Cela traduit une prédominance de la pauvreté, source de violence avec tous les problèmes d'insécurité et les cartels présents dans le pays. Finalement, malgré toutes ses forces, on relève un chômage de 7%, une inflation de 10%, sans parler des problèmes de corruption dans la justice et la police.
- Le Brésil est la 4e puissance agricole du monde car il est au 1er rang mondial pour la production de café, de canne à sucre et d'oranges. Il est le 2e producteur de poulets et l'un des 1er producteurs de soja. Il possède également le plus grand troupeau de bétail du monde.
L'insuffisance des infrastructures de transport constitue une autre illustration des difficultés structurelles auxquelles est confronté le Brésil. Le niveau des investissements publics, environ 0,6 % du PIB, est au surplus trop faible pour combler ces déficiences et répondre aux besoins du pays en la matière.
Ces pays se caractérisent par leur vulnérabilité économique et financière : dépréciation des devises nationales, inflation élevée, déficits courants importants, exposition au risque de fuite de capitaux et croissance faible.
Les contraintes naturelles comme la forêt amazonienne est un « enfer vert » pour l'homme. Le Sud connaît un climat tempéré et est densément peuplé. Le Nord est quand à lui dédié à l'agriculture mais le Nordeste subit de fréquentes sècheresses, ce qui nuit à l'agriculture.
Durant tout le vingtième siècle, le Brésil a connu une accentuation de ses inégalités régionales et sociales. Ainsi, au niveau régional, avec 43% de la population nationale, le Sudeste réalise 59% du PIB, alors que le Nordeste concentre 29% de la population pour seulement 13% du PIB.
La déforestation en Amazonie, d'après plusieurs études[14], est directement responsable de la sécheresse qui touche le sud du pays. Le phénomène d'évapotranspiration de la forêt permet en effet de générer de véritables « fleuves aériens de vapeur » qui viennent ensuite se déverser dans la partie méridionale du Brésil.
Pétrole - 11 % des exportations, pour une valeur proche de 24 milliards de dollars. Minerai de fer - Près de 10 % des exportations du Brésil, d'une valeur de 22 milliards de dollars. Cellulose - 3,4 % des exportations, pour une valeur de 7,5 milliards de dollars américains.
L'instabilité du cours des matières premières, accentuée par la récente crise, ainsi que les difficultés croissantes pour trouver des sources de financement, questionnent actuellement de plus en plus la pertinence de l'orientation prise par l'industrie brésilienne.
Le Brésil peut être qualifié d'« émergé » et pas seulement « émergent » en ce qu'il se développe de façon continue depuis au moins 80 ans, grâce à trois atouts forts : une population nombreuse, jeune, en croissance continue et contrôlée ; une indépendance énergétique assise sur les récentes découvertes de pétrole ...
Des inégalités socio-économiques fortes
Selon l'Institut brésilien de géographie et de statistiques, les 1 % des plus riches, en 2014, gagnaient en moyenne 14 548 reais par mois (3 332 euros), contre 155 reais 1 pour les 10% les plus pauvres.
Les derniers chiffres publiés par l'ONU montrent que le Brésil a un IDH qui le classe, pour la première fois, dans les pays avec un développement humain « élevé » même s'il est classé au 70ème rang mondial.
Comment s'appelle la région brésilienne avec les plus fortes difficultés ? (Rédige une phrase sur ta copie pour répondre) (0,5 point) o Amazonie.
Des retards de développement demeurent : 12% de la population est analphabète et la moyenne d'années d'études pour les plus de 15 ans atteint à peine sept années, ce qui place le Brésil à la 84ème place pour l'indice de développement humain (IDH).
6La société brésilienne est historiquement inégalitaire et ses disparités possèdent une forte inscription spatiale. Les inégalités de développement, de richesse et d'accès à la ressource y sont notamment très fortes. Par exemple, Brésil présente de fortes disparités de l'IDH selon les États (Théry).
Le Brésil est non seulement un très grand producteur de grains, mais il est aussi le premier fournisseur mondial de café, de canne à sucre et depuis peu le premier exportateur mondial de viande de bœuf.
L'un des symptômes de la crise est la forte récession économique, la pire de l'histoire du pays. Elle est marquée par une diminution du Produit intérieur brut (PIB) pendant deux années consécutives. L'économie s'est contractée d'environ 3,8 % en 2015.
L'agriculture brésilienne est aussi le secteur économique le plus polluant au pays, englobant 71 % des émissions de gaz à effet de serre en 2017. Ces émissions sont dues à celles du méthane et des bovins, mais aussi à la surface de la forêt amazonienne qui est rasée pour étendre la zone agricole brésilienne (10).
Inégalités raciales
Le très officiel Instut Brésilien de Géographie et de Statistiques estime que les plus riches Brésiliens (10% de la population) sont constitués à 70% de blancs. A l'inverse, d'après ce rapport, les 10% les plus pauvres ont la peau noire dans 74% des cas.
Il dispose d'importantes ressources pétrolières et agricoles. Le pays se classe parmi les premiers producteurs au monde de café, de jus d'orange, de soja, de sucre et de viande, mais aussi de bioéthanol. Les produits agricoles et agroalimentaires représentent 40 % des exportations du pays.
La population brésilienne, dont la croissance s'est ralentie (1 % par an), est très composite, mêlant Blancs, Noirs, Indiens, Asiatiques, le plus souvent métissés. Elle se concentre pour environ 85 % dans les villes, dont une quinzaine dépassent le million d'habitants.
La poussée du travail informel est en grande partie responsable de la chute de la productivité (-3,6 % en trois ans), selon le centre d'études économiques de la Fondation Getúlio Vargas (FGV) à Rio. Ce qui expliquerait la lenteur de la reprise économique actuelle et de ses effets sur l'emploi.
Avec une superficie de 8 547 404 km2 , le pays couvre près de la moitié du territoire de l'Amérique du Sud (47,3 %), partageant des frontières avec l'Uruguay et l'Argentine au sud, le Paraguay au sud-sud-ouest, la Bolivie à l'ouest-sud-ouest, le Pérou à l'ouest, la Colombie à l'ouest-nord-ouest, le Venezuela au nord- ...
La principale cause de déforestation est le défrichement pour l'agriculture ou l'élevage. Bien qu'en nette régression ces dernières années, le taux annuel de déforestation au Brésil s'élève encore à 2,6 millions d'hectares (la superficie du Luxembourg).