L'absence d'emploi et le sous-emploi restent les principaux facteurs de précarisation selon un rapport du Sénat du 15 septembre 2021. Face à ce constat, le rapport formule néanmoins des propositions pour lutter contre la paupérisation.
Les conditions de vie difficiles sont souvent dues aux conditions de travail. Travailler dans un secteur aux bas salaires, ne pas trouver d'emploi, devoir passer d'un stage à l'autre ou ne travailler qu'à temps très partiel, c'est ne pas avoir la possibilité de créer une base stable pour soi-même et sa famille.
Explosion du chômage des moins qualifiés, accidents du travail plus nombreux, accès aux soins réduits : les jeunes sont les premières victimes de la progression de la précarité, « réelle menace pour l'état de santé », estime le Haut Comité de la santé publique (HCSP) dans un rapport alarmant.
« La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.
« La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (35,1 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (14,6 %) que les salariés (6,3 %).
Sur le plan des définitions la pauvreté s'entend principalement comme absence ou insuffisance de ressources (monétaires notamment). La précarité ne se comprend pas seulement ainsi. La notion désigne plutôt une fragilité des revenus et des positions sociales.
Situation sociale d'une personne dont les conditions de vie (revenus, logement, situation familiale...) et d'emploi à venir sont marquées par une forte incertitude.
Caractère précaire. Synonyme : fragilité, incertitude, inconsistance, insécurité, instabilité, variabilité, vulnérabilité. – Littéraire : inconstance.
Les inégalités d'accès à une alimentation de qualité contribuent aux inégalités sociales de santé. Les populations plus pauvres sont davantage affectées par des pathologies de santé liées à l'alimentation et leur espérance de vie en bonne santé est plus courte.
Les individus précaires sont dans une situation de fragilité et d'infériorité sociale. Ils peuvent être stigmatisés comme tels par le reste de la société et les travailleurs sociaux, ce qui peut accentuer leur exclusion (car ils perdent confiance en eux ou revendiquent une aide sociale dont ils deviennent dépendants).
Les facteurs les plus évidents sont l'insécurité alimentaire, des conditions de santé précaires, le manque de compétences dû à un manque d'éducation et le manque d'opportunités économiques.
La pauvreté progresse surtout pour les familles nombreuses et les chômeurs. 14,5% de la population hexagonale est en situation de pauvreté en 2021 (contre 13,6% en 2020), dont la moitié a un niveau de vie de moins de 924 euros par mois.
LA précarité sociale résulte de parcours de vie faits de ruptures sociales, professionnelles ou affectives et recouvre des histoires et difficultés diverses. Ces ruptures et conditions de vie passées et présentes induisent ou révèlent des problèmes de santé, parfois aussi elles en découlent.
L'intégration sociale, la réduction des inégalités, la hausse de la productivité et un environnement favorable comptent parmi les mesures essentielles à la mise en place de ces politiques.
En s'appuyant sur de nombreuses enquêtes comparatives, menées pour la plupart en Europe, il définit ici de façon inédite les différentes formes que prend cette relation : la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale et la pauvreté disqualifiante.
Des indicateurs de vulnérabilité sociale chez les jeunes en insertion : perte des liens sociaux, difficultés financières, recours aux travailleurs sociaux, absence des loisirs et impossibilité d'aide matérielle ou d'hébergement.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Haïti reste le pays le plus pauvre de la région Amérique latine et Caraïbes et parmi les pays les plus pauvres du monde. En 2022, Haïti avait un PIB par habitant de 1 745,9 dollars américains et un indice de GINI de 41,1. Selon l'indice de développement humain de l'ONU, Haïti est classée 163 sur 191 pays en 2022.
Les femmes sont les premières concernées, car elles sont plus nombreuses que les hommes à exercer ce qu'on a appelé pendant longtemps « un emploi atypique » : temps partiel subi, horaires décalés, emplois peu qualifiés et mal rémunérés.
Selon l'OMS, la précarité est « l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et familles d'assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales et de jouir de leurs droits fondamentaux ».