Le stress adapté Mais engager ainsi toute cette énergie n'est pas sans conséquence physiologique car cela est très coûteux pour l'organisme ; cela provoque souvent une très grande fatigue, des douleurs musculaires, la sensation d'être « dans le coton », des difficultés de concentration et de mémorisation, etc.
Selon la demande et ses capacités à la satisfaire l'enfant va se sentir « capable » ou « incapable ». Le stress génère un niveau d'activité émotionnelle incompatible avec le travail scolaire. En état de stress élevé, les émotions envahissent la pensée de l'enfant et le submergent.
La panique et la perte de ses moyens face à un devoir ou un examen. Le décrochage scolaire. Des difficultés de concentration. Des troubles de l'apprentissage ou physiques (maux de tête, maux de ventre, nausées, …) qui peuvent, s'ils ne sont pas traités, provoquer anxiété et dépression.
Pendant une période de stress intense, des symptômes physiques peuvent apparaitre : pâleur, tremblements, sueur abondante, malaise, boule dans la gorge, serrement à la poitrine, noeud à l'estomac, spasmes digestifs, extrémités froides.
Le stress à l'école peut également provenir d'une mauvaise expérience, une relation tendue avec un enseignant jugé trop sévère, des difficultés à s'intégrer dans la classe, la peur d'être interrogé, de mal faire… L'école en elle-même peut aussi être perçue comme source de stress.
Le « mauvais stress » rend malade, mène à l'échec et reste un signe de mal-être important à prendre en compte. En laissant la situation dégénérer, l'enfant ne voudra même plus aller à l'école quand il aura un contrôle. L'appréhension pourra le pousser jusqu'à la phobie scolaire et la dépression.
Faire des exercices de respiration calme tous les jours peut aider à prévenir les sentiments d'anxiété. Lorsque nous sommes stressés, ralentir notre respiration peut favoriser la détente. Les élèves peuvent faire des exercices de respiration n'importe où et n'importe quand.
Chacun d'entre nous réagit différemment lorsque confronté à une situation nouvelle ou demandante. On peut classer les signes de stress en quatre grandes catégories : les réactions physiologiques, cognitives, émotionnelles et comportementales.
En compromettant l'ensemble de la réponse immunitaire, le stress chronique peut potentiellement nous rendre malade, en réduisant notre capacité à nous défendre.
L'épuisement se répercute sur les organes et le système immunitaire. L'organisme devient alors un terrain propice au développement de certains troubles : syndrome métabolique, risques cardiovasculaires, troubles anxieux, dépression, etc[6].
Passage dans la classe supérieure, redoublement, changement d'établissement, année du baccalauréat ; ces situations engendrent du stress chez certains enfants. Pour se préparer au mieux à la reprise, il est essentiel pour eux de déstresser avant la rentrée scolaire.
La première solution face à la phobie scolaire est de communiquer avec son enfant. Entretenir une relation de confiance avec votre enfant, l'écouter et lui poser des questions sur sa vie à l'école vous permet de détecter les failles, les blocages et les angoisses qui accompagnent ses journées scolaires.
La phobie scolaire est un trouble affectant les enfants en âge d'aller à l'école qui, en raison d'une anxiété, d'une dépression ou de facteurs sociaux, refusent d'aller à l'école car cela engendre un stress. qui se caractérise par la simulation de maladies et l'invention d'excuses pour ne pas aller à l'école.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus.
De nombreux travaux de neurosciences montrent qu'une exposition à un stress chronique affecte l'hippocampe, le siège de la mémoire et des émotions. Une neurotoxicité qui explique les troubles de mémoire chez les dépressifs.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
Stress aigu : phase d'alarme
Le cerveau est stimulé et induit la libération d'adrénaline par des glandes situées au-dessus des reins, les surrénales. Cette hormone favorise l'afflux de sang et d'oxygène vers les muscles, l'organisme se prépare ainsi à réagir face à l'agresseur.
Il est conseillé de l'accompagner et de le rassurer plutôt que d'éviter certaines situations. On doit bâtir l'estime de soi des enfants tous les jours. Plus les enfants se sentiront confiants et capables de réussir, plus leur niveau d'anxiété risquera de diminuer.
Lorsque l'élève est agité, après la récréation par exemple, incitez-le à faire une activité pour se détendre comme coucher la tête sur son bureau et fermer les yeux, se mettre des écouteurs sur les oreilles, faire quelques exercices d'étirements ou bâiller, écouter de la musique calme, prendre quelques respirations ...
Selon l'APA, 59 % des ados se disent stressés par la difficile conciliation entre leurs nombreuses activités (scolaires, sportives, familiales). L'anxiété des jeunes est étroitement liée aux transformations physiques, mentales, aux bouleversements hormonaux qui interviennent lors de cette période charnière.
Encouragez-le à faire des jeux vigoureux, afin qu'il évacue ses tensions, son agressivité. Cherchez avec lui les jeux qu'il pourrait faire à l'intérieur de la maison. Incitez-le à communiquer avec ses amis, par téléphone, par Internet.