Deux méthodes d'amortissement bien connues (amortissement linéaire et amortissement dégressif) permettent de calculer cette dépréciation.
Donc : Amortissement annuel de la fourgonnette = (50 000 - 5000) ÷ 15 = 3 000. Autrement dit, 3 000 € est le coût annuel (ou dépréciation) de cet actif. La méthode de calcul que nous avons utilisée ici est appelée “méthode d'amortissement linéaire” (même pour une dépréciation).
D'une part, l'amortissement linéaire consiste à répartir de manière égale la perte de valeur des immobilisations de façon constante sur la durée de vie de celui-ci. D'autre part, l'amortissement dégressif permet aux entreprises d'appliquer un coefficient fiscal au taux linéaire.
Toutefois, en règle générale : L'amortissement linéaire est utilisé pour l'amortissement de biens ayant une durée d'utilisation relativement longue. Celui-ci va permettre d'améliorer le résultat de l'entreprise les premières années d'amortissement. L'amortissement dégressif a tendance à favoriser les investissements.
L'amortissement dégressif ne peut s'appliquer qu'à des biens ayant la nature de « biens d'équipement » appartenant à des entreprises industrielles, commerciales, artisanales, agricoles ou libérales. Il est ouvert aux biens non-usagés ayant une durée d'amortissement d'au moins 3 ans.
Calcul selon la méthode de l'amortissement linéaire
L'amortissement linéaire consiste à répartir de manière égale la perte de valeur des immobilisations de manière constante sur la durée de vie de ce dernier (il s'agit de la durée réelle d'utilisation telle qu'elle a été définie par l'entreprise).
L'amortissement comptable désigne la comptabilisation des charges d'immobilisation. Ces charges représentent la dépréciation des éléments d'actif amortissables sur leur durée de vie utile. Les principaux éléments d'actif amortissables sont les immobilisations corporelles (machines, équipements, bâtiments, etc.)
Dépréciation = valeur nette comptable – valeur d'usage
La dépréciation ne doit être constatée dans les comptes de l'entreprise que si son montant est significatif, cela signifie que l'écart entre la valeur actuelle du bien et sa valeur nette comptable doit être notable.
La dépréciation des immobilisations
Pour enregistrer une dépréciation, vous devez : débiter le compte 681600 - Dotation aux dépréciations des immobilisations (valeur perdue) ; créditer le compte d'immobilisation concerné (même valeur).
Une dépréciation se définit par la perte de valeur d'un actif du patrimoine d'une entreprise. Elle peut concerner différents postes comme les stocks, les immobilisations ou encore les créances clients. Elle nécessite l'enregistrement d'une dotation aux dépréciations à la clôture du bilan comptable.
L'amortissement linéaire : définition
L'amortissement linéaire consiste à amortir le matériel d'une manière constante sur toute sa durée d'utilisation. C'est donc une constatation comptable de la dépréciation d'un bien, basée sur une méthode de calcul dont le montant des annuités est constante.
L'annuité, c'est la somme d'argent versée par l'emprunteur chaque année afin de rembourser une dette. Cette somme comprend le remboursement d'une partie du capital (amortissement), mais également des intérêts, tels que définis lors de l'établissement du prêt.
Si l'annuité d'amortissement comptabilisée est inférieure à l'annuité normale, aucun complément d'amortissement ne peut être admis en déduction au titre de l'exercice. L'entreprise perd définitivement le droit de déduire fiscalement les amortissements ainsi différés.
Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
Il existe trois grandes catégories d'immobilisations : les immobilisations corporelles, les immobilisations incorporelles et les immobilisations financières.
Du point de vue comptable, l'amortissement est la constatation de la consommation des avantages économiques attendus des immobilisations de l'entreprise, c'est à dire la constatation de la perte que subit la valeur des immobilisations qui se déprécient avec l'usage et le temps.
Pour le fisc, seulement trois modes d'amortissement sont autorisés : linéaire, dégressif et exceptionnel. En comptabilité, l'amortissement économique peut être le mode linéaire ou l'amortissement en fonction des avantages économiques consommés.
L'amortissement constant est un mode d'amortissement particulier, qui propose de rembourser chaque mois une part fixe de capital et une part variable d'intérêts. Les intérêts étant calculés sur le capital restant dû, ils diminuent donc à chaque échéance pendant toute la durée de remboursement du prêt.
Une méthode de calcul simple consiste à diviser le nombre 100 par la durée d'utilisation et à multiplier le montant par le coefficient. Par exemple, pour un bien que l'on souhaite amortir sur 5 ans, le calcul s'effectue ainsi : (100/5) x 1,75 = 35%. Le taux d'amortissement dégressif est donc de 35 %.
Sont exclus du bénéfice de l'amortissement dégressif les biens qui étaient déjà usagés au moment de leur acquisition par l'entreprise ainsi que ceux dont la durée normale d'utilisation est inférieure à trois ans.