Malheureusement, l'industrie de la mode est également l'une des plus polluantes au monde, avec des impacts dévastateurs sur l'eau, les sols, les écosystèmes et les populations locales, et elle émet plus de gaz à effet de serre que les transports aériens et maritimes combinés !
Au fil des siècles, la mode a joué un rôle majeur dans la société. Elle a souvent été un outil d'émancipation pour les femmes, leur permettant d'affirmer leur identité, de revendiquer leurs droits et de s'adapter aux changements culturels et sociaux.
100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. Chaque année le secteur de la mode émet 1,2 milliards de tonne de gaz à effet de serre, soit environ 2% des émissions globales de gaz à effet de serre (GES) 4% de l'eau potable disponible dans le monde est utilisée pour produire nos vêtements.
L'industrie de la mode engendre des impacts socio-environnementaux désastreux à l'échelle mondiale. Ce secteur compte parmi les industries ayant un des impacts les plus importants sur les changements climatiques et renforce les inégalités socio-économiques à travers le monde.
Sur la totalité de l'industrie textile (habillement, décoration, textiles sanitaires, etc.), la mode rejette 1,2 milliard de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. D'ici 2030, ces émissions totales de gaz à effet de serre augmenteront de 50 %.
Malheureusement, l'industrie de la mode est également l'une des plus polluantes au monde, avec des impacts dévastateurs sur l'eau, les sols, les écosystèmes et les populations locales, et elle émet plus de gaz à effet de serre que les transports aériens et maritimes combinés !
Outre cet impact, la fast fashion est très gourmande en eau. Il s'agit du troisième secteur qui consomme le plus d'eau, après la culture du blé et du riz. La confection d'un tee-shirt en coton demanderait l'équivalent de 70 douches en eau.
De surcroît, les revenus distribués par la filière Mode et Création à ses salariés en France permet d'injecter 10,6 milliards d'euros supplémentaires dans l'économie française. Au total, ce sont donc près de 67 milliards d'euros de valeur ajoutée pour l'économie française, soit un poids total de 2,7% dans le PIB.
Pollution de l'air, difficile accès à l'eau potable, destruction des écosystèmes, hausse des canicules et des catastrophes naturelles, augmentation des zoonoses…. Les risques liés à l'environnement sont nombreux et l'ampleur de leur impact sur la santé des hommes reste encore à déterminer.
Quel est l'impact de la mode sur les jeunes ? La mode vestimentaire est un moyen pour les adolescents d'exprimer leur statut social, de rejoindre une communauté ou d'appartenir à un groupe. L'adolescent tente de démontrer sa personnalité ou de l'extérioriser à travers son style vestimentaire.
Nombreuses sont les maladies respiratoires liées à la dégradation de notre environnement. La pollution de l'air, l'inhalation de poussières, de produits chimiques, entre autres, ont un impact considérable sur la santé humaine. Nos poumons y sont constamment exposés et deviennent ensuite de plus en plus sensibles.
Néanmoins, la mode est aussi déterminée par d'autres facteurs, pour ceux qui la suivent : un moyen d'affirmer son rang social, son groupe social, son pouvoir d'achat et sa personnalité ; ou bien pour les créateurs qui imitent, un moyen commode de gagner de l'argent et du succès.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les tendances se comptent aujourd'hui par dizaines, voire par centaines, en matière de prêt-à-porter, influencées non plus uniquement par les défilés, mais par les réseaux sociaux et les séries télévisées.
La mode est un fait social total puisqu'elle est simultanément artistique, économique, politique, sociologique… et qu'elle touche à des questions d'expression de l'identité sociale.
Effets environnementaux possibles de ces activités :
érosion / désertification; dégradation / destruction d'habitats sauvages; dégradation / destruction de terres humides; réduction de la biodiversité (organismes du sol, plantes, animaux sauvages);
En France, l'agriculture occupe 54t % du territoire et génère 20t % des émissions de gaz à effet de serre. Les modes de production ont parfois de lourdes conséquences sur l'environnementt : utilisation d'engrais et pesticides, dégradation des sols et des réserves en eau, forte consommation d'énergie...
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
La mode permet de rassembler des individus qui vont aller vers les mêmes désirs ou faire les mêmes choix. Elle véhicule des valeurs comme le changement, l'éphémère, le nouveau, le moderne, le dernier cri, l'original, le fortement médiatisé, l'élitisme, le luxe…
L'achat de vêtements de mauvaise qualité, qui sont rapidement jetés, augmente la production de déchets vestimentaires. De plus, les pratiques de lavage et de séchage des vêtements peuvent contribuer à la pollution, notamment par le rejet de microfibres synthétiques dans les eaux usées.
On lave moins souvent On l'a vu, à travers le lavage, nos vêtements synthétiques libèrent une grande quantité de fibres plastiques mais aussi des produits toxiques liés à la teinture. Ces substances, non filtrées par les stations d'épuration, s'écoulent dans les océans mettant en péril leurs écosystèmes.
En cumulant production + transport c'est 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an ! Un vêtement libère des microfibres de sa composition quand il passe à la machine, notamment les vêtements issus de fibres synthétiques. Chaque année c'est 500 000 tonnes de micro-plastiques qui finissent dans les océans.
Une pollution nettement plus élevée
Toujours selon cette même source, Zara a, l'an dernier, réalisé un nouveau record avec 621244 tonnes d'articles produits.
Parmi ses nombreuses vertus, la mode vestimentaire permet aux adolescents d'affirmer un rang social, l'appartenance à une communauté, à un groupe, ou constitue un moyen de les intégrer. A travers son style vestimentaire, l'adolescent essaye de s'identifier ou d'extérioriser sa personnalité.
Le fait de s'habiller serait une richesse qui permettrait de se situer par rapport à l'autre. Mais certains relèvent, dans le cas d'un style unique pour tout le monde, que cela permettrait de « se connaître autrement » par autre chose que l'apparence, faisant le lien avec la communication.