Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
les dégâts causés à l'environnement, les richesses naturelles ou leur épuisement, l'impact d'une catastrophe naturelle, d'une guerre... les créances douteuses (crédit dont on sait que l'emprunteur ne pourra pas le rembourser)
Ainsi, le PIB est par construction un indicateur qui pose problème : on peut lui reprocher de ne pas mesurer le troc, le travail bénévole, ou plus généralement, de ne pas être le reflet de l'état des liens sociaux et de celui de notre environnement.
PIB et bien-être
Le PIB ne prend pas en compte l'épuisement des ressources non renouvelables, qui se répercute sur le bien-être des générations futures. Le PIB n'intègre pas les loisirs, qui ont bien entendu une valeur pour la société et contribuent au bien-être.
Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
ne prend pas en compte le travail non rémunéré, le bénévolat, l'autoconsommation, le travail au noir ou les activités illégales (cependant, depuis mai 2018, répondant à une demande d'Eurostat, l'Insee prévoit d'inclure les revenus de la drogue dans les comptes de la nation).
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Si le solde des échanges extérieurs est négatif (on importe plus qu'on n'exporte), le PIB diminue et inversement si le solde des échanges extérieurs est positif (on exporte plus qu'on importe).
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023.
Le PIB est utilisé pour mesurer la croissance. En indiquant la valeur d'échange des biens et services nouveaux produits chaque année, le PIB permet de comparer l'évolution de la richesse d'un pays. Il doit tenir compte des effets de l'inflation afin de mesurer le taux de croissance réel.
L'utilité du PIB tient à ce qu'il fournit des informations sur la taille de l'économie et sur sa performance. Le taux de croissance du PIB réel sert souvent d'indicateur de santé de l'économie. De manière générale, une hausse du PIB réel est jugée indiquer que l'économie va bien.
Selon l'Insee, « cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement sur un an des prix des services, de l'énergie et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés et de l'alimentation ».
Cette baisse s'explique par le ralentissement des prix des services et de l'énergie sur un an. La consommation des ménages en biens se replie en octobre (−0,9 % après +0,0 %), toujours inférieure à son niveau d'avant-crise (−4,9 %).
Comme le PIB est une mesure qui comprend de nombreux éléments, les économistes ont mis au point trois méthodes pour le calculer. Ces trois méthodes sont l'approche par les dépenses, l'approche par les revenus et l'approche par la valeur ajoutée. Ces approches sont toutes équivalentes et donnent le même résultat.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2023, avec un produit intérieur brut par tête de 135 605 dollars.
La hausse des salaires, l'augmentation du temps de travail et la régulation des prix du logement permettront d'augmenter considérablement le pouvoir d'achat de la classe moyenne.
Que couvre le PIB? La part la plus importante du PIB est la valeur de l'ensemble des biens et services finaux qui sont produits pour être vendus (final signifie: en excluant la consommation intermédiaire — voir ci-dessus).
Le PIB par habitant (ou produit intérieur brut par tête) est utilisé comme indicateur du niveau de vie moyen d'un pays. Il s'obtient en divisant la valeur du PIB par le nombre d'habitants du pays. C'est également un bon indicateur de l'activité économique d'un pays.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
Comment mesure-t-on la richesse d'un pays ? Le produit intérieur brut (PIB) est souvent le premier et parfois le seul agrégat qui vienne à l'esprit. Le PIB mesure la valeur monétaire des biens et services produits par un pays.
Le PIB surestime toutes les activités marchandes puisqu'elles sont évaluées à partir de leur prix de vente (plus un produit est cher, plus il fait augmenté la richesse nationale) et il sous-estime toutes les activités non-marchandes qui ne sont évaluées qu'à partir de leur coût, alors même qu'elles peuvent être ( ...