Les trois phases de cicatrisation d'une plaie sont : la phase inflammatoire, la phase de réparation tissulaire et la phase de maturation cellulaire.
Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
La dernière phase de cicatrisation est la phase de régénération qui commence environ au bout d'une semaine. La plaie se referme alors complètement à la surface. En cas de blessures superficielles n'affectant que l'épiderme, une régénération de la peau sans cicatrice, autrement dit invisible, est possible.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Quelles vitamines privilégier pour une cicatrisation plus rapide ? Les vitamines A, D, C, K et B ainsi que des oligo-éléments comme le fer, le magnésium, le cuivre et le manganèse favorisent la production de collagène, la prolifération cellulaire, et accélèrent donc le processus de cicatrisation.
Si la personne risque de souiller sa plaie, poser un pansement, sinon la laisser à l'air libre. Si la plaie est plus profonde, continue à saigner et s'il y a un risque d'infection, placer un pansement matériel dit humide, pour faciliter la cicatrisation et protéger des agressions extérieures.
Une opération en elle-même est fatigante. Divers facteurs y contribuent : l'anesthésie, les pertes de sang, les plaies chirurgicales qui peuvent être douloureuses, la cicatrisation, l' anxiété avant et après l'opération, les résultats de cette chirurgie, etc.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Bien entendu, il faut un certain laps de temps pour que la peau se reconstitue au mieux. Le processus s'étale sur 6 à 24 mois avec, au début, une belle et fine cicatrice, puis des rougeurs, des boursouflures et des démangeaisons et, enfin, un aspect ultime, avec une peau blanche et souple.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
On distingue la cicatrisation primaire et la cicatrisation secondaire, ainsi que la cicatrisation des plaies superficielles et celle des plaies profondes.
En cas de plaie dont la cicatrisation est ralentie ou arrêtée, l'application d'acide hyaluronique sur la plaie permet de relancer la cicatrisation. Existe-t-il des pansements cicatrisants ? Le pansement crée un environnement favorable à la cicatrisation de l'ulcère.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
La vitamine A est présente dans de nombreux légumes et fruits : carotte, citrouille, épinards, brocolis, poivrons rouges, melon, abricot… Elle contribue au renouvellement cellulaire et va donc accélérer le processus de guérison. Quant au silicium, ce minéral permet de raffermir et d'améliorer l'élasticité de la peau.
Si la douleur est sur le plan cutané, il peut y avoir deux raisons à cela. Soit parce que la cicatrice est chéloïde et simplement avec la pression, ça peut faire mal. Soit on peut avoir une cicatrice vicieuse c'est-à-dire avoir une bride, un fil qui tire au niveau de la cicatrice.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Sur une plaie ouverte ou des éraflures :
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau. On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Les crèmes Cicalfate, Cicaplast B5, Cicabio et Epithéliale A.H permettent de répondre aux demandes spontanées pour les irritations du quotidien (gerçures, dartres, perlèches pour Cicalfate), les petites coupures et les éraflures.
nettoyer la plaie : le nettoyage est essentiel pour accélérer la cicatrisation. Pour cela, il suffit de passer la plaie sous l'eau courante, à température ambiante ou tiède (sauf en cas de brûlure : l'eau doit être plus froide).