De Charlemagne à Jules Ferry Quand on parle de la naissance de l'école, on cite souvent un autre grand homme. Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
Jules Ferry et le début de l'école moderne
Nous la devons à Jules Ferry, homme politique français, qui fut plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883.
L'école existe vraisemblablement depuis l'apparition de l'écriture, mais Charlemagne a joué un rôle dans le développement de l'éducation en Europe. En régnant sur l'Empire carolingien entre 768 et 814, il a propagé l'apprentissage et la diffusion de la culture dans tout l'Empire.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
Ce qui est attesté par les sources de l'époque, c'est que Charlemagne a fondé une école dans son Palais d'Aix-la-Chapelle, afin qu'y soit formé un corps de fonctionnaires rigoureux et l'élite aristocratique sur laquelle il voulait s'appuyer pour diriger son immense empire.
C'est donc Fourcroy qui prépare la loi portant création de l'Université impériale. Reprenant les termes de la note de Napoléon sur les lycées de février 1805, Fourcroy déclare au début de 1806 : « Il n'y aura pas d'État politique fixe, s'il n'y a pas de corps enseignant avec des principes fixes.
À partir du XII e siècle, dans l'ensemble de l'Europe, les collèges sont des établissements complémentaires par rapport aux universités. Ils ont souvent été fondés par des legs pieux.
On vient de le voir, c'est Napoléon Bonaparte qui inaugure cette pratique, dès la création des lycées en 1802, ce choix prenant place dans sa politique de pacification de la société en essayant de solder la question religieuse.
C'est autour des xvie et xviie siècles qu'une demande d'école, émanant des communautés urbaines et parfois rurales, s'affirme. Dès lors, l'histoire...
Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Église et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs.
Ainsi vu comme le promoteur de « l'école publique laïque, gratuite et obligatoire », il est considéré après sa mort comme l'un des pères fondateurs de l'identité républicaine. Il est président du Conseil des ministres de 1880 à 1881 et de 1883 à 1885, sous la présidence de Jules Grévy.
Ouvrage d'Edouard Claparède, médecin et psychologue suisse du début du 20ème siècle.
Par une ordonnance de 789, l'empereur demande, dans tout l'empire, la création d'écoles enseignant aux garçons la lecture, l'écriture, le calcul, ainsi que le chant, la grammaire et l'astronomie. Les écoliers étudiaient et recopiaient aussi des textes religieux, et apprenaient par coeur les saints du calendrier.
Hérodote mentionne souvent Hécatée de Milet, fils d'Hégésandre, en lui donnant le titre d'historien mais c'est lui qui sera considéré comme le premier véritable historien ; Cicéron l'a surnommé le « Père de l'Histoire » en raison de sa grande œuvre, les Histoires — également appelée l'Enquête.
La roue fut d'abord inventée en basse Mésopotamie (l'Irak actuel) par les Sumériens, au cours du 4e millénaire avant notre ère, en perçant un disque de bois pour y placer un axe de rotation. Il faut attendre 2000 av. JC pour que le disque soit évidé pour alléger la roue.
Par la loi du 1er mai 1802, Napoléon crée les lycées. Mais face aux difficultés rencontrées, il cherche alors à mettre en place une institution d'instruction publique capable de regrouper l'ensemble des formations dispensées en France : de l'enseignement primaire jusqu'à l'enseignement supérieur.
Les lycées sont créés par le Premier Consul Napoléon Bonaparte pour former les futurs cadres dont l'État français a besoin pour le servir.
Le lycée Saint-Louis est le plus ancien lycée de France. Au 15e siècle le collège se transforme en une école de théologie, parmi ses élèves se trouvent : Racine, Boileau, Claude Perrault et Diderot. Fermé en 1793, Napoléon rachète l'établissement en 1812 pour y réinstaller un lycée de 400 élèves.
C'est un enseignement de quatre ans, qui fait suite à l'école élémentaire. La fourchette d'âge est, généralement, de 11-12 ans (en sixième) à 14-15 ans (en troisième).
Le lycée se divise en 3 classes : 2nde : 15 ans. 1ère : 16 ans. Terminale : 17 ans.
Première année : cours moyen 1re année ou CM1 (9-10 ans). Deuxième année : cours moyen 2e année ou CM2 (10-11 ans).
Le cycle 2 concerne les trois premières années scolaires de l'école élémentaire : Cours préparatoire (CP) (6 - 7 ans) Cours élémentaire niveau 1 (CE1) (7 - 8 ans) Cours élémentaire niveau 2 (CE2) (8 - 9 ans)
Dans les années 1930, pour les dirigeants, la finalité de l'école est l'égalité de la société. Ils en arrivent même à concevoir que c'est à la société de créer les emplois qui accueilleront les jeunes adultes ainsi formés par le dispositif scolaire.