Pour certains investisseurs internationaux hors zone euro, l'acquisition de titres obligataires à rendement négatif leur permet d'espérer réaliser une plus-value à terme ou d'obtenir des rendements positifs s'ils anticipent une appréciation de l'euro contre leur monnaie nationale.
Les investisseurs préfèrent en effet placer à des taux plus élevés et donc revendent les obligations qu'ils détiennent, ce qui pousse leur prix à la baisse. Ainsi, les obligations déjà émises offrent le même rendement que celui du marché. Inversement, si les taux diminuent, la valeur de l'obligation monte.
Les risques associés aux obligations
Les risques principaux associés à l'investissement en obligations sont le risque de crédit (le risque que l'émetteur ne rembourse pas le montant qu'il a emprunté) et le risque de taux (quand les taux d'intérêt montent, le cours de l'obligation baisse).
Le niveau des taux d'intérêt a une importance fondamentale en économie. Lorsqu'ils sont bas, cela favorise la consommation et l'investissement par le recours moins onéreux au crédit. En revanche, cela décourage les agents de placer leur argent car la rémunération est trop faible.
le niveau d'endettement du fonds ; le risque de change lié à l'évolution des devises.
L'acheteur d'une obligation supporte deux risques
Le premier est celui d'une défaillance de l'émetteur. Bien que l'investisseur dispose d'une créance sur la société, il peut perdre tout ou partie de son capital. Ce risque reste limité dans le cas des obligations d'État depuis la crise de la dette en Europe.
| Une obligation, moins risquée qu'une action
Vous l'aurez compris, une obligation est moins risquée qu'une action, car la société qui emprunte s'engage à vous rembourser la valeur nominale. Vous avez donc l'assurance de revoir votre argent, à moins qu'il y ait faillite, ce qui est peu probable.
En général, ce taux est positif : celui qui emprunte une somme d'argent paye un intérêt à celui qui lui prête. Lorsque le taux d'intérêt devient négatif, c'est l'inverse qui se produit : c'est l'emprunteur qui est rémunéré, il remboursera une somme inférieure à celle qu'il a empruntée.
Le taux négatif sur les réserves renforce l'incitation des banques à opérer des arbitrages sur leur portefeuille d'actifs et amplifie la baisse des taux de court terme.
Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, fin 2024, le taux moyen devrait atteindre 3,25 %.
Les obligations à échéance plus longue ont une duration plus élevée (sensibilité aux variations des taux d'intérêt). Les taux étant appelés à baisser, nous estimons que 2024 est une année au cours de laquelle il pourrait être avantageux de détenir de la duration.
Il est préférable d'acheter des obligations lorsque les taux d'intérêt sont à un niveau élevé : ainsi vous engrangez des intérêts plus importants et, si les taux d'intérêt baissent par la suite, la valeur boursière de vos obligations augmente.
Longtemps délaissées pour leurs faibles rendements, les obligations retrouvent de l'intérêt en période de hausse des taux. Elles offrent actuellement une très belle rémunération avec un risque limité. La hausse des taux liée à l'inflation n'a pas que des effets néfastes pour votre pouvoir d'achat.
Les obligations les plus rentables sont généralement celle dont la maturité est la plus longue et dont l'émetteur est le plus fragile financièrement : les états émergents et les entreprises en difficulté. Attention, car le risque de défaut et/ou le risque de change est important sur ces actifs.
L'échéance moyenne d'une obligation est de dix ans.
En rachetant massivement les dettes d'État, la BCE fait monter leur prix. En vertu d'une équation financière complexe, la hausse du prix du titre fait baisser mécaniquement le taux d'intérêt. C'est la raison pour laquelle la France a emprunté en moyenne à -0,3 % l'an dernier.
Si les taux d'intérêt sont aujourd'hui très bas en France, les causes en sont largement mondiales et européennes : politique monétaire, ralentissement de la productivité, excès de demande pour les actifs « sans risque ».
Le marché obligataire est un marché financier où les entreprises peuvent emprunter des liquidités par création de titres de dette connu sous le terme obligations. C'est le marché où sont émises, vendues et achetées les obligations.
En augmentant les taux d'intérêt lorsque l'inflation est élevée, les banques centrales agissent à la fois sur le montant et le coût des emprunts que les particuliers et les entreprises peuvent contracter.
Si la banque centrale augmente son taux directeur et/ou réduit la quantité offerte, les banques obtiendront moins de liquidité et/ou à un taux d'intérêt plus élevé. Elles fourniront donc aux agents économiques moins de prêts et/ou des prêts à des taux d'intérêt plus élevés.
Selon les projections des experts d'Eurosystème, elle devrait progressivement ralentir en 2024 en s'installant à 2,7 %, pour atteindre 2,1 % en 2025 et 1,9 % en 2026. Dès lors, on pourrait s'attendre à une baisse des taux directeurs à la fin de l'année 2024 si les différents signaux scrutés par la BCE sont au vert.
En règle générale, si elle est inférieure à 1 an, on parle d'obligations à court terme, entre 1 an et 10 ans, d'obligations à moyen terme, et supérieure à 10 ans, d'obligations à long terme.
Le principal argument pour choisir des obligations réside sans doute dans le fait qu'elles garantissent généralement un rendement fixe. Vous savez ainsi à l'avance le montant exact des intérêts que vous recevrez chaque année ou semestre. Et le taux est généralement plus élevé que celui d'un compte d'épargne.
les obligations notées entre AAA (la meilleure note) et BBB- sont appelées Investment Grade (IG). Elles sont considérées comme étant de bonne qualité. C'est à dire que l'émetteur est jugé solide financièrement (au niveau de la solvabilité), donc il y a une faible probabilité de défaut de remboursement.