La clause d'exclusion est un droit juridique accordé aux associés pour exclure un des leurs à titre de sanction. Elle est insérée dans les statuts de la SAS. Cependant, elle peut se décider au cours de l'existence de la société, sans avoir été mentionnée dans les textes fondateurs de l'entité.
La clause d'exclusion permet d'exclure un associé de la société lorsqu'un événement déterminé, clair et objectif se réalise. La mise en application de la clause se traduit par le rachat des titres de l'associé exclu.
La distinction est mince, mais elle existe : contrairement à une clause d'exclusion dont la mise en œuvre est décidée au cours de la vie sociale, la clause d'éviction prévoit l'éviction automatique d'un associé en cas de survenance de certains événements.
Le contrat n'est opposable à l'assuré que s'il est informé de son contenu. Dans le cas particulier d'une assurance pour compte, à condition que le souscripteur en ait connaissance, « les exceptions que l'assureur pourrait [lui opposer] sont également opposables au bénéficiaire du contrat » (art. L. 112-1, al.
L'exclusion de garantie est dite légale si elle est imposée par la loi. Elle est invoquée suite à une faute intentionnelle et volontaire de l'assuré ou lorsque ce dernier a causé un dommage de par sa négligence mais sans la volonté réelle que le sinistre ait lieu (on parle alors de faute dolosive).
Ainsi, tout accident résultant d'une conduite sous l'emprise de l'alcool, de stupéfiants, d'un refus d'obtempérer ou d'un délit de fuite ne saurait être indemnisé par la compagnie d'assurance, quelle que soit la volonté du client.
Une association peut souhaiter exclure un de ses membres pour un motif grave. Par exemple, des agissements portant atteinte aux intérêts de l'association, des conflits graves entre membres, des manquements à la sécurité,... Dans ces cas, la réalité et la gravité de la faute doivent être prouvées.
L'exclusion d'un associé doit impérativement être prévue dans les statuts. Sans une clause d'exclusion, un associé ne peut pas être exclu et une situation de blocage peut alors apparaître. L'adoption ou la modification d'une clause d'exclusion doit, en effet, être votée à l'unanimité des associés [1].
Mise en œuvre de la procédure d'exclusion
L'associé visé par l'exclusion doit être convoqué à participer à la décision collective statuant sur son exclusion (si l'organe choisi pour la prononcer est la collectivité des associés) et doit pouvoir prendre part au vote.
Les cas légaux d'exclusion d'un associé
Tout d'abord, l'exclusion d'un associé peut être engagée dès lors qu'il ne respecte pas ses obligations légales prévues par le droit des sociétés.
Malheureusement il est là encore impossible de forcer un associé à vendre ses parts, sauf si cela est prévu par les statuts ou un pacte d'associés. La meilleure solution consisterait à lui faire une offre de rachat, mais il se pourrait que les négociations sur le prix achoppent, surtout si la confiance ne règne plus…
L'exclusion d'un associé est une mesure, dont la validité est contestée, qui peut être admise dans les cas prévus par la loi ou sur convention des associés, à condition que l'associé bénéficie d'une juste et préalable indemnisation.
Lorsque le titre de propriété est souscrit dans une société dite « par action » (SA, SAS, SAS à capital variable), on parle d'actions. Lorsqu'il est souscrit dans tout autre type de société commerciale, on parle alors de parts sociales.
La clause d'inaliénabilité est un outil juridique qui a pour objet d'interdire, pour un motif sérieux et légitime, à un ou plusieurs associés de transmettre leurs actions ou leurs parts sociales, pendant une durée limitée dans le temps (10 ans maximum).
La mise en demeure doit être adressée par courrier recommandé avec accusé de réception et doit être motivée. Il est également recommandé de faire noter le désaccord entre les associés lors de la prochaine assemblée générale.
La clause d'agrément est une clause qui subordonne la vente d'actions ou de parts sociales par un associé à l'agrément de l'assemblée générale des associés ou d'un autre organe social. Elle peut être prévue dans les statuts (dès la constitution ou par insertion ultérieure) ou dans un pacte extra-statutaire.
Le Président d'une association est libre de démissionner à tout moment. Cette décision peut intervenir au cours de son mandat. La démission du Président d'association n'est pas toujours prévue dans les statuts. Pour faire connaître cette décision aux dirigeants, il doit rédiger une lettre de démission.
En l'absence de précision dans les statuts de l'association, l'organe compétent pour révoquer le dirigeant est celui qui l'a investi de son mandat (assemblée générale, bureau ou conseil d'administration). Par exemple, si celui-ci a été élu par le bureau, il ne pourra être révoqué que si le bureau vote favorablement.
Un membre d'une Association peut tout à fait demander l'annulation d'une décision prise en Assemblée générale. Dans ce cas, il doit saisir le tribunal de grande instance du lieu du siège social.
Les exclusions générales
Il s'agit notamment : les dommages d'origine nucléaire ou à rayonnement ionisant ; les dommages dus à la guerre (différents de ceux pris en charge par la taxe attentat) ; les dommages dont l'origine est antérieure à la signature du contrat d'assurance habitation.
Le véhicule soumis à l'obligation d'assurance peut être notamment un des suivants : Voiture (particulière, utilitaire ou sans-permis) 2 ou 3 roues (moto ou scooter) ou quad, même non-homologué (mini-moto par exemple) Tondeuse auto-portée avec un siège permettant au conducteur de manœuvrer l'engin.
La faute dolosive en droit des assurances est un manquement contractuel commis par l'assuré qui vise à annihiler l'aléa inhérent au contrat d'assurance de sorte que le risque devient inéluctable et donc non assurable.