Elles peuvent être rattachées à plusieurs formes d'urbanisation (Bailly, 1973 ; Allain, 2004) : l'extension en continuité de l'urbain ancien (étalement), le remplissage des espaces vacants (densification), et la création de nouvelles zones bâties isolées (
Il se manifeste par une augmentation continue de la population des zones urbaines, et, logiquement, par l'extension physique des agglomérations. Le niveau d'urbanisation d'un territoire (région, pays, continent…)
L'urbanisation, c'est-à-dire le phénomène de concentration de la population dans les villes, est donc un phénomène d'une ampleur extraordinaire. Mais surtout, c'est un phénomène qui, à l'échelle mondiale, n'a pas fini d'augmenter.
Avenue, route, jardin, square, ce sont autant de lieux urbains qui peuvent porter le nom d'espaces publics. Ce sont tous des espaces ouverts et sans restriction d'accès. Le trottoir est un des espaces publics les plus dynamiques en termes d'échanges et de représentativités.
L'urbanisation est un processus de création et de développement des villes, où les activités économiques principales sont l'industrie, le commerce et le service et un processus du passage du mode de vie rural au mode de vie urbain.
Le rapport indique que l'urbanisation a contribué à la croissance économique, qu'elle a également contribué aux défis environnementaux et socio-économiques, y compris le changement climatique, la pollution, les embouteillages, et la croissance rapide des bidonvilles.
Près d'un habitant sur cinq est au chômage et la part des jeunes et des étrangers est plus élevée. Ces quartiers ont souvent des taux d'équipements et de services publics inférieurs aux taux par habitant relevés dans les villes centres, voire dans certains territoires ruraux.
L'ensemble formé par les trois espaces (ville-centre, banlieue et couronne périurbaine) est appelé aire urbaine.
Une aire urbaine est un espace continu qui se compose d'une ville-centre, de ses banlieues immédiates (formant le pôle urbain) et d'une couronne périurbaine.
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
La paternité de l'urbanisme est attribuée au Catalan Idelfonso Cerda qui publie, en 1867, un ouvrage intitulé La théorie générale de l'urbanisation.
Cette transformation urbaine s'accompagne d'inégalités grandissantes : La gentrification des centres villes et la ségrégation se manifestent par l'existence de quartiers et de ghettos dans les pays développés, puis de bidonvilles dans les pays en développement.
Aujourd'hui, 56 % de la population mondiale, soit 4,4 milliards d'habitants, vivent en ville. Cette tendance va se poursuivre : d'ici 2050, avec le doublement du nombre actuel de citadins, pratiquement sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain.
Une urbanisation bien gérée améliore sensiblement la croissance et la qualité de vie, pour tous. L'inverse est vrai. Mal gérée, l'urbanisation entrave non seulement le développement, mais elle favorise aussi l'essor des taudis, de la criminalité et de la pauvreté.
L'urbanisme est la réflexion théorique sur les formes urbaines et l'application pratique de cette réflexion dans l'espace. La planification urbaine est le contrôle de l'urbanisation par le pouvoir politique, urbanisation étant entendue au sens ici de la croissance des villes.
Il en va de même des émissions de gaz carbonique et de divers polluants atmosphériques. L'artificialisation des sols entraîne une réduction de leur capacité de stockage de carbone et accélère en outre la circulation des eaux, conduisant parfois à des inondations par ruissellement urbain.
Les douze premières aires urbaines sont désormais, dans l'ordre décroissant, Paris, Lyon, Marseille–Aix-en-Provence, Toulouse, Bordeaux, Lille (partie française), Nice, Nantes, Strasbourg (partie française), Rennes, Grenoble et Rouen.
L'espace périurbain est l'espace situé en périphérie d'une agglomération et dont une part importante des habitants travaille dans cette agglomération.
Parmi ces 41 aires, 12 sont qualifiées d'aires métropolitaines : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble et Montpellier. Elles accueillent chacune plus de 500 000 habitants et 20 000 cadres des fonctions métropolitaines.
Un pôle urbain est composé d'une commune-centre et d'une banlieue. La commune-centre est la commune la plus peuplée de l'unité urbaine.
L'étalement urbain est souvent lié à la spécialisation fonctionnelle des espaces (séparation sur le territoire des fonctions de logement, d'emploi et de service) et à la ségrégation spatiale (embourgeoisement du centre-ville, périurbanisation des classes moyennes et « ghettoïsation » des classes les plus pauvres).
De nombreux facteurs historiques, politiques et socioculturels peuvent expliquer l'urbanisation croissante : L'exode rural et le développement d'une société tournée vers l'industrie et les services ont fait des centres urbains la source principale d'emploi salarié.
L'étalement urbain est l'augmentation de la superficie d'une ville, et la diminution de sa densité de population. Il est l'une des manifestations spatiales de la périurbanisation.