Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
La cause principale du cancer du col utérin est liée à l'infection persistante par des virus de la famille des papillomavirus ou HPV (Human Papilloma Virus). L'infection par HPV est une maladie sexuellement transmissible qui est retrouvée dans la grande majorité des cancers du col.
La confirmation du diagnostic d'un cancer du col de l'utérus repose sur l'analyse de fragments de tissu (biopsies) prélevés au niveau du col de l'utérus lors d'une colposcopie ou par conisation.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
Papillomavirus humain : plusieurs cancers possibles
Des saignements anormaux (en dehors des règles ou après la ménopause), des douleurs lors des relations sexuelles et des difficultés à uriner doivent vous pousser à consulter rapidement un gynécologue.
Ils n'apparaissent que lorsque la tumeur a commencé à se développer et peuvent faire penser à d'autres pathologies telles que la fatigue, des pertes vaginales, des douleurs lors des rapports sexuels ou encore une perte d'appétit.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Cette propagation porte le nom de métastase. Région de la cavité thoracique située entre les poumons, le sternum et la colonne vertébrale qui contient le coeur, les gros vaisseaux sanguins, le thymus, la trachée, l'oesophage et les ganglions lymphatiques.
Un état pré-cancéreux est la forme que prend un tissu, organe ou partie d'organe, où est susceptible de se développer un cancer propre à ce tissu ou cet organe. Il peut se reconnaître par une lésion, dite précancéreuse.
Le cancer du col de l'utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans, l'âge médian de découverte est de 53 ans.
Le cancer du col de l'utérus correspond à la présence de cellules anormales au sein de la muqueuse qui recouvre le col de l'utérus, c'est-à-dire la partie basse de l'utérus qui fait la jonction avec le vagin. Ces cellules deviennent anormales en cas d'infection prolongée par un virus, l'HPV, transmis par voie sexuelle.
Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
Condylomes (symptômes d'infections par les VPH à faible risque de cancer) Les condylomes sont des verrues qui se manifestent sous forme de petites bosses sur la peau ou les muqueuses : des organes génitaux (pénis, scrotum, vulve, vagin, anus); parfois, de la gorge.
Où se situent les douleurs pelviennes ? Les douleurs pelviennes correspondent aux douleurs ressenties dans la région du pelvis, c'est-à-dire au niveau du bas du ventre et du haut des parties génitales. Elles peuvent être légères à très intenses. Elles sont chroniques chez 11 à 20% des femmes.
Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l'utérus et 1000 femmes en meurent. Le cancer du col de l'utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
Le cancer du col se propage plus fréquemment par extension directe aux tissus de voisinage comme le vagin, l′utérus, et les organes de la cavité pelvienne. Les métastases extra pelviennes sont rencontrées dans les stades avancées de la maladie tels que les poumons, les ganglions lymphatiques para-aortiques et les os.
Lorsque le cancer du col de l'utérus progresse, des symptômes plus graves peuvent se manifester, par exemple : des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et.
- Détection de n'importe quel HPV : la sensibilité du test urinaire (test urinaire positif chez les femmes infectées par HPV au niveau du col) est élevée, à 87 % (IC : 78-92 %). La spécificité (test urinaire négatif chez les femmes non infectées par HPV au niveau du col) est encore plus élevée, à 94 % (IC : 82-98 %).
Non. La colposcopie n'est pas un examen douloureux. Elle consiste simplement à regarder le col utérin à l'aide d'une loupe binoculaire (colposcope) après l'application de deux colorants : l'acide acétique et le lugol. Elle n'est pas plus douloureuse qu'un examen gynécologique normal.
Les principaux symptômes du cancer de l'ovaire
Gonflement abdominal. Douleurs abdominales ou pelviennes. Difficulté à manger ou se sentir rassasié rapidement en mangeant. Sentiment constant de besoin d'uriner.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
C'est souvent le cas lors des traitements de cancer hématologique (les cancers du sang, comme la leucémie par exemple), où les règles sont stoppées pour éviter une perte de sang trop importante.