Dépend de nous ce qui dérive de notre jugement : « la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion – bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons ». En revanche, « ne dépendent pas de nous le corps, l'argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n'est pas nous qui agissons ».
Ce qui dépend de nous c'est notre vie spirituelle : nos pensées, nos jugements, nos désirs et notre volonté. Ce qui ne dépend pas de nous c'est tout ce qui est hors de notre vie spirituelle : notre beauté, notre santé, notre place dans la société (richesse/ statut) et notre destinée.
Epictète fait reposer sa vision du monde sur deux pivots qui font fi- gure de leitmotiv: "Ce qui ne dépend pas de nous" et "Ce qui dépend de nous". Nous avons donc intitula la première partie de notre thèse: L'homme dans le monde ou ce qui ne dépend pas de nous, et la deuxième: L'âme ou ce qui dépend de nous.
Être heureux, ce serait la capacité à faire de toute circonstance une occasion d'exercer sa volonté à se réaliser. Epicure parle du plaisir du souvenir, et du plaisir de l'anticipation. Le bonheur serait alors d'imaginer son propre bonheur.
Épictète explique qu'il ne faut pas s'énoncer philosophe mais agir en tant que tel. L'extrait s'oppose donc au fait d'étaler son savoir et de répéter ce qu'on a entendu de nos maîtres, selon lui il faut assimiler ce qui est dit pour se comporter comme il se doit.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
Dépend de nous ce qui dérive de notre jugement : « la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion – bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons ».
1ere des clés du bonheur : L' authenticité et la capacité à apprécier la vie. C'est la capacité à percevoir ce qui se manifeste en nous et à l'exprimer. Oser dire ses peurs, son anxiété, son stress, son insatisfaction et toutes ses émotions désagréables.
La pensée positive peut également nous aider à trouver le bonheur. L'optimisme et l'estime de soi sont les meilleurs indicateurs de personnes qui vivent des vies heureuses. Les personnes heureuses se sentent portées ; elles contrôlent leurs vies et ont une vision positive de la vie.
Pour atteindre le bonheur, il faut le vouloir
Le premier secret pour trouver le bonheur, c'est de le vouloir. Appréhender la vie sous un jour positif, ce n'est pas toujours une chose naturelle. L'optimisme, ça s'apprend et ça demande des petits efforts au quotidien.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
La liberté implique la responsabilité.
Mais plus fondamentalement, étant donné que, par sa liberté absolue, il constitue le monde à chaque instant de sa vie, il est l'auteur incontestable du monde — et lorsqu'il le réalise, il devient responsable. Or, cette responsabilité est accablante.
Dans le stoïcisme, être heureux, c'est accepter ce qui vient. Epictète, l'un des théoriciens du stoïcisme a théorisé l'amor fati (« l'amour de sa destinée »). Il considère que ça ne sert à rien de se focaliser sur ce qui ne dépend pas de nous, comme le destin (qu'il faut accepter).
Le stoïcisme est un courant philosophique né vers 300 avant J. -C. et qui touche à sa fin avec le stoïcisme romain autour de 200 après J. -C..
Il ne dépend donc pas de nous d'être heureux, car, si le bonheur est un état de satisfaction totale et durable, nous n'avons pas une maîtrise suffisante du cours des choses pour éviter les événements qui pourraient nuire à notre pleine satisfaction.
La dopamine est l'hormone du plaisir immédiat, en réponse à une stimulation à un instant T. La sérotonine, elle, est une hormone du bonheur, stabilisatrice de l'humeur dans le temps. La sérotonine est d'ailleurs très utilisée dans le traitement de la dépression, via les antidépresseurs sérotoninergiques.
Le versant sombre de cette quête est que si le bonheur est un état qu'on peine à définir et dont le contenu n'est pas plus certain, rechercher le bonheur peut s'apparenter à la poursuite d'une chimère. Nous perdrions alors notre temps à la poursuite de quelque chose qui ne cesserait de se dérober.
Le bonheur apparaît donc comme la capacité à être en harmonie avec qui nous sommes réellement en nous satisfaisant de ce que nous avons à l'instant présent. Si vous êtes fumeur ou que vous l'étiez, vous avez pu remarquer que dans certains cas, fumer peut vous apporter une certaine impression de bien-être.
Le bonheur va avec l'accomplissement de tous les désirs : c'est un état où l'humain est libéré du désir. Toutefois rien n'assure qu'un tel état soit possible. Faute de voir certains humains cesser de désirer, on peut rejeter le bonheur comme un idéal fictif.
Pour Épictète, philosophe qui a marqué le stoïcisme, un être humain devient libre lorsqu'il parvient à n'éprouver aucun désir pour tout ce sur quoi il n'a aucun contrôle.
Je demandai : « Quels sont donc, Diotime, ceux qui philosophent, si ce ne sont ni les savants ni les ignorants? - « Un enfant même, répondit-elle, comprendrait tout de suite que ce sont ceux qui sont entre les deux, et l'Amour est de ceux-là" Platon, Le banquet Répondez avec précision aux questions suivantes : 1) De ...
Le détachement d'Épictète s'oppose également à tout prosélytisme, car ça n'est pas là vouloir ce qui est en notre pouvoir.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.