L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents. Le phénomène peut être lent et passer relativement inaperçu. Il peut aussi se produire à un rythme alarmant et causer alors de lourdes pertes de terre arable.
Outre la dégradation de la qualité de l'eau, la perte de sols par érosion hydrique est dommageable aux cultures agricoles. Le renouvellement naturel du sol étant très lent, la perte annuelle de plusieurs tonnes de sols dans une parcelle menace sa productivité, parfois même à court terme.
La terre devenant plus aride, elle se dégrade. Cela favorise les sécheresses, les incendies, la désertification, ainsi que la pollution de l'air par la mort des plantes et des arbres absorbeurs des gaz atmosphériques, responsables du changement climatique.
L'érosion des côtes s'aggrave avec le changement climatique qui accentue la montée des eaux et modifie le régime des tempêtes. En cause : La dilatation de l'océan. Comme la température de la mer s'élève, les molécules d'eau prennent plus de place, la mer se dilate et son niveau s'élève.
L'érosion joue un rôle dans le fonctionnement des milieux aquatiques. Elle permet en effet une “réponse” du milieu aux modifications de son hydrologie ou de sa morphologie, pour retrouver une situation d'équilibre. L'érosion perdure tant que le milieu n'a pas atteint cette stabilité.
L'adoption de certaines pratiques de conservation, comme les cultures intercalaires, la mise en place de bassins de rétention d'eau et la construction de terrasses peuvent permettre de réduire l'érosion des sols.
La manière la plus efficace de lutter contre l'érosion hydrique des sols est de favoriser le phénomène d'infiltration pour limiter le ruissellement. Pour les sols cultivés, diverses pratiques culturales peuvent être mise en œuvre par les agriculteurs pour augmenter l'irrégularité du sol et limiter le ruissellement.
L'érosion peut avoir différentes conséquences. En emportant la couche supérieure du sol, riche en nutriments, elle peut par exemple réduire la fertilité de certains sols. L'érosion peut aussi entraîner la destruction de certains habitats naturels, ce qui affecte la faune et la flore.
Des contrôles efficaces de l'érosion gèrent le ruissellement de surface et sont des techniques importantes pour prévenir pollution de l'eau, perte de sol, perte d'habitat faunique et les pertes foncières.
Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
Le surpâturage a souvent pour conséquence l'érosion du sol, la destruction de la végétation et d'autres problèmes liés à ces processus, comme le tassement du sol. Or les racines se développent moins bien dans un sol tassé. L'ensemble des processus conduisent souvent à une situation de désertification.
La dégradation des sols peut avoir diverses origines : salinisation et carbonatation, engorgement, compaction par le piétinement ou la motorisation, lessivage des colloïdes ou des éléments solubles dans les eaux de drainage, minéralisation des matières organiques (MO) et squelettisation par érosion sélective des ...
La déforestation accroît la vulnérabilité des zones urbaines à la sécheresse, aux feux, aux inondations, à l'écoulement, aux glissements de terrains, à la sédimentation dans les barrages et les réservoirs, aux polluants et aux maladies.
Les roches se décomposent sous l'action d'agents atmosphériques : la température et la pluie. Les variations de température et d'humidité provoquent en elles des dilatations et des contractions dues à des alternances de gel et de dégel ou à des variations de la teneur en eau.
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
La reforestation, outil efficace de lutte contre la désertification. Les arbres font obstacle au vent qui charrie le sable, accroissent la fertilité du sol et contribuent à sa meilleure humidification. Il est donc nécessaire de replanter des arbres en cas de désertification, une opération qui a un coût.
La meilleure méthode est de mélanger au sol le compost, les matières organiques, le fumier ou l'engrais chimique juste avant la plantation, puis de mettre un peu de ce mélange au pied des plantes environ toutes les deux semaines, jusqu'à la récolte. Engrais local riche en azote. Engrais local riche en phosphore.
Les principaux agents d'érosion sont l'eau, le vent, la glace et la gravité, et chacun agit de plusieurs façons.
La lutte contre l'érosion éolienne s'organise à deux niveaux; d'une part réduire la vitesse du vent à la surface du sol, et d'autre part, augmenter la cohésion du matériau face à cette agression. L'apport de matières organiques dans les horizons superficiels du sol améliore sa structure.
Habiller son sol d'un couvert végétal ou d'un paillage (branchages, résidus de tonte, …), l'enrichir d'un engrais organique en compostant des déchets de cuisine ou laisser les feuilles mortes tombées au sol, sont autant de solutions accessibles pour répondre aux besoins nourriciers de la faune du sol.
Les techniques pour améliorer la conservation des sols sont entre autres la rotation des cultures, les cultures de couverture et la plantation de brise-vents qui affectent à la fois l'érosion et la fertilité. Lorsque les plantes, en particulier les arbres, meurent, elles se décomposent et deviennent une partie du sol.