L'augmentation des précipitations, la hausse des températures et l'accroissement des phénomènes météorologiques extrêmes ont contribué à aggraver l'insécurité alimentaire, la pauvreté et les déplacements de populations en Afrique en 2020, ce qui n'a fait qu'accentuer la crise socio-économique et sanitaire déclenchée ...
Les facteurs de l'insécurité alimentaire sont multiples. Les conflits, le changement climatique, le manque d'accès à l'eau potable, la pauvreté liée aux chocs économiques et aux inégalités ainsi que des mauvaises politiques agricoles et alimentaires.
La publication explique que les conflits, les déplacements, l'escalade des prix des aliments, et les chocs climatiques sont les principaux pilotes de ces fléaux alimentaires dans la région.
A court terme, c'est d'abord le sentiment de faim et d'épuisement, conséquence des repas sautés. S'ajoutent les maladies physiques et psychologiques : à moyen terme, l'insécurité alimentaire engendre de l'anémie, un déficit en vitamine D notamment chez les femmes, mais aussi du diabète, du cholestérol.
1) Moyens d'existence durables dans les zones rurales et accès plus équitable aux ressources ; 2) Accès des groupes vulnérables et défavorisés à une alimentation suffisante, saine et nutritive ; 3) Plans d'intervention et actions efficaces et durables pour faire face aux crises alimentaires ou agricoles.
Les causes de la montée de l'insécurité sont multiples : les biens de consommation suscitent des convoitises (vols de voitures, de téléphones ou d'ordinateurs portables, cambriolages), les circuits financiers plus complexes profitent à la délinquance économique et financière (escroqueries, blanchiment d'argent « sale » ...
C'est un état dans lequel se trouve une personne, ou un groupe de personnes, lorsque la disponibilité d'aliments sains et nutritifs, ou la capacité d'acquérir des aliments personnellement satisfaisants par des moyens socialement acceptables, est limitée ou incertaine.
Qu'est-ce que l'insécurité alimentaire ? Une personne est en situation d'insécurité alimentaire lorsqu'elle n'a pas un accès régulier à suffisamment d'aliments sains et nutritifs pour une croissance et un développement normaux et une vie active et saine.
Guerre et changement climatique accentuent la faim dans le monde. Les causes de la faim sont nombreuses dont l'extrême pauvreté, le manque d'investissement dans l'agriculture, la mauvaise répartition des ressources alimentaires et le gaspillage.
Dans son rapport mondial sur l'insécurité alimentaire 2021 [5], l'Agence des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture a identifié des pays tels que le Burkina Faso, le Yémen, le Nigéria, le Sud Soudan comme étant à risque de famine.
Le rapport onusien établit clairement que l'insécurité alimentaire n'est pas due à une production insuffisante mais à une inégalité d'accès à une nourriture saine. Les pays les plus touchés sont ceux où les inégalités économiques sont fortes et où les dépenses publiques ont chuté.
Les dérèglements climatiques, les conflits, les zoonoses et les invasions de ravageurs ainsi que les chocs économiques sont autant de facteurs sous-jacents à l'aggravation de la faim.
Les catastrophes naturelles causées par le changement climatique, telles que les sécheresses, les inondations, la désertification, l'érosion des sols ou les invasions de criquets, font également partie des causes de la faim en Afrique.
La sécurité alimentaire est pilotée par le Ministère de l'agriculture et de l'alimentation et, en son sein, par La Direction générale de l'alimentation (DGAL) qui veille à la sécurité et à la qualité des aliments à tous les niveaux de la chaîne alimentaire.
La plupart des populations africaines trouvent dans les glucides la plus grande part de l'énergie dont l'organisme a besoin.
La classification de la phase est divisée en cinq phases - Généralement en sécurité alimentaire (1A et 1B), Insécurité alimentaire modérée/limite, Crise alimentaire et des moyens d'existence aiguë, Urgence huma- nitaire, et Famine/Catastrophe humanitaire.
Les inégalités de revenus accroissent la probabilité d'une insécurité alimentaire grave, et ce, dans une proportion 20 pour cent plus élevée dans les pays à faible revenu que dans les pays à revenu intermédiaire.
Cette visée repose sur le constat que les interven- tions de Sécurité Alimentaire & Moyens d'Existence impliquent souvent des interventions de support économique et de protection sociale et des actions de promotion de la sécurité nutritionnelle et de pré- vention du retard de croissance.
L'insécurité, l'épuisement précoce des stocks issus de l'autoproduction, l'augmentation atypique du niveau des prix des denrées de base et la baisse des revenus entraineront une détérioration de l'accès alimentaires des ménages pauvres en général et des personnes déplacées internes (PDIs) en particulier.
Pour éradiquer la faim et créer de la richesse en Afrique, la Banque africaine de développement et la FAO ciblent les investissements agricoles. Cette alliance stratégique va aider à mobiliser des fonds et à renforcer la sécurité alimentaire, l'agriculture durable et le développement rural.
Les systèmes d'irrigation automatisés, les capteurs de la qualité du sol ou les drones sont autant de moyens d'accroître l'efficacité de la production.
L'augmentation de l'usage des engrais en Afrique se présente comme une solution pour améliorer le rendement agricole et assurer la sécurité alimentaire. Premier producteur d'engrais à base de phosphate, le groupe OCP joue un rôle crucial dans le développement agricole du continent.
« L'insécurité impacte les activités économiques. Ce sont des impacts qui visent à renforcer les inégalités puisqu'ils favorisent la pauvreté. On sait que par définition, les inégalités sont des sources de tension sociale.