La prévalence des stéréotypes et des normes sociales semble être à privilégier comme cause majeure de la sous-représentation des femmes. Le système socio-fiscal, du fait de différences de situations de vie et de comportements, peut également être la source d'inégalités entre les femmes et les hommes.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Les causes profondes de l'inégalité entre les sexes sont les préjugés sexistes et les normes sociales qui restreignent les droits et les opportunités des femmes , qui, avec les préférences/avantages comparatifs entre les hommes et les femmes, sont à l'origine des écarts entre les sexes.
Les inégalités ne sont pas uniquement motivées et mesurées par le revenu, mais sont également déterminées par d'autres facteurs : le sexe, l'âge, l'origine, l'origine ethnique, le handicap, l'orientation sexuelle, la classe sociale et la religion . Ces facteurs déterminent les inégalités des chances qui continuent de persister, au sein des pays et entre eux.
Surtout parce que l’inégalité entre les sexes imprègne tous les niveaux : elle est présente dans les relations personnelles, familiales et sociales, mais aussi dans les institutions et dans les politiques publiques , et touche non seulement les femmes et les filles, mais aussi les hommes et les garçons.
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
Les inégalités de genre désignent les déséquilibres entre hommes et femmes en matière de réalisation individuelle. Obstacle majeur au développement humain, elles sont mesurées depuis 2010 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) par l'Indice d'inégalités de genre (IIG).
L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Globalement, les inégalités femmes-hommes tendent à diminuer, mais sont encore loin d'avoir disparu. Que ce soit au travail ou à la maison, l'égalité femmes-hommes est encore à atteindre. Si les écarts sont plus ou moins importants selon les Etats membres, les réduire constitue de manière générale un long processus.
Les inégalités de genre sous-tendent de nombreux problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, comme les violences domestiques et sexuelles, les rémunérations plus faibles, le manque d'accès à l'éducation et les soins de santé insuffisants.
Cela signifie qu’une équation sera plus grande que l’autre. Les quatre inégalités fondamentales sont : inférieure à, supérieure à, inférieure ou égale à et supérieure ou égale à .
Autrement dit, une inégalité économique ou sociale serait justifiée dès lors qu'elle profiterait à ceux-là mêmes qui la subissent ; si bien que le sort des moins bien lotis pourrait être meilleur dans une société inégalitaire que dans une société égalitaire.
Il existe de nombreuses inégalités sociales : inégalités territoriales, inégalités environnementales, inégalités scolaires, inégalités de pouvoir, inégalités socio-économiques, inégalités face à l'emploi, inégalités d'accès aux soins et au logement, etc..
Diffuser une culture de l'égalité, lutter contre toutes les formes de violence, contribuer à la mixité des filières de formation sont les principaux leviers que l'ensemble de la communauté éducative, de l'école à l'enseignement supérieur, doit activer dans les enseignements, les activités éducatives et la vie scolaire.
Une peinture rupestre néolithique en Cantabrie, Espagne. Au fur et à mesure que la période avançait, les hommes étaient plus souvent représentés que les femmes, et d'une manière souvent associée à la violence. Crédit : ARCHIVES HISTOIRE UNIVERSELLES / GROUPE UNIVERSAL IMAGES VIA GETTY IMAGES.
Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
L’inégalité entre les sexes est l’une des formes d’inégalité les plus anciennes et les plus répandues. Pendant des siècles , cela a provoqué la discrimination et l’exclusion des femmes, des personnes non binaires et trans de la vie sociale, politique et économique . Cela a également empêché les femmes d’accéder à des postes de direction et a conduit à une augmentation de la violence sexiste.
Certains des effets psychologiques de l’inégalité entre les sexes comprennent des niveaux plus élevés de stress, d’anxiété, de dépression et de trouble de stress post-traumatique (SSPT) chez les femmes et les personnes de genre marginalisé. L’inégalité entre les sexes se manifeste de différentes manières.
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).