Les différentes sanctions de l'inexécution du contrat sont, tout d'abord, énoncées à l'article 1217 du Code civil. Elles sont au nombre de cinq : l'exception d'inexécution, l'exécution forcée en nature, la réduction du prix, la résolution et la réparation du préjudice résultant de l'inexécution du contrat.
La sanction contractuelle, comme son nom l'indique, est une pénalité encourue par une personne morale ou physique en cas d'inexécution des obligations dans un contrat administratif. Elle engage, entre autres, l'administration et le salarié, ou toute autre personnalité publique mise en cause à honorer ses obligations.
- Refuser d'exécuter ou suspendre l'exécution de sa propre obligation ; - Poursuivre l'exécution forcée en nature de l'obligation ; - Provoquer la résolution du contrat ; - Demander réparation des conséquences du préjudice subi.
Sous-section 1 : L'exception d'inexécution (Articles 1219 à 1220) - Légifrance. Une partie peut refuser d'exécuter son obligation, alors même que celle-ci est exigible, si l'autre n'exécute pas la sienne et si cette inexécution est suffisamment grave.
Les sanctions spécifiques aux contrat synallagmatiques.
Globalement, on estime que ces sanctions sont au nombre de 3 : l'exception d'inexécution . sauf qu'elle est temporaire : sa finalité est de suspendre l'exécution des obligations contractuelles.
Il s'agit d'un acte qui constate le retard du débiteur et qui apporte la preuve du caractère volontaire de ce retard. Ce constat est effectué par divers moyens, notamment la sommation. Cet acte, signifié par huissier, a pour objet de mettre le débiteur en demeure d'exécuter ses obligations.
La clause de non-responsabilité est une clause limitative de responsabilité. Elle permet à une entité de se déresponsabiliser de certaines obligations contractuelles. Concrètement, lors de la signature d'un contrat, il peut arriver que l'une des parties ne remplisse pas une ou plusieurs de ses obligations.
Ainsi, pour faire valoir une exception d'inexécution, encore faut-il que deux conditions cumulatives soient réunies : être en présence d'un contrat avec des obligations réciproques ; et. démontrer un manquement suffisamment grave de la part de l'autre partie.
La suspension de l'exécution de l'obligation pour force majeure ne doit pas être confondue avec le mécanisme de l'exception d'inexécution, qui a vocation à jouer lorsqu'une partie n'exécute pas son obligation, en permettant à son cocontractant de refuser d'exécuter sa propre obligation.
L'article 1219 du Code civil prévoit que l'exception d'inexécution ne peut être soulevée par le créancier qu'à la condition qu'il justifie « d'une inexécution suffisamment grave ». La question qui immédiatement se pose est alors de savoir ce que l'on doit entendre par « inexécution suffisamment grave ».
L'exécution par équivalent se traduit par le versement de dommages et intérêts pour le débiteur créancier. Les dommages et intérêts correspondent à une somme d'argent versée au créancier et destinée à compenser le préjudice subi du fait de l'inexécution du contrat.
Le dol est donc une erreur provoquée : alors que dans l'hypothèse de l'erreur, un contractant s'est trompé, dans l'hypothèse du dol il a été trompé par l'autre contractant. Autrement dit, son consentement a été vicié par les manoeuvres ou les mensonges de l'autre contractant.
faire exécuter lui-même l'obligation (aux frais avancés du débiteur sur autorisation judiciaire) ou détruire ce qui a été fait en violation de celle-ci , sur autorisation préalable du juge, et demander au débiteur le remboursement des sommes engagées à cette fin (art. 1222).
Le non-respect du contingent et des contreparties aux heures supplémentaires (majorations de rémunération, repos compensateur de remplacement et contrepartie obligatoire en repos) sont punis d'une contravention de de 750 € multipliée par le nombre de salariés concernés par l'infraction[3].
[1] « Toute obligation de faire ou de ne pas faire se résout en dommages et intérêts en cas d'inexécution de la part du débiteur. » [2] Sous réserve des clauses qui ont vocation à survivre à la résolution, art. 1230. [3] P.
Demander un dédommagement
Vous pouvez demander que l'autre personne vous paye un montant parce qu'elle refuse d'exécuter sa part du contrat ou qu'elle l'exécute mal . Vous pouvez aussi demander un montant d'argent pour les dommages et les inconvénients que vous avez subis.
Les textes sont silencieux, la volonté du législateur étant de laisser une marge d'appréciation au juge. Il ressort de la jurisprudence que l'inexécution est suffisamment grave pour justifier la résolution du contrat notamment dans les cas suivants : Lorsque le manquement porte sur une obligation essentielle du contrat.
Ainsi, la force majeure permet au débiteur de justifier une inexécution contractuelle, en raison de la survenance d'un événement échappant à son contrôle, imprévisible et irrésistible : Absence de contrôle : cela signifie que le débiteur n'a pas de prise sur l'événement.
La "résolution" consiste dans l'annulation des effets obligatoires d'un engagement en raison principalement de l'inexécution fautive par l'une des parties, des obligations mises à sa charge par la Loi ou par le contrat.
cas de force majeure : si l'évènement est bien extérieur, imprévisible et irrésistible alors le débiteur est exonéré de ses obligations. fait d'un tiers : si c'est un acte qui émane d'une personne autre que les contractants et qui est imprévisible et irrésistible alors le débiteur est libéré de ses obligations.
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : 1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
L'inexécution du contrat permet au créancier d'en réclamer l'exécution forcée ou, en cas d'impossibilité, l'exécution par équivalent. Les parties sont libres de s'engager ou non, mais une fois que le contrat est adopté, il doit être exécuté et un contractant ne peut modifier unilatéralement le contrat.
Dans les contrats conclus entre professionnels et consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat.
La clause limitative de responsabilité est la clause par laquelle il est prévu par avance que l'inexécution du contrat ou d'une obligation ne donnera lieu qu'à une indemnité plafonnée. La clause limitative de responsabilité permet d'encadrer par avance la détermination du préjudice indemnisable.
Définition de clause exonératoire ou limitative de responsabilité Clause ayant pour objet d'exclure ou de limiter tout ou partie des responsabilités d'une partie à un contrat.