Pour devenir sage-femme ou maïeuticien, il faut compter 5 ans d'études : un parcours à l'université préparant l'accès aux études de santé, puis 4 ans en école. La formation débouche sur le DE (diplôme d'État) de sage-femme, obligatoire pour exercer.
Bac S plus que recommandé
Le salaire mensuel brut d'une sage-femme à l'hôpital est d'environ 1 980€ en début de carrière et de 3 820 € en fin de carrière.
Le DE (diplôme d'État) de sage femme est obligatoire pour exercer. Le DE s'obtient après la validation des enseignements, des stages, le CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique) et la soutenance d'un mémoire en fin de 5ème année d'études de maïeutique (science de l'accouchement).
Etudes et formations pour devenir sage-femme
Il sera désormais possible de devenir sage-femme via une licence qui propose l'option "accès santé". Les quatre années suivantes alterneront cours théoriques, enseignements pratiques, stages, pour finir par un mémoire de fin d'études.
"Ce métier est à la fois extraordinaire et très difficile. Surtout quand on sort de l'école et qu'on se retrouve confronté à de grosses responsabilités. Par exemple, quand on doit accompagner les accouchements d'enfants décédés, ou qu'une patiente décède peu après l'accouchement.
Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
Pour devenir sage-femme, il faut obtenir le diplôme d'État de sage-femme, qui se prépare en 4 ans dans une école de sages-femmes rattachée à un CHU, après une licence LAS (licence accès santé) ou PASS (parcours d'accès spécifique santé). Pour ces deux parcours, les étudiants sont sélectionnés sur leurs résultats.
Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher”. Mais ce nom n'a pas été reconnu par l'ordre des médecins car il est jugé trop restrictif. En effet, le ou la sage-femme fait bien plus qu'aider les femmes à accoucher !
1. Dentiste. Le salaire de base moyen du dentiste est de 190 224 € par an, soit 13 468 € par mois.
Tandis que les sages femmes de secteur 2 ou 3 pratiquent des dépassements d'honoraires qui ne sont jamais remboursés par la CPAM. Dans tous les cas, vous aurez un reste à charge à payer appelé ticket modérateur. Ce ticket peut toutefois être remboursé par votre mutuelle santé.
Le gynécologue obstétricien
En clinique, même si tout se déroule normalement, un gynécologue obstétricien est systématiquement appelé pour faire sortir bébé. A l'hôpital, quand tout se passe bien, la sage-femme procède également à l'expulsion.
Pour aider un enfant à venir au monde, il/elle suit la grossesse, pratique les échographies, établit les diagnostics, prescrit analyses et examens. Son rôle de soutien psychologique auprès des futures mères est essentiel.
En effet, la Sage-Femme peut travailler au sein d'un hôpital ou d'une clinique, notamment en consultation prénatale, dans le service de maternité, dans le service des urgences gynécologiques ou encore au bloc obstétrical.
Les compétences qui relèvent de cette catégorie portent sur l'évaluation de la santé de la femme et du fœtus, la promotion de la santé et du bien- être, la détection des complications pendant la grossesse et les soins aux femmes en cas de grossesse non désirée.
La durée de la formation est de trois années. Elle commence début septembre et se termine en juillet. L'ensemble de la formation comprend 4200 heures d'enseignement théorique et clinique (formation théorique: 2100 heures, stages: 2100 heures) et 900 heures de travail personnel.
Études / Formation pour devenir Infirmière / Infirmier
L'accès aux études d'infirmiers se fait désormais via la plateforme PARCOURSUP (les étudiants formulent le voeu "formation en soins infirmiers" et des sous-voeux permettant de candidater pour un IFSI) de préférence après un bac général ou un bac techno ST2S.
Pour les infirmiers qui souhaitent devenir sage-femme, une nouvelle possibilité permet depuis 2017 de mettre à profit ses années d'étude en institut de formation en soins infirmiers et son expérience pour accélérer une réorientation vers le métier de sage-femme, profession médicale. Il s'agit du dispositif Passerelle.
En résumé, la sage-femme exerce une partie de l'art de guérir (depuis la loi de 1818 et l'AR78 du 10 novembre 1967) et l'infirmière une partie de l'art de soigner. Et surtout : une infirmière ne peut pas réaliser des prestations obstétricales. En revanche, la sage-femme peut exercer de plein droit l'art infirmier…
A la différence de la sage-femme, le gynécologue-obstétricien peut prendre en charge les grossesses pathologiques : grossesse multiple, diabète gestationnel, hypertension artérielle, menace d'accouchement prématuré, etc.
"Oui, le suivi gynécologique effectué par une sage-femme est identique à celui effectué par un gynécologue, dans la mesure où il s'agit d'une femme en bonne santé.
Le métier de secrétaire comptable est exercé par 84.6% de femmes pour seulement 15.4% d'hommes (283 000 offres étudiées). Le métier d'agent administratif et d'assistant administratif est exercé par 84.6% de femmes pour seulement 15.4% d'hommes (303 000 offres étudiées).
Juste devant les cadres de la banque et des assurances, on retrouve les coiffeurs et esthéticiens, où le travail est jugé par les principaux intéressés comme “peu intense dans un contexte de faible insécurité de l'emploi, avec peu de conflits éthiques et une grande autonomie”, indique la Dares.
Avec un écart de salaire de 8,1% en moyenne, les femmes dominent dans la publicité. Selon une étude publiée dans Forbes, les boulangères seraient bien mieux payées que les boulangers. Ce serait même d'ailleurs le métier qui comporterait le plus d'inégalités salariales cette fois en faveur des femmes.