Le tabac est le principal, mais pas l'unique facteur de risque de la maladie. En réalité, la BPCO est une maladie très handicapante pour les patients, et peut devenir extrêmement grave, voire mortelle sans prise en charge adaptée.
En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
Le traitement de la BPCO est global. Il consiste principalement à arrêter le tabac et à suivre un traitement médical, en association avec une réhabilitation respiratoire et la pratique d'une activité physique adaptée.
La BPCO est une maladie qui bouche bronches et alvéoles pulmonaires et peut avoir de graves conséquences sur la santé. Elle apparait en règle générale chez des patients d'une quarantaine d'années. Dans 90 % des cas, il s'agit de fumeurs.
La BPCO constitue un facteur de risque majeur de développer un cancer du poumon, de manière indépendante du tabagisme. Elle est présente chez 50% à 70% des patients souffrant de ce cancer.
Le BPCO, une atteinte irréversible
La bronchite chronique devient irréversible avec le temps. Le tabac détruit les alvéoles pulmonaires. Elles disparaissent progressivement diminuant ainsi la quantité d'air qui peut être inspirée et expirée (diminution de la surface de contact).
À un stade précoce de la BPCO, il est recommandé de faire une activité physique régulière et du sport. Lorsque la BPCO rend difficile un effort (vous êtes essoufflé(e) ), un programme de réadaptation respiratoire centré sur l'activité physique et le réentraînement des muscles est conseillé.
La BPCO n'est pas curable, mais on peut la soulager en évitant le tabagisme et la pollution de l'air et en se faisant vacciner pour prévenir les infections. Elle se traite par médicaments, oxygène et réadaptation pulmonaire.
BPCO de stade 4, « très sévère » : gêné dans ses gestes les plus banals, le patient devient «insuffisant respiratoire » : son organisme ne parvient pas à s'oxygéner seul. Sa qualité de vie est considérablement dégradée.
Les climats secs et de montagne - sauf en haute altitude où la pression atmosphérique est moindre - sont surement parmi les plus favorables pour les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire.
Les exacerbations (complications de la BPCO) sont déclenchées en premier lieu par les infections, virales ou bactériennes, mais également par la pollution intérieure ou extérieure et par l'arrêt des traitements de fond.
Les bronchodilatateurs à action prolongée sont utilisés dans le traitement continu (traitement de fond) de la BPCO. Ils sont prescrits lorsque l'essoufflement persiste malgré l'utilisation d'un bronchodilatateur d'action rapide plusieurs fois par jour. Ils sont administrés par voie inhalée ou par voie orale.
La BPCO, c'est le jour et la nuit !
Un trouble qui conduit à plus de fatigue, à des troubles de la mémoire, à davantage d'anxiété voire de dépression.
Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques. Varier les sources de protéines pour ne pas se lasser (viande blanche, poisson, œufs, soja, légumineuses…) Favoriser les aliments riches en oméga-3 qui peuvent aider à diminuer l'inflammation.
Dans plus de 80 % des cas, la cause de la BPCO est le tabagisme. La seule façon de prévenir l'apparition ou l'aggravation de la BPCO est de ne pas fumer ou d'arrêter la consommation de tabac. Il faut également veiller à éviter les atmosphères enfumées (tabagisme passif).
Toux. Les personnes atteintes de BPCO toussent surtout le matin. Elles se sont généralement habituées à cette toux quotidienne et n'en sont plus dérangées. Cependant, si elles ne consultent un médecin qu'à l'occasion d'un refroidissement ou d'une infection des voies respiratoires, c'est souvent déjà trop tard.
L'hospitalisation en unité de soins intensifs ou de réanimation s'impose en cas de : – signes de gravité immédiate cliniques ou gazométriques ; – évolution défavorable, ne répondant pas au traitement initial ; – nécessité de débuter une ventilation mécanique non invasive ou invasive.
Les flavonoïdes pour nettoyer ses poumons
Le pamplemousse ou encore le pomélo sont connus pour être des sources importantes de flavonoïdes.
On parle alors de fibrose pulmonaire idiopathique, laquelle est la forme la plus grave de la fibrose pulmonaire.
Elle est due au tabagisme dans environ 80 % des cas. Parmi les autres facteurs de risque, on note les expositions professionnelles, la pollution atmosphérique, l'exposition passive à la fumée de cigarette et des facteurs génétiques.
Certaines activités quotidiennes deviennent de plus en plus difficiles à réaliser et l'activité physique décroit, parfois de façon très importante. Cette dégradation progressive est ponctuée d'exacerbations, c'est à dire d'épisodes d'aggravation de la toux, de l'expectoration et de la dyspnée.
ALD n°14 - Insuffisance respiratoire chronique grave de l'adulte secondaire à une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) | Santé.fr.
La natation est une excellente forme de cardio qui est également bénéfique pour les articulations. La respiration est très importante dans la natation et c'est un bon moyen de développer la capacité pulmonaire et l'endurance respiratoire.
Le scanner thoracique est souvent pratiqué pour rechercher de l'emphysème et poser un diagnostic différentiel. Un bilan cardiaque est systématique pour mesurer le retentissement cardiaque de la bronchite chronique. Il comprend un électrocardiogramme et une échographie cardiaque.