Aujourd'hui, les Etats-Unis demeurent la puissance industrielle dominante du monde. Cependant, l'industrie américaine doit faire face à plusieurs problèmes : la crise de certaines activités, la concurrence internationale (Japon, Union Européenne, NPI) et le déficit de la balance commerciale.
L'industrie américaine est spécialisée dans la production d'appareils de haute technologie tels que les téléviseurs, les ordinateurs et la hi-fi. Les États-Unis sont le deuxième pays au monde, derrière le Japon, pour la production d'automobiles.
Les entreprises sont donc incitées à externaliser, le plus souvent à l'étranger, dans des pays à faible coût de main d'œuvre ou proches des lieux de consommation en croissance. Ce faisant, elles sont bien sûr également largement responsables de la désindustrialisation.
Les enquêtes de conjoncture indiquent qu'il subit les difficultés communes à l'ensemble de l'industrie : uns situation de trésorerie tendue, des résultats d'exploitation insuffisants, une concurrence étrangère sévère aussi bien sur les marchés extérieurs que sur le marché intérieur.
On voit donc aux États-Unis une série de problèmes structurels du côté de l'offre de biens et services (entreprises dominantes inefficaces, baisse du taux d'emploi, contraction de l'industrie, insuffisance de l'épargne) et du côté de la demande de biens et services (faiblesse des salaires, perte de revenu avec le recul ...
Les ressources vives du pays, notamment, sont menacées par le délabrement du système scolaire public, la criminalité des jeunes et la répression judiciaire croissante à leur égard ; la précarisation et la vulnérabilité des classes sociales les plus pauvres et la persistance des inégalités et de la ségrégation raciales ...
L'évolution économique se fait dans le déséquilibre, avec des fluctuations conjoncturelles s'accompagnant soit de l'inflation, soit du chômage, soit de la déflation, soit de la concomitance de l'inflation et du chômage.
Hausse des coûts et baisse des revenus
La hausse des coûts et la baisse des revenus sont l'un des plus grands défis auxquels sont confrontées les PME.
L'économie américaine tourne toujours à bon régime, malgré des taux d'intérêt au plus haut. Le PIB a crû de 3,3 % en rythme annualisé au dernier trimestre, bien davantage que ce qu'anticipaient les conjoncturistes, selon la première estimation publiée jeudi par le BEA, l'office statistique du département du Commerce.
En septembre, la production s'est repliée dans un certain nombre de secteurs, comme les matériels de transport (-4,3%) dont l'automobile (-5,8%), les industries agroalimentaires (-1,4%), les industries extractives, énergie, eau (-0,8%) et les biens d'équipement (-0,5%), a détaillé l'Institut national de la statistique.
INFOGRAPHIE - Un coût du travail mal maîtrisé, des dépenses publiques trop élevées, une fiscalité lourde et improductive sont les points faibles de notre économie. Mais l'énergie est encore bon marché et ses infrastructures sont ses principaux atouts.
Les États-Unis sont la 1re puissance industrielle du monde. Ils produisent des biens manufacturés de toute nature. Leurs principaux points forts sont l'industrie lourde (chimie, métallurgie…), les industries de pointe (électronique, informatique, aéronautique, aérospatial, biotechnologies…), l'automobile (Ford).
L'immensité des États-Unis peut avoir des atouts mais aussi des contraintes. C'est le 4ème État de la planète par sa superficie. Ses atouts sont qu'elle offre plus de ressources naturelles (pétrole, gaz, minerai, charbon, une agriculture extensible possible et un tier Sud des États-Unis a un climat ensoleillés.
L'hyperpuissance américaine s'explique par la maîtrise du territoire, l'exploitation de ses ressources et la conquête de l'espace mondial par un Etat interventionniste et des entreprises dynamiques.
L'industrie agroalimentaire génère la plus grande partie de ce chiffre d'affaires (180 milliards d'euros), devant le secteur automobile (101,5 milliards d'euros).
En première approximation, relèvent de l'industrie les activités économiques qui combinent des facteurs de production (installations, approvisionnements, travail, savoir) pour produire des biens matériels destinés au marché.
Les principaux risques sont la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'intensification des cyberrisques et une reprise mondiale disparate, alors que la pandémie persiste.
La corruption était le sujet le plus cité comme problème le plus grave à l'échelle nationale (36 %), suivie de l'instabilité économique (26 %), la pollution (26 %), les inégalités de revenu (25 %), le changement climatique (22 %) et les violences faites aux femmes et aux filles (21 %).
Les pays en développement souffrent de problèmes écologiques -- comme le réchauffement de la planète et l'appauvrissement de la couche d'ozone -- qui jusqu'ici ont été largement causés par les activités économiques des pays développés.
Le rapport, intitulé Situation et perspectives de l'économie mondiale, estime que l'économie mondiale devrait maintenant croître de 2,3% en 2023 (+0,4 point de pourcentage par rapport aux prévisions de janvier) et de 2,5% en 2024 (-0,2 point de pourcentage), une légère hausse des prévisions de croissance mondiale pour ...
L'inflation est le taux d'augmentation des prix sur une période donnée. En général, il s'agit d'une mesure assez large, telle que la hausse globale des prix ou du coût de la vie dans un pays.