Très souvent, l'incontinence anale est dite idiopathique, c'est-à-dire sans cause évidente, ou secondaire à une constipation chronique du fait des poussées répétées sur le périnée. Ces traumatismes indirects provoquent une lésion ou un étirement des nerfs du petit bassin et du périnée, dont le nerf pudendal.
Le traitement de l'incontinence anale est en premier lieu médical (régulation du transit, amélioration de la vidange du rectum lors de la selle). Si ce traitement est insuffisant, une rééducation ano-rectale effectuée par un kinésithérapeute spécialisé peut être proposée.
Dans de nombreux cas, l'incontinence fécale est due à la lésion des nerfs ou des muscles qui contrôlent le rectum et l'anus. Cette lésion peut avoir été causée par une opération chirurgicale, un accouchement ou une blessure.
L'incontinence d'urgence est causée par l'incapacité de contracter correctement les sphincters lorsque l'on sent le passage des selles. L'incontinence active est souvent causée par des lésions du sphincter anal externe (muscle volontaire).
Il existe des cas où les sphincters sont normaux mais fonctionnent mal : le nerf qui les contrôle, le nerf honteux, ne transmet plus d'ordres. Les sphincters sont comme paralysés. La neurostimulation permet de traiter certains patients sans faire appel à une chirurgie trop lourde.
De façon synthétique, les méthodes rééducatives reposent sur les contractions musculaires, le biofeedback, la rééducation sensitive du rectum et la stimulation électrique sphinctérienne [1].
Les sports amis du périnée
incluent les sports dépourvus d'impact qui développent les abdominaux profonds, travaillent le gainage. La liste est longue mais on pense à la natation, la randonnée, la marche rapide, le yoga, le Pilates, le vélo, le TRX, le Body balance, la Barre au sol, etc.
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
Les exercices à l'aide d'un accessoire : le ballon
- Inspirez et soufflez tout doucement en serrant d'abord votre ballon avec les genoux, - Puis, sur la même expiration, contractez le périnée, - Enfin contractez les abdominaux en rentrant le ventre, pour mieux les sentir, vous pouvez poser vos mains sur le ventre.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Au moment de l'expiration, contracter votre anus comme si vous souhaitiez retenir votre urine et/ou un gaz. Si vous contractez les trois sphincters (anus, muscles du vagin, méat urinaire) ensemble, c'est encore mieux. Maintenez la contraction pendant 3 secondes pour commencer. Puis relacher 5 secondes.
Asseyez-vous sur une chaise en essayant de maintenir le dos bien droit. Ensuite, contractez votre périnée durant 5 secondes puis relâchez pendant 10 secondes et recommencez 10 fois. Au fil des jours, vous pouvez faire des contractions de 10 secondes. Il faut travailler le périnée avant et arrière.
Allongée, pieds écartés, décollez vos fesses. Faites onduler bassin et hanches, en rentrant le ventre, de façon continue et sensuelle. Caressez-vous et, quand vous commencez à ressentir du plaisir, refaites les gestes pour faire grimper l'excitation, puis redescendre, puis remonter…
Adoptez une bonne posture du bassin : Le positionnement du bassin, au quotidien et dans différentes situations comme l'assise sur une chaise, sur une banquette ou lorsque vous allez à la selle, est important. Le bassin doit être basculé vers l'arrière (donc le pubis vient vers l'avant)
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
Les symptômes de la rectocèle sont l'évacuation incomplète de selles (le patient va jusqu'à s'aider avec des doigts), la constipation chronique, une sensation de lourdeur dans le vagin, accentué par une station debout prolongée ou par un effort soutenu.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Ces exercices rapprochent le nombril du pubis en comprimant les viscères vers le bas, ce qui exerce une pression importante sur le périnée et sur les parois de la sangle abdominale. Résultat : le périnée se distend et le ventre s'arrondit". Pour travailler ses abdominaux intelligemment, mieux vaut miser sur le gainage.
Il existe plusieurs types de rééducation du périnée. Au cabinet, nous pratiquons la méthode manuelle : il s'agit d'une rééducation avec le souffle, en hypopression et avec des exercices de visualisations. S'il est nécessaire, dans certains cas, une sonde vaginale d'électrostimulation peut vous être prescrite.
Quand faut-il opérer un prolapsus génital ? Lorsque la patiente est gênée par ses symptômes très handicapants ou après échec de la rééducation et du port d'un pessaire, la chirurgie est proposée pour traiter le prolapsus génito-urinaire, en l'absence de contre-indications à l'anesthésie et à la chirurgie.