Les conséquences de la surpêche sont considérables : disparition de nombreuses espèces marins, bouleversement des écosystèmes et chaînes alimentaires, pertes d'emploi pour les petites structures de pêche…
La surpêche a des conséquences écologiques dramatiques : « L'extinction écologique causée par la surpêche dépasse tout autre perturbation généralisée d'origine humaine sur les écosystèmes côtiers, incluant la pollution, la dégradation de la qualité de l'eau, et le changement climatique anthropique » (Jackson, 2001) .
Les activités de pêche ont des effets directs sur les écosystèmes marins, en effet elles sont responsables d'une augmentation de la mortalité des espèces ciblées et des espèces non ciblées (aussi appelées, espèces non commerciales ou prises accessoires).
La surpêche est un problème mondial ayant plusieurs graves répercussions sociales, économiques et environnementales. Chaque jour, des milliards de personnes sur la planète dépendent du poisson et des fruits de mer comme source directe d'alimentation et moyen de subsistance.
Points clés. Le Chalutage de fond (traîner un filet sur le fond marin pour capturer des poissons et autres espèces aquatiques comme notamment des crevettes tropicales) constitue une importante source de revenu pour les pêcheurs et travailleurs du secteur des pêches dans le monde entier.
Les victimes de la surpêche et l'impact sur les écosystèmes
Certaines espèces sont victimes de leur succès : la morue de Terre-Neuve, le thon rouge ou encore la sardine qui ne bouche plus le port de Marseille. Le nombre de thons rouges a diminué de plus de 80 % en quelques décennies.
Définition de surpêche nom féminin
Pêche trop intensive compromettant les ressources de la mer.
POISSONS : le saumon de Norvège, la lotte ou baudroie, la sole, le rouget-barbet, le thon blanc ou germon, le merlu, le lieu jaune, le turbot, le rubot, la rascasse, et l'anchois.
L'industrie de la pêche laisse sous l'eau 640.000 tonnes de matériel par an. 10 % des matières plastiques qui polluent les mers sont originaires de la pêche. Après l'agriculture et ses intrants polluants, c'est au tour de l'industrie de la pêche de subir les foudres des ONG.
C'est ce que montre une étude publiée dans la revue scientifique PLOS One, le 18 septembre, qui conclut que la surpêche des prédateurs fragilise, du fait d'une réaction en chaîne, des récifs coralliens déjà sous pression de la pollution et du réchauffement des eaux.
Les principaux problèmes liés à la pêche industrielle sont : la souffrance des poissons et la surpêche. En effet , quand on les sort de l'eau ou si on les traine dans le fond lors du chalut, nous les faisons agoniser et ils meurent étouffés ou écrasés. C'est un fait ; les poissons souffrent et les espèces s'éteignent.
Celui-ci entoure l'Antarctique et est constitué d'une partie de l'Océan Indien, d'une partie de l'Océan Pacifique et enfin d'une partie de l'Océan Atlantique. La FAO estime que l'exploitation de l'océan austral a débuté vers 1790, avec un pic de pêche de phoques et de baleines en 1904.
Source précieuse de nutriments et de micronutriments essentiels pour des régimes sains et variés, les produits de la pêche et de l'aquaculture sont indispensables pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale.
Car les effets combinés du réchauffement, de la pêche intensive et de la pollution sont en train de détériorer gravement ce poumon de la planète – les océans produisent la moitié de l'oxygène que nous respirons.
La production halieutique est l'exploitation des ressources vivantes aquatiques. Elle regroupe les différents modes d'exploitation et de gestion (pêche, aquaculture) des espèces vivantes (végétales ou animales) exercés dans tous les milieux aquatiques (mer et eau douce).
selon les estimations, la pêche illégale et non réglementée représente entre 11 et 26 millions de tonnes, soit 12 à 28 % de la pêche dans le monde[6] près de 30 % des stocks halieutiques pêchés commercialement sont surexploités[7]
Les conséquences de la surpêche sont considérables : disparition de nombreuses espèces marins, bouleversement des écosystèmes et chaînes alimentaires, pertes d'emploi pour les petites structures de pêche…
Les puissances telles que l'Inde, la Chine, les États-Unis ou la France, cherchent à protéger leurs intérêts commerciaux et à pérenniser la stabilité sur ce territoire.
Seule une fraction d'entre eux sont abattus sans cruauté. Dans bien des élevages piscicoles, la méthode d'abattage classique consiste à sortir les poissons de l'eau et à les laisser se « noyer » lentement à l'air libre (par asphyxie).
En effet, la pêche industrielle se doit d'être rentable, ce qui inciterait à la surpêche. Avec l'aide des nouvelles technologies, les quantités pêchées sont plus importantes et ce de manière régulière, ce qui réduit et fragilise le renouvellement des populations de poissons. Vers une pêche durable ?
La surexploitation des ressources halieutiques est, dans un premier temps, un risque majeur de réduction des stocks d'espèces, visées ou non, et de destruction par effet indirect de l'écosystème marin.
Les débarquements et les efforts sont ventilés par zone pour la pêche industrielle; en pêche artisanale elles sont extrapolées par région puis sommées par zone.