Il doit y avoir eu une erreur sur les qualités essentielles de l'individu, et donc porter sur l'identité civile, ses compétences ou autre. L'erreur doit avoir été un facteur déterminant, et il reviendra à la victime de le prouver. L'erreur peut conduire à affecter le contrat d'une nullité relative.
L'erreur peut se définir comme le fait pour une personne de se méprendre sur la réalité. Cette représentation inexacte de la réalité vient de ce que l'errans considère, soit comme vrai ce qui est faux, soit comme faux ce qui est vrai.
Il est prévu à l'article 1132 du code civil que : « L'erreur de droit ou de fait, à moins qu'elle ne soit inexcusable, est une cause de nullité du contrat lorsqu'elle porte sur les qualités essentielles de la prestation due ou sur celles du … Il vous reste 75% de la fiche d'orientation à découvrir.
Toutefois, la loi prévoit trois hypothèses dans lesquelles une partie peut revenir sur son engagement : l'erreur, le dol et la violence. Ce sont les vices du consentement (article 1109 du Code civil).
Les vices du consentement sont au nombre de trois : l'erreur, le dol et la violence (art. 1130 du Code civil). Ils affectent le consentement qui est une condition de validité du contrat (art. 1128 du Code civil), permettant d'invoquer la nullité relative (art.
Définition des vices de consentement
Ils sont au nombre de quatre : l'erreur, le dol, la violence et la lésion. Le consentement, la capacité, l'objet et la cause d'un contrat sont les éléments constitutifs essentiels à la formation de celui-ci.
Le dol est donc une erreur provoquée : alors que dans l'hypothèse de l'erreur, un contractant s'est trompé, dans l'hypothèse du dol il a été trompé par l'autre contractant. Autrement dit, son consentement a été vicié par les manoeuvres ou les mensonges de l'autre contractant.
Le dol est un fait juridique qui se prouve par tous moyens (attestations de témoins, photographies, échanges de courrier, pages web …). La charge de la preuve incombe à celui qui demande l'annulation du contrat.
Par suite, contrairement au dol principal, qui entraînerait la nullité du contrat, le dol incident, ou accidentel (2), serait seulement sanctionné par des dommages et intérêts.
Pour que la convention entachée par l'erreur soit annulée, l'erreur doit présenter le caractère d'excusable. L'errans (celui qui invoque l'erreur) ne sera pas protégé si on découvre qu'il avait des informations en sa possession ou qu'il aurait pu se les procurer facilement, afin de faire cesser cette erreur.
crim., 13 mai 2003, n°02-84.028). Ainsi, l'erreur doit donc être excusable, c'est-à-dire que l'auteur des faits doit avoir légitimement cru en la légitimité de son acte et avoir fait tout son possible pour se renseigner.
Le nouvel article 1132 du Code civil prévoit ainsi que seule l'erreur sur les qualités essentielles de la prestation (et non plus l'erreur sur les qualités substantielles) ou sur celles de la personne du cocontractant au moins lorsque le contrat a été conclu intuitu personae peut entraîner la nullité du contrat.
L'erreur indifférente est celle qui porte sur une qualité non substantielle de la chose, sur une personne dont la considération n'est pas le motif déterminant de la convention, ou encore sur la valeur d'une chose.
Le dol : la preuve et les sanctions
Le dol doit être prouvé par la victime. Cette preuve peut se rapporter par tous moyens puisqu'il s'agit d'un fait juridique. La sanction du dol est d'abord la nullité du contrat. Il s'agit d'une nullité relative.
Erreur sur la valeur, sur les motifs, sur les qualités secondaires de l'objet. Erreur sur la nature ou l'objet du contrat, sur sa propre prestation. L'erreur sur la substance. L'erreur sur la personne.
1382 (Abrogé par Ord. no 2016-131 du 10 févr. 2016, à compter du 1er oct. 2016) Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer.
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L'erreur, le dol et la violence ne sont des causes de nullité que lorsqu'ils sont déterminants dans le cadre du consentement de l'une des parties. Il faut prouver que la victime de l'erreur, du dol ou de la violence, sans eux, n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
Le dol peut être le fait, non pas de l'un des contractants en personne, mais du représentant, ou du gérant d'affaires, ou du préposé, ou du porte-fort d'un contractant (article 1138 du Code civil).
La sanction du dol consiste en la nullité relative du contrat, ainsi qu'en l'octroi de dommages et intérêts si la victime a subi un préjudice. Elle peut même ne demander que cette réparation, sans agir en nullité.
Notion de dol
Comme les autres vices du consentement, en application de l' article 1130 du code civil, le dol vicie le consentement lorsqu'il est de telle nature que, sans lui, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
Le dol est le fait pour un contractant d'obtenir le consentement de l'autre par des manœuvres ou des mensonges. Constitue également un dol la dissimulation intentionnelle par l'un des contractants d'une information dont il sait le caractère déterminant pour l'autre partie.