Les charges sociales patronales sont dues par toutes les entreprises industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à partir du moment où elles emploient des salariés. Il s'agit des cotisations maladies, accidents du travail, familiales, vieillesse, maladie, chômage, formation professionnelle.
Les cotisations et contributions obligatoires (maladie, vieillesse, allocations familiales, CSG et CRDS) sont calculées en 2 temps : d'abord, une estimation est faite sur les revenus professionnels de l'avant-dernière année (cotisation provisionnelle).
Pour la part patronale, les taux pour 2022 de la cotisation vieillesse plafonnée s'élèvent à 8,55%, ceux pour la cotisation vieillesse déplafonnée atteignent 1,90%.
Le montant des charges patronales s'élève entre 25 et 42 % du salaire brut, soit 54 % du salaire net.
Lorsqu'on parle du coût d'un salaire chargé, on parle donc du coût global du salarié pour l'employeur. La méthode de calcul du salaire super-brut = salaire net + cotisations sociales salariales + cotisations sociales patronales.
Le montant des charges patronales dans le cas général représente donc 42 % du salaire brut. Les cotisations sociales salariales et patronales s'élèvent à 62 % du traitement brut ou 82 % du salaire net. Qu'en est-il si l'on rémunère un salarié 4000 euros brut /mois ? Coût pour l'entreprise : 5 674 €.
Le taux des charges patronales est d'environ 42% du salaire brut. Exemple :Pour un salaire de 2000 euros brut, le calcul est donc 2000 x 42 / 100 soit 840 euros de charges patronales.
La SAS ou société par actions simplifiée, ou son équivalent unipersonnel SASU, permet au dirigeant et président de bénéficier de l'exonération de charges sociales. Cela est, par ailleurs, l'un des avantages du régime fiscal d'impôt sur le revenu sur le régime social de l'entreprise.
En règle générale, elles s'élèvent à environ 42 % du montant du salaire brut. En revanche si le salaire est inférieur à 1,6 fois le SMIC, soit 2 686,32 € brut mensuel au 1er août 2022, l'employeur aura droit à la réduction générale des cotisations patronales plus couramment appelée réduction Fillon.
Vous contribuez financièrement au système de Sécurité sociale, qui garantit en retour vos prestations de base. Les règles de l'assurance maladie (remboursements) et de la retraite de base sont fixées par les pouvoirs publics selon les principes de solidarité et d'effort contributif de tous en fonction de vos revenus.
Le coût de cette protection sociale
Dans le cas d'un salarié cadre d'entreprise, les cotisations sociales salariales et patronales représentent en moyenne 75 % de son salaire brut. Si vous êtes travailleur indépendant, elles correspondent environ à 45 % de votre rémunération nette ou de votre bénéfice.
Pour calculer les charges sociales totales, il faut additionner les charges salariales (22 % du salaire brut ou 28 % du salaire net) et patronales (entre 25 % à 42 % du salaire brut ou 54 % du salaire net). Elles sont égales à 62 % du salaire brut (ou 82 % du salaire net).
C'est l'employeur qui doit verser les cotisations et contributions (part salariale et part patronale confondues) aux organismes de recouvrement : Urssaf : Urssaf : Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales si le salarié relève du régime général de sécurité sociale.
Le paiement des cotisations sociales au régime général
Payées par l'employé et le salarié, les cotisations sociales au régime général comportent la part patronale (entre 25 et 42 % du salaire brut en 2021) et la part salariale (environ 22 % du salaire brut en 2021).
Toute personne travaillant en France doit être rattachée à un régime de protection sociale obligatoire et cotiser proportionnellement à ses revenus, quel que soit son état de santé ou sa situation économique.
La CSG et la CRDS sont dues au titre des revenus d'activité et de remplacement par tous les salariés qui sont à la fois : considérés comme domiciliés en France pour l'établissement de l'impôt sur le revenu ; à la charge d'un régime obligatoire français d'assurance maladie.
La base de cotisation est composée de : Salaire brut abattu de 1,75% La part patronale des régimes de prévoyance, de frais de santé et de retraite supplémentaire. Les éléments de rémunération spécifiquement soumis à CSG/CRDS (part de certaines indemnités de rupture, intéressement, …)
votre retraite de base s'élèvera à 1 500 € bruts (50 % de la moyenne de vos 25 meilleures années) ; votre retraite complémentaire, si vous avez acquis par exemple 5 500 points, s'élèvera à 7 062,55 € par an, soit 589 € bruts par mois.
La meilleure des stratégies consiste à travailler sur la façon dont vous vous rémunérez. Vous devez prendre en compte, non seulement, le montant de votre rémunération, mais également votre statut social salarié ou non salarié (TNS), ainsi que la nature juridique de votre société. Tout découle de ces choix.
Le total chargé, c'est-à-dire la somme qu'un employeur doit réellement dépenser pour employer un salarié se calcule de la manière suivante : salaire brut + cotisations patronales – cotisations salariales = total chargé.
Calculer le taux moyen des charges salariales
Le taux moyen des charges salariales est estimé à 22% du salaire brut. Exemple : Pour un salaire de 1500 euros brut, le calcul est donc 1500 x 22 / 100 = 330 euros. 330 euros de charges salariales.
Si son contrat n'est pas renouvelé, il doit chercher un nouvel emploi. Pour l'employeur, les inconvénients du CDD concernent surtout : Le coût plus élevé du CDD comparé au CDI. En effet, l'employeur doit payer une prime de précarité à la fin du CDD.