Les conséquences sur l'évolution biologique, ils les regroupaient en trois catégories : - une prolifération de maladies infectueuses et un déclin des grands mammifères - la fin des régions tropicales comme moteur de l'évolution de nouvelles espèces - une perte de la biodiversité s'étendant sur des millions d'années.
La crise de la biodiversité, c'est à la fois la disparition de certaines espèces, les pertes de population au sein de ces espèces, l'érosion de la diversité génétique au sein de ces espèces, la dégradation des habitats de ces espèces et tous les phénomènes afférents à ce déclin général.
Fragilisation de notre écosystème
Une biodiversité suffisante conduit à l'équilibre de l'écosystème. La disparition de certaines espèces végétales et animales engendrerait des conséquences désastreuses sur notre environnement, favorisant par exemple les glissements de terrain ou les incendies.
Mais la 6e extinction de masse, elle, est très rapide. - Elle est due aux activités humaines. La déforestation, l'agriculture intensive, l'exploitation minière, les grands barrages…, détruisent et fragmentent les habitats. C'est la première cause de la perte de biodiversité selon les experts de l'IPBES.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
L'espèce humaine a 300 000 ans, et les paléontologues nous disent qu'une espèce de vertébré est morphologiquement stable dans le registre fossile durant un million d'années maximum. Par conséquent, même si l'humain se croit exceptionnel, deux destins peuvent s'offrir à lui.
Et si les prévisions démographiques actuelles varient, il y a un consensus sur le fait que la population mondiale culminera vers le milieu du siècle et commencera à chuter ensuite : dès 2100, le nombre d'habitants sur Terre pourrait être inférieur à celui d'aujourd'hui.
Quelles sont les causes de cette sixième crise majeure ? Ces extinctions antérieures étaient liées à des phénomènes cataclysmiques, comme la collision d'une météorite sur la terre, aujourd'hui la thèse mise en avant pour expliquer la disparition des dinosaures.
Les causes de ces crises biologiques peuvent s'expliquer par des modifications importantes des conditions de vie à la surface de la Terre. Certaines sont mêmes associées à des événements géologiques majeurs comme la dislocation de la Pangée il y a -245 Ma, à la fin du Permien.
Que la 6ème extinction de masse c'est la perte de la biodiversité due aux activités humaines et seuls les êtres humains peuvent changer le court des choses.
Si le lion régnait autrefois en maître sur le continent africain, ses populations sont aujourd'hui éclatées et décimées par l'homme. D'après les scientifiques, l'espèce pourrait disparaître d'ici 2050. En Afrique, le lion n'évolue plus que dans 15 % de ce qui était autrefois son territoire tout entier.
Lorsque la biodiversité diminue, les milieux sont moins résilients, plus vulnérables, car ils sont moins « denses ». Par exemple, si certaines espèces de végétaux disparaissent, le sol est alors plus exposé à l'érosion, aux inondations, aux glissements de terrain.
Réduire la croissance de la population et de sa consommation, stopper le commerce des espèces en voie de disparition, utiliser des technologies moins consommatrices, aider les pays en développement à préserver leurs habitats naturels sont les solutions préconisées par les scientifiques.
à la limite Permien-Trias, il y a 251 millions d'années, la plus massive de toutes avec la disparition d'environ 90 % des espèces ; à la limite Trias-Jurassique, il y a environ 200 millions d'années ; à la limite Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d'années.
La troisième crise du Permien-Trias est la plus grande qu'ait jamais connue la Terre. Elle provoque la disparition de plus de 90% des espèces, terrestres comme marines. Cette crise sans précédent aurait été essentiellement causée par deux épisodes volcaniques majeurs.
En diminuant les espaces nécessaires au développement des espèces sauvages, l'Homme contribue à réduire la biodiversité. Enfin vient le problème des rejets massifs de dioxyde de carbone qui participent depuis un siècle à l'augmentation de l'effet de serre.
Sixième extinction de masse : la disparition des espèces a été largement sous-estimée. Si l'on comptabilise les invertébrés, 170 à 300 fois plus d'espèces auraient déjà disparu. Les vertébrés représentent environ 3 % de la biodiversité connue.
Nos activités irresponsables détruisent littéralement notre support de vie au point que nous sommes devenus la cause de la 6e extinction massive de la biodiversité que connait notre planète. Sur l'ensemble de la planète, 60 % de milieux naturels ont été dégradés au cours des 50 dernières années.
Plus de 99 % de tous les organismes ayant vécu sur Terre sont aujourd'hui éteints. À mesure que de nouvelles espèces évoluent pour s'adapter aux changements perpétuels des niches écologiques, les plus anciennes disparaissent. Ce qui ne veut pas dire que le taux d'extinction est perpétuellement constant.
Dans ce groupe figure notamment la fin du Permien, la plus grande extinction de tous les temps survenue il y a 252 millions d'années environ, responsable de la disparition de 95 % des espèces marines.
Le risque d'extinction de l'humanité a été "dangereusement sous-exploré". C'est l'alarmante conclusion d'une étude réalisée par des climatologues et publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 1er août 2022.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].