Identifier ses blessures de l'âme
Les blessures de l'âme sont au nombre de 5 et sont, par ordre chronologique : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. D'après Lise Bourbeau, tout ce que nous vivons de désagréable dans notre vie est relié à nos blessures.
Les blessures de l'enfance ont le goût du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de l'abus, de la trahison, de l'injustice, de la détresse, de la non-reconnaissance, de la carence affective, de la maltraitance physique, verbale ou par défaut de soins.
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
La blessure de la trahison est une souffrance émotionnelle liée à la peur permanente d'être trahi, trompé, abandonné. La personne qui en souffre portera le masque de quelqu'un de très contrôlant avec ses proches ou dans son couple.
La première cause de la jalousie, c'est la peur de perdre l'autre. Elle nait dans cette douleur, ce sentiment terriblement frustrant : celui de ne pas pouvoir se sentir unique et indispensable ! Ce sentiment naturel découle de la blessure narcissique que nous avons connue petite.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
La blessure de l'humiliation est une souffrance émotionnelle liée à la peur constante d'être rabaissé, dénigré ou jugé. La personne qui en souffre manque de confiance en elle et a tendance à revêtir un masque dans son couple, avec ses amis, au travail...
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
Méditation de pleine conscience, cohérence cardiaque, relaxation, yoga, bioénergie, massages thérapeutiques, focusing… les pratiques centrées sur le corps sont aussi nombreuses que diverses. Chaque année, de nouvelles techniques font leur apparition.
Développée à la fin des années 1980 aux Etats-Unis par la psychologue Francine Shapiro, l'EMDR (Eye movement desensitization and reprocessing) est une thérapie qui consiste à traiter les traumatismes profonds du passé grâce à la visualisation mentale et à la stimulation sensorielle.
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi. craindre les gens et les relations avec les autres.
Un autre élément de la guérison intérieure est la réconciliation avec le prochain. En effet, si nous ne nous réconcilions pas avec le prochain, si nous ne lui pardonnons pas, nous sommes encore liés à lui, l'énergie négative de la blessure continue à agir en nous. Pour se réconcilier, il faut toujours être deux.
Il s'agit du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de la trahison et de l'injustice. “Ce sont les blessures qui nous viennent d'expériences passées non acceptées. Elles peuvent s'étendre du simple souvenir marqué par une émotion désagréable ou une absence de sens, aux traumatismes.
La blessure d'injustice, que l'on peut appeler populairement "syndrome de Caliméro" correspond à un mal-être permanent ponctué par des plaintes répétées et un sentiment constant d'inégalité. La personne qui en souffre se sent généralement victimisée, oppressée, et surtout, ni entendue, ni comprise.
"Cela peut être par manque de confiance en soi ou par dépendance affective" suggère Chantal Pironi, psychologue. Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissé laisse décider l'autre pour lui. A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice.
Elle se manifeste émotionnellement (gêne, malaise, peur… ou exubérance, agressivité…), corporellement (yeux baissés, tête basse, rougissement… ou tête haute…), cognitivement (discours interne dévalorisant ou agressif…) et comportementalement (inhibition, paralysie ou ambition, exhibitionnisme…).
En fait, ce que l'autre rejette, ce n'est pas vous, mais la perception qu'il a de vous. Si on se définit par le regard de l'autre, c'est un symptôme de dépendance affective. Si on a l'impression de ne pas avoir de valeur parce que l'autre ne nous aime pas, c'est un manque de confiance en soi et il faut s'en occuper.
"L'insupportable, c'est que l'autre jouisse et désire ailleurs. A ce moment-là, c'est comme si l'on n'existait plus pour lui. D'où ce sentiment de mourir, écrasée de souffrance", explique la psychanalyste Sophie Cadalen.