Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Le chirurgien-urologue ou gynécologue va remettre et maintenir en place l'organe descendu. Une hystérectomie (ablation de l'utérus) peut aussi être envisagée après ménopause et parfois, une ablation du col de l'utérus associée à un cloisonnement du vagin quand il n'y a plus de relations sexuelles.
Comment guérir d'une descente d'organe ? Le premier traitement consiste à renforcer le plancher pelvien avec des exercices. Il est également possible de mettre en place un pessaire. Enfin, en dernier recours, votre médecin peut envisager une intervention chirurgicale.
La descente d'organes est dangereuse pour la santé
En effet, les symptômes du prolapsus (incontinence, constipation, sensation de lourdeur, etc.) peuvent avoir un impact sur les activités de la vie quotidienne et peuvent amener la femme à restreindre certaines de ses activités.
Idée reçue n°4 – Le prolapsus empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. FAUX. D'abord, le sexe ne se résume pas seulement à une pénétration. Et quand bien même, il est possible d'avoir et d'apprécier des rapports avec pénétration avec un prolapsus.
Une descente d'organes ou prolapsus génital est un affaissement anormal d'un ou de plusieurs organes : utérus, vessie, rectum, à travers le vagin. La forme la plus connue est la cystocèle ou descente de la vessie.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
La survenue de complications liées au prolapsus : les complications de prolapsus sont directement liées à une extériorisation, qui expose à des infections, des hémorragies et des ulcérations des organes visibles.
Le traitement chirurgical est un traitement curatif, et non un traitement préventif : il faut se faire opérer quand on a un prolapsus et quand on est gênée. Et non quand on vient de découvrir un petit prolapsus et qu'on a peur qu'il s'aggrave.
La rééducation périnéale en cas de prolapsus génital
Pratiqué par un(e) kinésithérapeute ou une sage-femme, la rééducation vise à renforcer la musculature périnéale et à ralentir l'évolution du prolapsus génital. Elle peut être associée au port d'un pessaire.
Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l'utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s'étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d'un gros enfant, en particulier après un forceps.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
La plupart du temps, la descente d'organes ou prolapsus se manifeste par une gêne dans le bas-ventre, une sorte de pesanteur, de masse au niveau du vagin ainsi que des troubles urinaires (fuites, augmentation de la fréquence des mictions, ou des troubles rectaux (difficultés à l'exonération, constipation, parfois ...
Lorsque les maladies gastro-intestinales génèrent des douleurs dans le bas du ventre et le dos. La colopathie fonctionnelle ou syndrome du côlon irritable est une maladie intestinale fréquente qui touche 1 français sur 4. Elle cause des douleurs abdominales qui irradient parfois dans le dos et/ou le haut des cuisses.
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
Le tabac du fait qu'il peut engendrer des quintes de toux, qui vont pousser sur le périnée. La constipation : le fait de pousser appuie sur le plancher pelvien et affaiblit le périnée. Le fait de porter des charges lourdes est également un facteur de risque.
“Lorsque l'on fait du yoga, de la gym douce, du renforcement musculaire ou même de la marche, dans le cadre d'une reprise d'activité physique par exemple, on peut faire travailler le périnée, en le contractant puis en le relâchant à plusieurs reprises et en lien avec les mouvements que l'on fait.
Après une cure chirurgicale de prolapsus génito-urinaire, il est recommandé d'attendre quatre à six semaines avant de faire des efforts et de reprendre une activité sexuelle.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Il existe plusieurs types de rééducation du périnée. Au cabinet, nous pratiquons la méthode manuelle : il s'agit d'une rééducation avec le souffle, en hypopression et avec des exercices de visualisations. S'il est nécessaire, dans certains cas, une sonde vaginale d'électrostimulation peut vous être prescrite.