Tristesse Organise nos réactions à la perte de quelqu'un ou de quelque chose d'important, et à des objectifs abandonnés ou non atteints. Elle nous permet de nous concentrer sur ce qui est important, sur l'atteinte d'objectif, et de communiquer aux autres le fait que nous avons besoin d'aide.
La tristesse a également pour fonction de nous faire prendre du recul sur nos actions passées. La tristesse va souvent nous amener à nous poser énormément de questions sur nous même, nos valeurs, nos actes. Cette introspection peut nous mener à nous questionner sur les raisons de nos échecs.
Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité. Dans les cas les plus sévères, la tristesse peut entrainer une léthargie plus ou moins profonde, ainsi qu'un isolement social, un sentiment de solitude.
Le besoin derrière la tristesse, c'est de valoriser la perte et le manque, accepter le monde tel qu'il est désormais, être réconforté par un proche, partager l'intensité du deuil, être en lien et en proximité.
Les émotions agréables ou positives accompagnent la survenue ou l'anticipation d'événements gratifiants. Les émotions désagréables ou négatives sont associées à l'expérience de la douleur, du danger ou de la punition.
L'émotion la mieux documentée est la peur. La sensibilité individuelle représente une partie importante de notre personnalité.
Derrière chaque émotion vécue se cache un besoin sous-jacent, souvent inconscient. Bien souvent, c'est la non-satisfaction d'un besoin qui déclenche l'émotion. Bien identifier le besoin derrière l'émotion est nécessaire afin de combler celui-ci et ainsi apaiser l'émotion désagréable pouvant être vécue.
Le poumon et le gros intestin : la tristesse
Ces organes sont liés à la mélancolie, à la tristesse et à l'affliction. Les poumons régulent la respiration et l'intestin s'occupe de la digestion, de l'absorption des nutriments et de l'immunité de l'organisme.
Des bienfaits physiques et psychologiques ? Ainsi, la recherche a depuis longtemps montré que les pleurs émotionnels permettaient à l'organisme de produire de l'ocytocine, et des endorphines, c'est à dire des substances soulageant la douleur. Celles-ci apaisent la douleur physique et psychologique.
Manifester ta peine par des mécanismes sains est une bonne façon de gérer ce sentiment. Voici quelques manières d'exprimer ta tristesse : laisse-la sortir : verbalise tes émotions (pleure, crie, hurle, etc.). exploite ta créativité : dessine, peins ou sculpte.
Selon les émotions, agréables ou non, différentes zones du corps réagissent. Ainsi, le dégoût est plus souvent associé à des sensations au niveau du système digestif et de la gorge alors que la tristesse est liée à une moindre activité des membres inférieurs.
La tristesse est une émotion douloureuse, liée à la perte de quelque chose, et souvent associée au chagrin. Généralement, l'individu qui la ressent a tendance à adopter un comportement de repli sur soi.
La tristesse est une douleur émotionnelle associée, ou caractérisée par des sentiments de désavantages, à une perte, au désespoir ou au chagrin. Un individu triste fait face à un état léthargique et se replie face aux autres. Le pleur est souvent une indication de la tristesse.
LA TRISTESSE
On ne doit pas la nier mais il est important d'apprendre à la distancier pour la voir sous un angle différent. Il faut vivre avec, l'accepter, mais ne pas la laisser nous submerger : c'est une réaction saine tant qu'elle ne nous paralyse pas et que l'on garde le gout de faire les choses.
Perte d'un travail, d'un statut, stress chronique et catastrophes. À côté des pertes d'attachements affectifs, les pertes de statut et de ressources provoquent souvent une tristesse tout à fait banale. Nous savons que la perte d'un travail auquel on tenait produit une tristesse importante.
Cependant, selon les psychologues, retenir de pleurer a de nombreuses conséquences négatives. Une personne qui ne se permet pas de pleurer quand elle en a besoin, a tendance à manifester cette émotion de manière plus incontrôlable, pouvant être plus agressive, anxieuse et en colère.
Les larmes, face à un ébranlement psychologique, permettent un retour au calme de l'organisme. On peut parler de “remise à zéro émotionnelle”. En effet, la composition des larmes, chargée en protéines et en hormones, induisent une sensation de bien-être, une réduction du stress et un retour au calme.
La tristesse intense signe de dépression
Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir. Bien sûr, il nous arrive régulièrement d'être triste : la vie n'est pas uniquement constituée de joie.
Ces 7 émotions primaires sont la colère, la peur, la surprise, la joie, la tristesse, le dégoût et le mépris. Les émotions primaires sont, d'après Hekman, innées et répondent aux stimuli environnants.
Le cerveau est constitué de trois grandes parties : le néocortex, le système limbique, et le système reptilien. Ce dernier représente le cerveau primaire, responsable des instincts (survie, fuite…). Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire.
le dégoût : cause -> nocivité, viol ; besoin -> sécurité, respect, accueil des émotions, justice ; la honte : cause -> non alignement avec les valeurs, moquerie, jugement ; besoin – > restauration de l'estime de soi et de la valeur personnelle, acceptation, amour inconditionnel.
Du point de vue neurologique, la peur correspond à une activation de l'amygdale (système régulant nos actions face à la peur, formé de noyaux au niveau des lobes temporaux) qui induit un sentiment de danger imminent. Elle peut entraîner une inhibition de la pensée, et prépare l'individu à fuir ou se défendre.
Plutchik considère qu'il y a huit émotions de base : la joie, la peur, le dégoût, la colère, la tristesse, la surprise, la confiance et l'anticipation (en).