une dégradation du sommeil. Il devient peu réparateur, souvent trop court avec des réveils précoces, des insomnies ou au contraire un besoin de dormir longtemps avec des hypersomnies ; une agitation ou au contraire un ralentissement psychomoteur ; une réduction de l'énergie ou une fatigabilité anormale.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Quels sont les principaux symptômes de la dépression ? Les symptômes de la dépression sont multiples : une humeur dépressive, pénible, douloureuse, envahissante, une perte d'intérêt et de plaisir, une vision négative de soi, du monde, du futur.
Selon les données de différentes études, la dépression peut affecter le cortex préfrontal du cerveau, qui est responsable du raisonnement, de la concentration et d'autres fonctions exécutives. En d'autres termes, les personnes souffrant de ce trouble peuvent être affectées par un manque constant de concentration.
Il s'agit d'une fatigue importante au niveau psychologique, de laquelle il est difficile de se relever (surtout seul), ou de sentiments de tristesse et de mélancolie.
Qu'est-ce que la dépression ? La dépression appelée dans le langage courant « dépression nerveuse » ne désigne pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie psychique. Elle se caractérise par des perturbations de l'humeur (tristesse, perte de plaisir).
Au niveau comportemental, les études font état, dans la dépression, d'une diminution de la reconnaissance des expressions faciales positives ainsi que d'une augmentation de la reconnaissance des expressions négatives, notamment la tristesse.
Une étude récente a mis en lumière la présence d'altérations neurocognitives chez les patients dépressifs et chez les cas témoins. Les principaux déficits se trouvent au niveau de la mémoire, de l'inhibition, de l'attention partagée et des fonctions exécutives.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
Pour sortir de la dépression, la première chose à faire est d'admettre que cet état dans lequel on se trouve n'est pas normal. Il ne faut surtout pas en avoir honte et ne pas hésiter à en parler autour de soi, car l'acceptation est la base de la guérison.
Le traitement de la dépression par la psychothérapie. La psychothérapie est recommandée, quel que soit le type de dépression. Elle fait régresser les symptômes dépressifs, diminue la fréquence des récidives ou conduit à la rémission durable.
Lorsque la dépression devient une véritable pathologie nerveuse, elle se manifeste chez le patient sous forme d'épisode dépressif caractérisé. Il ne s'agit plus de déprime passagère lorsqu'il présente des symptômes quotidiens ou presque tous les jours, pendant au minimum deux semaines.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
Le houblon, un antidépresseur naturel puissant
Plusieurs médecines du monde associent cette plante anxiolytique à certains bienfaits qui agiraient sur les troubles du sommeil et de l'anxiété, le manque d'appétit, l'agitation, les problèmes digestifs, les troubles intestinaux ainsi que l'arthrite.
On retrouverait ainsi chez le sujet dépressif une lymphopénie, une augmentation du ratio CD4/CD8, ainsi qu'une diminution de la fonction immunitaire de type cellulaire [12, 28].
La dépression, pathologie cérébrale
Tout comportement, toute émotion, tout changement d'humeur se traduit sur l'écran de l'I.R.M. par des modifications en temps réel de ces transformations. On peut visualiser l'activité normale d'un cerveau et a fortiori les manifestations pathologiques.
Si une personne commence vraiment à se remettre d'une dépression, elle a tendance à se sentir moins triste, moins irritable, à penser plus clairement ou à se sentir moins fatiguée. Vous vous sentez plus productif : un autre signe de guérison de la dépression peut venir des habitudes quotidiennes.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés.
Elle débute le plus souvent entre 20 et 30 ans, avec alternance d'épisodes dépressifs et accès d'excitation euphorique (épisodes maniaques). Au fil du temps, les épisodes aigus maniaques ou dépressifs deviennent de plus en plus sévères, prolongés et rapprochés. Les intervalles entre les accès raccourcissent.
Les réponses avec le Dr Florian Ferreri, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine (Paris) : "L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires.
Toutefois, selon l'article L461-1 du Code de la sécurité sociale, cette reconnaissance est possible s'il est établi que la dépression est directement et essentiellement causée par le travail de la victime et qu'elle entraîne une incapacité permanente évaluée à un taux de 25 % ou plus ou le décès du salarié.
La clé pour amener une personne triste ou déprimée à exprimer ses sentiments est précisément de l'écouter sans jugement. C'est-à-dire que même si vous pensez pouvoir apporter une solution à leurs problèmes, en réalité, il vaut mieux les écouter sans donner de conseils qu'ils ne demandent pas.