Les causes des conflits sont multiples, interdépendantes et liées à des dynamiques qui s'organisent à différentes échelles. Leurs causes locales concernent les relations que les individus entretiennent avec leur contexte politico-géographique immédiat, tel que les enjeux de financement et de création des groupes armés.
Et les sept causes subjectives possibles :
Croyances, valeurs, pratiques culturelles. Conflit intérieur (dilemme individuel, mal-être personnel qui rejaillit dans la sphère collective) Conflit ancien (non digéré) Interprétation erronée d'une situation (surinterprétation des mots, des actes, mauvaise foi)
Il ne faut pas minimiser les impacts d'un conflit, car ils peuvent être très néfastes : Détérioration de la communication. Dégradation du climat de travail. Baisse de la productivité
Ils peuvent être des conflits d'idées, des conflits d'intérêts, des conflits de personnes ou encore des conflits de position.
Par exemple, le conflit est souvent compris comme : une forme d'opposition entre les parties ; • une absence d'accord entre les parties ; • un moyen de résoudre des divergences sociales ; • un processus naturel dans les relations sociales entre êtres humains7.
1. Lutte armée, combat entre deux ou plusieurs puissances qui se disputent un droit. 2. Violente opposition de sentiments, d'opinions, d'intérêts : Le conflit de deux générations.
Il existe 5 grandes attitudes en situation de conflit : évitement, compromis, coopération, compétition, accommodement.
Selon les tests d'Anyawu (2002), les principaux facteurs explicatifs des guerres civiles africaines sont le faible taux de croissance du PIB, l'importance des ressources naturelles, la durée de la paix, le fractionnement social et le nombre d'habitants.
Parfois le conflit ne porte ni sur des faits ni sur des réalités concrètes ; il se base sur des différences d'appréciation ou de valeurs. Les personnes s'opposent parce qu'elles ont des points de vue différents. Des heurts surgissent parce que chacun cherche à ce que ses idées soient respectées.
La gestion du conflit est, dans tous les cas, fonction du lien hiérarchique qui unit les protagonistes. Il est important de s'occuper rapidement de la problématique pour éviter qu'elle n'empire et de garder en tête que l'objectif est de répondre aux intérêts de chacun.
En esquivant le conflit, nous évitons de mettre en danger notre sécurité affective. » Il s'agit d'un mécanisme de défense instinctif, d'un réflexe de survie : fuir la confrontation, c'est momentanément se soustraire au danger qu'elle peut éventuellement engendrer.
La communication non-violente, aussi appelée CNV, est une méthodologie de communication très utile dans la gestion des conflits. Donc, le but est de pouvoir exprimer son ressenti et ses frustrations mais aussi de réfléchir avec l'autre personne pour trouver une solution constructive au problème identifié.
Concept qui consiste à trouver la solution à un problème susceptible d'entraîner un affrontement entre plusieurs parties. Exemple : Cet homme excelle dans la résolution de conflit, à tel point que patrons et syndicalistes aimeraient l'avoir à leurs côtés.
L'échange est certainement la meilleure manière de résoudre un conflit au travail. Mais attention, cet échange doit être constructif ! La bonne attitude consiste d'abord à laisser passer les émotions, particulièrement les émotions négatives comme la colère, l'agressivité, le ressentiment,…
Vous devez tous deux prendre le temps d'écouter attentivement ce que l'autre a à dire et découvrir ce dont il a besoin. Énoncez le problème tel que vous le comprenez. Exprimez vos besoins clairement tout en demeurant ouvert à ce que les autres ont à dire et à leurs besoins. Concentrez-vous sur ce que l'autre a à dire.
La phase du conflit ouvert
Il s'agit d'une sorte d'explosion, plus ou moins violente, où les deux protagonistes se disent en clair ce qui était caché auparavant. Une fois l'explosion passée, chacun ressent un sentiment de malaise qui rend très difficile la poursuite de l'entretien.
Les conflits ont le potentiel de créer de grandes pertes économiques, produire un niveau de stress considérable au sein d'une organisation, miner les possibilités de coopération et même mener à la paralysie organisationnelle.
Ainsi, le conflit ne doit pas être ni évité ni supprimé, mais géré efficacement. Selon l'actuelle vision, le conflit n'est ni négatif ni positif, mais naturel et inhérent à la vie, et la question principale est de savoir comment le dénouer d'une manière efficace et productive.