Le jeu développe aussi la pensée et la capacité à résoudre des problèmes. Par exemple, quand un bébé s'amuse à faire des sons avec des objets ou à faire tomber des cubes à répétition, il comprend petit à petit que son geste donne un résultat. Le jeu favorise aussi la créativité et l'imagination.
Le jeu est le principal outil par lequel l'enfant apprend. En jouant, il découvre le monde qui l'entoure et acquiert la maîtrise de certains éléments de son environnement. Le jeu s'avère essentiel au développement global de l'enfant et constitue ainsi la meilleure des préparations pour son entrée à la maternelle.
Un jeu est une activité humaine de loisirs soumise à des règles qui définissent les moyens, les contraintes et les objectifs à atteindre au cours de la partie. La finalité de cette activité est le divertissement que les participants en retirent en essayant de remporter la partie.
Le jeu leur permet d'exprimer des choses qu'ils trouvent difficiles et pour lesquelles ils n'ont pas encore tout à fait les mots. En inventant des jeux pour recréer encore et encore des moments douloureux, les tout-petits essaient de comprendre les effets de ce qui s'est passé.
Un but est un accomplissement global à long terme, tandis qu'un objectif pourrait définir les actions mesurables à court terme qui permettent d'atteindre votre but principal.
Le jeu est un outil majeur étant à la fois facteur de motivation, porteur de sens et permettant de rendre l'élève actif et acteur de ses apprentissages. De plus, il est un vecteur de communication puissant favorisant les échanges et les interactions des élèves entre eux.
Les nombreux bienfaits du jeu
Il favorise le développement : des fonctions exécutives du cerveau : la planification, l'inhibition, la mémoire de travail, l'attention.
Jouer permet à l'enfant de se construire, d'apprendre à développer son imaginaire mais aussi à échanger avec les autres. C'est donc grâce au jeu que l'enfant suit son apprentissage. L'importance du jeu chez l'enfant et son rôle structurant fait aujourd'hui l'unanimité auprès des chercheurs.
« C'est même un besoin fondamental pour la santé mentale et la créativité, poursuit Hubert Jaoui. Si on ne joue pas, l'esprit se mécanise, les émotions s'assèchent. Or, le jeu est une véritable source d'énergie, pleine d'émotions positives.
Le jeu : source de plaisir et de détente
Le jeu permet de s'amuser, de rire et aussi d'oublier les contraintes habituelles en matière de règles ou de temps. Seul ou avec d'autres personnes (enfants ou adultes), inventer un jeu est une source d'évasion et donc de bien-être.
À bien y réfléchir, il n'y a aucune bonne raison de priver l'adulte des bienfaits d'une partie de jeu en solitaire ou en groupe. Jouer c'est se développer, s'enrichir, approfondir ses connaissances de soi et des autres, tisser et renforcer le lien social et intergénérationnel.
Par le jeu, l'enfant multiplie les expériences qui l'aident à construire son identité, à trouver sa place dans la société et à en intégrer les règles. L'enfant prend conscience de lui-même et intègre les règles de la vie en société en jouant à être quelqu'un d'autre ou en participant à des jeux collectifs.
Le jeu permet de « mêler plaisir et travail ». Il peut amener le groupe à mettre en pratique l'apprentissage dans la situation du jeu avant d'imaginer comment chacun. e pourra mettre en pratique les compétences acquises dans sa situation professionnelle.
Les jeux de société offrent également plusieurs avantages sur le plan cognitif, langagier et moteur. Ils développent la capacité d'attention, la mémoire, l'esprit logique, le sens de l'observation et le langage.
Attiré par la nouveauté, l'enfant découvre grâce au jeu le plaisir de braver l'incertitude et de relever le défi. Dans le jeu, tout peut arriver puisque rien n'est réglé à l'avance ; la curiosité est éveillée et entraîne l'enfant vers la découverte du plaisir intrinsèque du jeu.
L'apprentissage par le jeu a un impact sur le développement des habiletés sociales et cognitives, ainsi que sur les aptitudes scolaires de l'enfant. De plus en plus de données démontrent que le jeu libre et le jeu dirigé contribuent différemment à ces résultats développementaux.
Même les adultes ont le droit de s'amuser. Selon une psychologue, les activités amusantes et énergisantes améliorent le bien-être émotionnel. Regarder mes enfants jouer, entendre leurs éclats de rire, leurs cris de joie, les voir se défouler…
Passer de longues heures assis devant un écran à jouer peut entraîner une sédentarité excessive, qui est un facteur de risque pour l'obésité et d'autres problèmes de santé, comme des maladies cardiovasculaires ou le diabète.
Le jeu garantit à l'enfant la possibilité de faire des compromis. Les scénarios qu'il expérimente dans le jeu lui permettent de trouver des issues ou des alternatives à des situations qu'il rencontre dans la vie, en tenant compte de la censure de la réalité. L'être humain joue tout au long de sa vie.
Le joueur excessif peut vivre les états suivants : dépression, anxiété, culpabilité, colère, solitude, isolement, déception, perte d'estime de soi, perte de contrôle et idées suicidaires. Le joueur excessif peut ressentir différents malaises, souvent liés au stress.
Le jeu libre accorde la plus grande place à l'imaginaire de l'enfant et peut donc être considéré comme le plus éducatif. A l'école, il est le plus souvent circonscrit à la récréation, récréation conçue comme une mise en parenthèse de l'école, un délassement entre deux phases de travail.
En résumé, le jeu est un moyen ludique d'aborder l'apprentissage. Il est tout d'abord vecteur de valeurs, il met en avant des situations de la vie quotidienne, mettant l'enfant dans une position d'imitateur.
Plus précisément, des études ont démontré que le jeu dirigé, une forme de situation de jeu encadré par un adulte, peut être particulièrement bénéfique à l'apprentissage de l'enfant. Selon nous, le secret de la réussite du jeu dirigé réside dans son association entre l'indépendance de l'enfant et le soutien de l'adulte.