Vous mettez la ruche vide sur l'ancien emplacement. Vous les remplacez par des cadres vides ( veiller à ne pas couper le couvain en deux : vous serrez les cadres de couvain par exemple à droite de la ruche.) Vous mettez les 3 ou 4 cadres de couvain sans abeille, dans la ruche vide. C'est tout.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Les œufs/larves manquants et le vrombissement sont des signes typiques d'orphelinage. S'il n'y a pas de cellules royales, un test d'orphelinage peut être utilisé pour vérifier si la colonie est véritablement orpheline.
Renforcer une colonie faible :
Il faut nourrir au sirop léger stimulant 50-50 (ruches manquant d'abeilles) ou au sirop lourd 70-30 pour un stockage (ruches manquant de provisions).
C'est pour cela que l'apiculteur procède au printemps ou en début d'automne au nourrissement de la ruche. Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Prescription : récupérer l'essaim et le placer dans un récipient adapté (ruchette, nucléus), pourvu de 3 cadres construits, avec un peu de provisions, nourrir avec 1/4 de litre de sirop, réduire l'entrée et lui laisser le temps pour la fécondation.
Mettre en place le cadre de hausse extrait du carton avec ses abeilles. Placer le couvre-cadres. Surveiller l'entrée en rang serré de la colonie, on a parfois la chance de voir passer la reine surtout si elle est marquée. Cette séquence très spectaculaire, peut durer 15 à 60 minutes selon le nombre d'abeilles.
Voici quelques précautions nécessaires si l'on nourrit au miel : Utiliser son propre miel, provenant de colonies en bonne santé, sans spore de loque américaine. Nourrir avec du miel de la même colonie si possible. Utiliser du miel très dilué.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Nourrissement en début de saison
Dès le 10 mars, si les températures sont positives (5° ou plus), on peut commencer à donner du sirop lourd. Additionner ce sirop avec du vinaigre de cidre. C'est imparable et irrésistible pour les abeilles.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
Distance entre les colonies
On devrait laisser un minimum de 2,0 à 2,5 mètres (6 à 8 pieds) entre les ruches et de 3 mètres (10 pieds) entre les rangées.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Le candi est retiré à la floraison des cerisiers. Entre les deux vérifier que les abeilles n'ont pas tout mangé, si c'est le cas, leur en remettre. La remarque sur l'essaimage.
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
Le principe est de mettre 1 part de sucre pour 1 part d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg d'eau (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser mais aussi pour acidifier le mélange et faciliter l'assimilation par l'abeille).