Comme tout contrat, le cautionnement doit respecter les conditions de validité de droit commun énumérées à l'article 1108 du code civil : consentement, objet, cause et capacité.
Le cautionnement est le contrat par lequel une caution s'oblige envers le créancier à payer la dette du débiteur en cas de défaillance de celui-ci. Il peut être souscrit à la demande du débiteur principal ou sans demande de sa part et même à son insu.
Quel est le principal caractère du contrat de cautionnement ? En droit, le cautionnement fait partie des “sûretés”, c'est une assurance de paiement pour le créancier, grâce à la tierce personne (physique ou morale) qui se porte garante.
La durée du cautionnement
Généralement, la caution s'engage, lors de l'acte de cautionnement, pour toute la durée du bail initial (1 an en location meublée et 3 ans en location vide) et pour deux renouvellements. Dans le cadre d'un contrat nu, le garant peut alors être engagé pour 9 ans.
La caution est la personne qui, dans un document écrit appelé acte de cautionnement, s'engage envers le propriétaire du logement loué à payer les dettes locatives du locataire.
Lorsqu'un cautionnement est à durée indéterminée, le garant peut s'en désengager à tout moment. Il doit toutefois procéder à son désengagement dans les règles de l'art. Concrètement, pour mettre fin au cautionnement, il va vous falloir adresser un courrier recommandé avec accusé de réception au propriétaire.
Généralement, la caution s'engage à payer des dommages et intérêts équivalant à la différence entre le montant de la soumission présentée par le fournisseur cautionné en défaut – comme le plus bas soumissionnaire conforme – et le montant du soumissionnaire conforme retenu.
Une personne se porte caution d'un locataire, c'est à dire qu'elle s'engage à payer le loyer et les charges si celui-ci est dans l'incapacité de le faire. Cette personne devient le « garant ».
Le "cautionnement" est une sûreté personnelle par laquelle une personne nommée "la caution" s'engage à l'égard d'une troisième dite "le bénéficiaire du cautionnement" à payer la dette du débiteur principal dite "la personne cautionnée", pour le cas où cette dernière faillirait à ses engagements.
Parce que le cautionnement présente un caractère accessoire, il suit l'obligation principale. Il en résulte que, en cas de cession de créance, le cessionnaire se verra également transférer le bénéfice du cautionnement contracté au profit du cédant.
La sûreté réelle est l'affectation d'un bien ou d'un ensemble de biens, présents ou futurs, au paiement préférentiel ou exclusif du créancier. Conformément à l'article 37 de l'ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022.
Il existe deux catégories de sûretés : réelles : qui portent sur un bien ; personnelles : qui engagent le patrimoine d'un tiers à l'opération.
Un cautionnement est dit solidaire lorsqu'il a pour effet d'écarter, tantôt le bénéfice de discussion, tantôt le bénéfice de division. Le plus souvent la solidarité privera la caution des deux bénéfices à la fois. C'est d'ailleurs la situation que l'on rencontra le plus souvent en pratique.
La caution simple est la garantie offerte par un tiers quant au paiement du loyer d'un bail de location conclu entre un locataire et un bailleur. En pratique, le garant s'engage à payer le bailleur, mais à plusieurs conditions. En effet, la caution simple ne peut être mise en jeu que si le locataire n'est pas solvable.
Le cautionnement est là pour protéger les intérêts financiers du propriétaire dans le cas où l'entrepreneur est en défaut face à ses obligations contractuelles. Il ne peut pas être utilisé pour résoudre les conflits entre le propriétaire et l'entrepreneur au cours de l'exécution du contrat.
Le cautionnement est une entente selon laquelle l'endosseur (généralement une compagnie d'assurances) garantit au bénéficiaire (généralement le donneur d'ouvrage) que le débiteur principal (l'entrepreneur) exécutera les travaux et s'acquittera de ses obligations telles que décrites au contrat.
Assurance ou autre forme de compensation destinée à indemniser quelqu'un contre la perte ou la détérioration en cas de rupture de contrat (de construction de bâtiment, d'approvisionnement.
Même si la nouvelle ordonnance restaure l'obligation des mentions, il est à noter qu'elle y apporte un point d'attention particulier. En effet, les nouvelles dispositions concernant le formalisme de l'acte de cautionnement ne font désormais plus référence à ce que la mention soit nécessairement manuscrite.
La personne qui s'est portée caution doit donc rembourser la dette de l'emprunteur défaillant, bien souvent augmentée des intérêts et autres frais (notamment de justice). Elle peut être poursuivie sur tous ses biens.
Somme de la caution
Le cautionnement indéfini est lorsque la caution assure la dette principale dans son intégralité et s'engage à payer sans plafond ou limite ce que le débiteur principal n'aura pas réglé.
Le créancier peut demander le paiement de la dette à la caution dès que la dette est exigible. Sauf clause contraire, la caution ne peut bénéficier des délais de paiement ou de la prolongation du terme dont a éventuellement bénéficié le débiteur. La caution peut se retourner contre le débiteur.
En fin de bail, le dépôt de garantie doit être restitué dans un délai maximal de 1 mois. Mais son montant peut être amputé de retenues.