Avec la digitalisation, de nombreuses tâches peuvent être automatisées, ce qui fait craindre le retour d'un chômage technologique. Mais c'est surtout la structure des emplois qui est bouleversée : on assiste à une polarisation de l'emploi avec ses conséquences en termes d'inégalités.
Les TIC ont contribué à la substitution du capital au travail, notamment pour les emplois intermédiaires. La robotisation et le traitement informatique des données permettent par exemple de remplacer le travail effectué par certains opérateurs de production et secrétaires.
Ainsi, les outils numériques ont très souvent comme conséquence une augmentation de la charge mentale, intellectuelle et psychique, qui risque de saturer la capacité d'analyse, de synthèse et de prise de décision, et qui crée un mal-être et un risque d'épuisement informationnel ainsi qu'une perte de sens.
Si ces nouvelles technologies offrent aux salariés plus de flexibilité et d'autonomie, elles engendrent aussi des effets négatifs difficiles à maîtriser : flux excessifs d'information, augmentation du rythme de travail, renforcement du contrôle de l'activité, contraintes excessives de réactivité etc.
La transformation digitale de l'entreprise entraîne des conséquences très positives pour les collaborateurs : Gain de temps. Amélioration de l'efficacité Montée de compétences.
Troubles du sommeil
Premièrement, la stimulation causée par la technologie empêche le cerveau de se mettre en mode repos. De plus, la lumière émise par les écrans empêche la production de mélatonine par le cerveau. La mélatonine est une hormone qui joue un rôle clé dans le déclenchement du sommeil.
Le numérique a modifié la façon dont nous passons notre temps au bureau, nos comportements, activités et pratiques. Avec les nombreux nouveaux outils professionnels disponibles, la gestion du temps a été optimisée, et les efforts consacrés aux tâches quotidiennes ont été, dans la plupart de cas, allégés.
Les risques sur la santé : postures, troubles oculaires, exposition aux ondes… Les risques socio-économiques : fractures liées aux inégalités d'accès, d'usages ou de compétences (Plantard, 2011).
La digitalisation requiert une nouvelle organisation de travail, la résistance au changement peut être difficile à contourner ou à surmonter ; La digitalisation nécessite de prendre du temps pour numériser les données déjà produites au format papier. Etc.
"Les outils numériques demandent des compétences sociales dans la mesure où ils favorisent le travail collaboratif. Enfin, les transformations technologiques constantes réclament de développer des compétences situationnelles : capacités d'adaptation et « d'apprendre à apprendre »".
51 % des commerçants français déclarent que le digital contribue à leur chiffre d'affaires (+ 9 points vs 2021), 57 % considèrent que le digital contribue au commerce local (+ 5 points vs 2021), 51 % ont pour objectif de développer une stratégie omnicanal (+ 16 points vs 2021).
Le digital, nouveau moteur de l'activité pour le commerce
En 2021, près de la moitié des entreprises reconnaissent que le digital contribue à leur chiffre d'affaires (41 %). À noter que la majorité des ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) sont convaincues de l'impact positif du digital sur leur CA (60 %).
Se produit ainsi une réallocation de la main-d'oeuvre du milieu de l'échelle de qualification en même temps vers des emplois à forte et à faible productivité, avec une nette dominance des seconds. S'ensuit également une dispersion accrue de la productivité entre entreprises.
Même si ses outils augmentent la réactivité de l'entreprise, leur multiplication excessive risque d'engendrer à l'échelle de l'entreprise une baisse de son rendement : rédaction excessive de courriers et de messages électroniques, alimentation de divers outils de l'entreprise (blog, wiki, outils de reporting, etc.), ...
Inconvénients et risques de la technologie
La technologie a des inconvénients qu'on ne peut plus ignorer. Bon nombre de technologies polluent l'environnement d'une façon ou d'une autre. La voiture produit son lot de CO2 ; l'ordinateur est difficilement recyclable ; et l'industrie pollue la nature.
Les risques technologiques sont liés à l'action humaine et plus précisément à la manipulation, au transport ou au stockage de substances dangereuses pour la santé et l'environnement (ex : risques industriel, nucléaire, biologique…).
Avec la digitalisation, de nombreuses tâches peuvent être automatisées, ce qui fait craindre le retour d'un chômage technologique. Mais c'est surtout la structure des emplois qui est bouleversée : on assiste à une polarisation de l'emploi avec ses conséquences en termes d'inégalités.
− Conséquence fâcheuse qui survient ou peut survenir d'une action, d'une décision, d'une situation. Synon. danger, risque, empêchement, objection, obstacle; anton.
La crise sanitaire a montré les principaux défauts du tout numérique : les inégalités deviennent flagrantes, aussi bien du côté des familles que des enseignants, car l'accès au numérique est inégal (formation, achat du matériel) et le logement impacte très fortement l'utilisation du numérique (il est bien plus facile ...
L'information et les contenus dématérialisés peuvent toucher un plus grand nombre de personnes et sans réelle limite. La collaboration entre personnes, les contenus partageables et modifiables en temps réel par tous permettent de travailler sur un même projet bien plus facilement.
La numérisation génère des économies de temps et d'argent et contribue à améliorer les procédures administratives. Selon les estimations, la signature numérique permet à elle seule à l'Estonie d'économiser 2 % de son PIB chaque année.