La critique la plus largement adressée au connectivisme est celle de son statut de théorie de l'apprentissage : en intégrant des éléments du behaviorisme, du cognitivisme et du constructivisme et en examinant leurs limites à l'aune de la révolution numérique, ce courant apparaît moins comme une théorie qu'une approche ...
Un autre bénéfice du connectivisme réside dans la valorisation de l'engagement et de l'implication de l'apprenant, tout en permettant un suivi permanent et une rétroaction immédiate éventuelle de la part du tuteur.
Principes du connectivisme. Un aspect du connectivisme est l'utilisation d'un réseau composé de nœuds et de connexions comme métaphore centrale de l'apprentissage. Dans cette métaphore, un nœud est tout ce qui peut être connecté à un autre nœud : informations, données, sentiments, images, etc.
Selon la théorie de Gagné, « l'apprentissage est influencé par des événements internes (motivation) et externes (rétroaction donnée par une personne externe, l'enseignant) ». Autrement, l'apprentissage nécessite les deux types de motivation : extrinsèque et intrinsèque.
Les limites : Le modèle cognitiviste a une limite importante, liée au fait qu'un matériel bien structuré n'est pas suffisant pour assurer un apprentissage. La motivation des élèves est un facteur déterminant puisqu'il fournit l'énergie nécessaire pour effectuer les apprentissages.
Le cognitivisme est une des grandes théories de l'apprentissage, visant à expliquer le processus cognitif de l'individu lorsqu'il apprend quelque chose. Le cerveau de l'apprenant y est considéré comme un super-ordinateur : il reçoit de multiples informations puis les traite, les assimile et les classe.
Ainsi, comme nous venons de le voir, la pédagogie actuelle repose sur cinq grands courants pédagogiques (transmission, béhaviorisme, cognitivisme, constructivisme, socioconstructivisme) qui sont encore d'actualité.
La théorie sociale cognitive (TSC, ou SCT en anglais), ou théorie sociocognitive, utilisée en psychologie, éducation et communication, pose qu'en partie l'acquisition de connaissances d'un individu peut être directement liée à l'observation d'autrui dans le cadre des interactions sociales, des expériences, et en dehors ...
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
La théorie du behaviorisme en bref
Appliqué à la pédagogie, le behaviorisme considère qu'apprendre consiste à transmettre des savoirs, en renforçant des comportements via des stimulis positifs (récompenses) ou négatifs (punitions) qui vont conditionner l'apprenant à donner de bonnes réponses.
Le béhaviorisme ou comportementalisme est un paradigme de la psychologie scientifique selon lequel le comportement observable est essentiellement conditionné soit par les mécanismes de réponse réflexe à un stimulus donné, soit par l'histoire des interactions de l'individu avec son environnement, notamment les punitions ...
Le fondateur du cognitivisme :
Le courant pédagogique cognitivisme de Jean Piaget et la théorie de la croissance cognitive de Jérôme Bruner étaient deux théories influentes dans le cognitivisme en psychologie. Jean Piaget était un psychologue suisse et le créateur des études cognitives.
Qui est le père du cognitivisme ? La mise en retrait du courant behavioriste s'est accompagné de la montée en force de plusieurs courants cognitivistes notamment théorisés par Jean Piaget et Jerome Bruner.
Limites: trop axé sur l'organisation des connaissances plutôt que sur le concept de contacte dans le cadre les connaissances doivent être utilisées.
Comenius , le père de la didactique moderne . Le philosophe tchèque a combattu le système médiéval , a préconisé l'enseignement de « tout à tous » et a été le premier théoricien de respecter l'intelligence et les sentiments de l'enfant .
Mais c'est Socrate (Vème siècle avec J. -C) qui est donné comme la figure tutélaire de la naissance de la pédagogie.
Le rôle de l'enseignant est de faciliter l'apprentissage en aidant les élèves à apprendre à apprendre. Berger et Thomas Luckmann sont les fondateurs du constructivisme. Cette théorie croit que toute connaissance humaine est de nature sociale. Par conséquent, elle nécessite une interaction avec d'autres personnes .
Fondée par Kurt Lewin, la théorie cognitive consiste à montrer que la perception qu'ont les individus sur les évènements constitue ce qui pèse le plus sur leurs comportements, démontrant ainsi que les constructions mentales influent sur les conduites des individus.
Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme. La notion de cognition y est centrale.
Plus généralement, la psychologie cognitiviste a « pour objet de reconstituer et de décrire les différents processus internes, de nature psychologique, que l'on suppose à l'origine des conduites » (Launay M., Psychologie cognitive, 2004, p. 18).
Donc, le béhaviorisme étudie la façon dont les comportements visibles et concrets sont acquis, alors que le cognitivisme analyse le fonctionnement des connexions complexes et invisibles qui régissent l'esprit humain.
Une origine plus profonde
La psychologie cognitive est aussi née grâce aux écoles et aux débats antérieurs en matière de traitement de l'information, de perception, de mémoire, etc. Longtemps, l'introspection a été l'unique moyen d'accès à la compréhension du traitement des informations par le cerveau.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage fondée sur l'idée que la connaissance est construite par l'apprenant sur la base d'une activité mentale. Les apprenants sont considérés comme des êtres actifs cherchant à donner du sens et des significations à ce qu'ils perçoivent à partir de leurs expériences.
"La psychologie cognitive considère que l'apprentissage est un processus actif et constructif". Selon la conception cognitive, le sujet joue un rôle primordial dans l'apprentissage. Non seulement il doit être actif mais il doit être constamment conscient de ce qui se passe à l'extérieur et à l'intérieur de lui.