité négative.
L'équilibre entre l'offre et la demande globale
Lorsque l'offre diminue pour des biens de consommation, la demande surpasse l'offre et un débalancement se produit. Ce changement crée une augmentation des prix.
Durant l'ère moderne, c'est au xvi e siècle que se manifeste la première grande inflation européenne : la hausse des prix du blé et des principales denrées alimentaires, ainsi que de la plupart des autres produits, est alors très soutenue en Espagne, et se diffuse rapidement à l'ensemble de l'Europe, qui sera affectée ...
La pénurie des conteneurs maritimes fait pression sur l'approvisionnement et participe à la hausse des prix des marchandises. Les entreprises les répercutent sur leurs clients, sans subir de baisse d'activité en raison de la forte demande.
Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
L'inflation a des conséquences négatives pour les agents détenant de la monnaie, puisqu'avec la hausse des prix la même quantité de monnaie permettra d'acheter moins de choses (perte de pouvoir d'achat).
La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation, qui désigne une diminution du taux d'inflation (c'est-à-dire un ralentissement du rythme d'inflation).