Au Sénégal, le manque de compétences est la première cause du chômage des jeunes. (
Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
Le chômage est la situation d'une personne, d'une entreprise, d'un secteur entier de l'activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
Créer des centres de ressources scientifiques et encourager les jeunes à s'impliquer dans la recherche et le développement ; Initier des interventions au niveau de l'école primaire et secondaire pour améliorer les compétences essentielles et pour professionnaliser les jeunes fermiers et les entrepre- neurs ruraux.
La hausse de la délinquance et de la criminalité.
Confronté à la difficulté de trouver un emploi, un jeune issu de milieux défavorisés peut donc facilement basculer dans la délinquance. Il existerait également une corrélation entre la hausse du chômage et celle de la délinquance.
La solution pour diminuer le taux de chômage est d'accompagner les entrepreneurs. En plus, des secteurs négligés ou perçus comme peu prestigieux obtiennent un retour sur investissement plus élevé. Ainsi, les fonds placés dans un compte d'épargne bancaire a un rendement maximal de 4%.
Par ailleurs, une situation de chômage endémique peut conduire à la délinquance et l'insécurité et par ricochet à la pauvreté (Bondo, Chunda, Kabozya, & Katalay, 2020 ; Adenike, 2021).
les insuffisances de l'enseignement professionnel, trop difficile d'accès pour les jeunes non qualifiés; la faiblesse de l'accompagnement vers l'emploi des jeunes les moins qualifiés. Pour trouver un emploi ou une formation, un jeune sans qualification a besoin d'être financé, suivi et conseillé de façon intensive.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes.
Manque d'expérience, formation inadaptée, informations insuffisantes… L'origine des difficultés à trouver un premier job sont nombreuses. Voici celles que les jeunes diplômés citent le plus souvent.
Introduction : Le chômage constitue aujourd'hui l'un des principaux indicateurs de la santé économique d'un pays. Il détermine, dans la majorité des pays, la nature des politiques de l'emploi mises en œuvre et témoigne des mutations de notre société.
Selon un rapport de la Brookings Institution, un groupe de réflexion basé à Washington, « Les jeunes [africains] trouvent du travail, mais celui-ci est souvent mal rémunéré et ne leur permet pas de perfectionner leurs compétences ni de jouir d'une certaine sécurité de l'emploi ».
Le chômage structurel est lié à des mutations des structures de l'économie (démographiques, économiques, sociales, institutionnelles, technologiques, etc.). Ces évolutions structurelles peuvent se traduire par des difficultés d'ajustement du marché du travail (entre l'offre et la demande).
La théorie classique
C'est par l'analyse du MARCHE du travail que les libéraux vont expliquer le chômage. Pour les libéraux, jusqu'où doivent baisser les salaires pour que le chômeur soit employable? Tout calcul marginal correspond à l'ajout d'une unité.
On parle de chômage conjoncturel quand le manque d'offre d'emplois est dû à une mauvaise conjoncture économique temporaire, et de chômage structurel quand les causes sont plus profondes, qu'il existe un réel déséquilibre quantitatif et qualitatif entre l'offre et la demande de travail.
Cependant, les taux élevés de chômage des jeunes sont aussi la conséquence d'un marché du travail défavorable aux jeunes. Les employeurs ont tendance par exemple à licencier d'abord les jeunes travailleurs car le coût de leur licenciement est généralement perçu comme inférieur à celui des travailleurs plus âgés.
La pauvreté, l'insécurité, la fuite des cerveaux et les troubles sociaux et politiques – et tout particulièrement le printemps arabe de 2011 et de nombreux Africains risquant leur vie pour atteindre l'Europe – sont toutes des dynamiques liées au chômage des jeunes.
Le taux de chômage est à son plus bas niveau depuis début 2008, un niveau qu'il avait également atteint au deuxième trimestre 2020 grâce aux aides permettant d'atténuer l'effet du confinement.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
On a constaté, chez des chômeurs de tout âge, une diminution de l'estime de soi consécuti- ve à la perte de l'emploi ou à l'incapacité de trouver du travail (Cohn, 1977; Harris, 1980; Hill, 1977). Une faible estime de soi conduit à la démoralisation et à la susceptibili- té aux influences négatives (Levine, 1979).
Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011). Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s'exprime.