Dès les premiers siècles de la chrétienté, les différences se font sentir entre les Eglises d'Orient et d'Occident: les uns observent le rite grec-byzantin, les autres le rite latin, et chacun revendique la vraie doctrine, en particulier sur la nature de la Trinité (Père, Fils et Esprit-Saint).
Les différences les plus notables sont les suivantes: Pendant la liturgie, les Catholiques prient debout ou à genoux, alors que les Orthodoxes restent debout ou assis. Les chants sont compris comme prière à part entière et sont omniprésent dans les célébrations de la divine liturgie orthodoxe.
Les chrétiens d'Orient ne forment pas un groupe homogène. Ils appartiennent à différentes confessions chrétiennes : les Églises antéchalcédoniennes (anciennement nommées « orthodoxes orientales »), l'Église orthodoxe, l'Église catholique et, plus rarement, diverses Églises protestantes.
Qu'on les appelle assyriens, syriaques, araméens, chaldéens, ou assyro-chaldéens, ces chrétiens ont une langue commune, l'araméen.
Schisme de 1054. Le schisme de 1054 désigne en principe la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l'Église de Rome (Occident) et l'Église de Constantinople (Orient). Au XIe siècle, les relations entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome étaient très tendues depuis déjà deux siècles.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l'Immaculée conception chez les Catholiques n'est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
En 424, un synode [2] affirme que l'évêque de Ctésiphon (la capitale de l'Empire sassanide) est le chef de l'Église d'Orient, et donc l'égal des patriarches dont il va d'ailleurs prendre le titre : il sera même appelé le catolicos – patriarche, autrement dit le « patriarche général ».
1. Qui est propre à l'Orient, à ses régions, à ses peuples. V. aussi extrême-oriental.
La majorité des chrétiens irakiens appartient à l'Église catholique chaldéenne et représente 600 000 personnes.
La religion orthodoxe est une religion chrétienne orientale qui s'est séparée de la religion chrétienne occidentale (romaine ou catholique), il y a environ mille ans. La grande majorité des peuples slave se sont alors ralliés à l'Église d'Orient dont le siège était à Constantinople.
Soins et aide sociale : dispensaires, hôpitaux, maisons d'accueil... Objectif : aider les chrétiens d'Orient à rester dans leur pays d'origine où ils vivent depuis 2000 ans. Par leur engagement au service de tous, ils sont des acteurs de paix dans des contextes de grandes mixités religieuse et sociale.
1La population du Liban se partage entre deux grandes communautés : chrétienne (maronites, grecs orthodoxes, grecs catholiques, protestants, syriaques, jacobites...) et musulmane (sunnites, shî'ites et druzes2).
Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (avec sa branche évangélique), représentant respectivement 51 %, 11 % et 38 % du total des chrétiens en 2017.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Il provient aussi du Latin Occidens (ou encore Occidentis) qui est le participe passé de Occidere qui signifie : tomber à terre. (sous entendant "sol", le Soleil). Les Latins ne disaient donc pas "un lever de Soleil" mais plutôt "un Orient". De même pour le coucher de Soleil, ils disaient "un Occident".
Les chrétiens orthodoxes et catholiques, séparés par un schisme millénaire. La séparation entre les chrétiens d'Orient et d'Occident, devenus orthodoxes et catholiques, repose sur des questions théologiques complexes mais aussi sur des dissensions politiques profondes.
Les Coptes sont aujourd'hui les habitants chrétiens d'Égypte. La très grande majorité des coptes sont membres de l'Église copte orthodoxe dirigée par un primat, mais il existe aussi depuis le XIX e siècle une Église catholique copte, ainsi qu'une Église évangélique copte.
Le rouge, en liturgie, se réfère à l'Esprit saint, à la passion du Christ et aux martyrs. Le rouge fut la couleur du deuil liturgique jusqu'au XV e siècle; le pape seul en a conservé l'usage et il le prend aussi, au lieu du violet, pour les temps de pénitence.
Selon des chiffres du Pew Research Center de 2016 2, plus de 65 % des Ukrainiens adhèrent en effet au christianisme orthodoxe (ce que l'on appelle également les « Églises des Sept Conciles », qui sont séparées de Rome depuis le schisme d'Orient de 1054), et un peu moins de 9 % au catholicisme.
Au Moyen-Âge, la période des croisades, pour la plupart, appuyées par le soutien de l'Église catholique, va confirmer la tendance de séparation entre occidentaux et orientaux, lorsqu'en 1204, les colonnes de forces croisées attaquent et pillent Constantinople, Sainte Sophie est notamment profanée.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
LA SAINTE BIBLE LOUIS SEGOND 1910 - DOREE.