Il existe plusieurs techniques de fraude, dont les principales sont : le clonage (ou
Fraude à la carte bancaire
Si un paiement n'est pas 3D secure, il est possible de payer avec une carte de crédit volée. Le titulaire de la carte bancaire peut déposer une demande de rétrofacturation après une transaction frauduleuse. En tant qu'e-commerçant, vous perdez votre produit et votre argent.
Si vous avez toujours votre carte bancaire en votre possession, elle a été piratée si vous constatez, sur votre relevé de compte par exemple, une utilisation frauduleuse de votre carte bancaire sur Internet. Autrement dit, que des achats ont été effectués en ligne sans que vous en soyez à l'origine.
Consulter l'historique des mouvements sur votre compte dus à l'utilisation de votre carte bancaire. Vous pouvez bien sûr aller voir votre conseiller bancaire dans votre agence et lui demander de vous fournir le relevé et l'historique de vos derniers paiements par carte.
Il appartient à la banque de prouver la fraude ou la négligence grave du client (article L. 133-23 du code monétaire et financier). Cette preuve ne peut se déduire du seul fait que la carte bancaire ou les données qui lui sont liées aient été effectivement utilisées.
“Une fraude bancaire sur six n'est pas remboursée par les banques”, rappelait ainsi l'exposé des motifs des amendements adoptés en commission des affaires économiques.
Ne composez jamais le code confidentiel de votre carte en présence d'une tierce personne. Veillez à cacher les 4 numéros lorsque vous les tapez physiquement. Une carte bancaire est trop facilement falsifiable et l'utilisation du code personnel rend le remboursement d'une opération frauduleuse plus compliqué à prouver.
Le seul danger étant le vol simultané de votre téléphone et de votre carte. Les porte-monnaie électroniques tels que PayPal ou Paylib (environ 10% du marché) permettent de payer directement via un portefeuille virtuel connecté à la banque, sans avoir à divulguer de numéro de carte au Web marchand.
Sur ce dernier point, deux risques principaux sont généralement perçus par l'utilisateur : le détournement des fonds en cours de paiement, suscep‑ tible d'entraîner une fraude immédiate, et la captation des données bancaires de l'utilisateur qui pourrait entraîner des fraudes ultérieures.
Les risques auxquels s'expose le cyber-consommateur. Le site malhonnête : La marchandise n'est pas livrée ou le site utilise les identifiants bancaires pour réaliser des opérations frauduleuses. Evitez d'acheter sur les sites X et les commerces en ligne situés à l'étranger et notamment dans les paradis fiscaux.
Rapprochez-vous de votre banque
Tout d'abord, vous devez prendre contact avec votre établissement bancaire pour lui expliquer votre situation et lui fournir les preuves d'achat. Demandez-lui ensuite de contacter la marque de votre carte bancaire pour obtenir un remboursement grâce au « chargeback ».
Vous devez fournir vos identifiants et le numéro de votre carte bancaire. Le récépissé que vous allez recevoir doit ensuite être transmis à votre banque. Vous pouvez également porter plainte directement auprès de l'autorité judiciaire en vous rendant dans une gendarmerie ou un commissariat de police.
Rassurez-vous, le risque est quasi-inexistant. En effet, détenir un numéro de compte bancaire ne permet pas de débiter ce compte, seulement de le créditer. En aucun cas le fait de fournir votre IBAN donne autorisation de prélèvement (le fameux SEPA).
Pour faire opposition à un paiement, il faut le faire par courrier à sa banque, et ce sans perdre de temps : le plus tôt est le mieux. Si cela traîne trop, plus d'un an, le remboursement par la banque ne pourra avoir lieu. En cas de malversation avérée, pensez aussi à faire bloquer la carte.
Les solutions sont les suivantes : demander une nouvelle carte sans puce NFC auprès de son établissement bancaire ; utiliser un étui sécurisé anti-NFC – évoqué précédemment – ; faire bloquer le sans contact en vous rapprochant de votre banque.
Au moment de payer, vérifiez que le site sur lequel vous êtes en train de payer est bien sécurisé. Sur certains sites, l'url de la page « http:// » devient « https:// », avec l'ajout du « s » pour « Secure », un cadenas fermé peut aussi apparaître dans la fenêtre de votre navigateur.
Comment la fraude par carte de crédit a lieu
faire un achat ou une transaction en ligne. faire un achat ou une transaction par téléphone. retirer de l'argent à un guichet automatique.
Le paiement en ligne par virement bancaire est un moyen de paiement peu utilisé. Pourtant, ce moyen de paiement est le plus sécurisé du marché, pour le consommateur et pour le commerçant.
Également appelé numéro de vérification de carte ou cryptogramme visuel, le code CVV est l'acronyme de Cardholder Verification Value. Ce code à 3 ou 4 chiffres est imprimé sur les cartes bancaires. Selon les établissements, le code CVV peut se trouver au recto ou au verso de la carte bancaire.
Achat par téléphone ou par internet
Pour faire votre achat, vous devez indiquer les informations suivantes : Numéro à 16 chiffres de la carte. Date d'échéance de la carte. Numéro de sécurité (3 derniers chiffres figurant au dos de votre carte ou 4 chiffres figurant devant)
Comment sécuriser vos paiements à distance par carte bancaire? Vous ne devez jamais saisir votre code confidentiel à 4 chiffres pour ce type de transaction. En revanche, la saisie du cryptogramme (code à 3 chiffres au dos de la carte) peut être demandée.
Est-il dangereux de donner son IBAN ? Donner uniquement son IBAN n'est pas vraiment dangereux, puisque les banques en ont besoin dès lors qu'un virement ou un prélèvement doit être mis en place. L'utilisation de ce code par un établissement bancaire est tout à fait sécurisée.
L'IBAN de votre compte est indiqué sur votre relevé d'identité bancaire (RIB). L'IBAN est nécessaire pour réaliser toutes les transactions SEPA telles qu'un prélèvement SEPA ou un virement SEPA ainsi que pour réaliser des transactions internationales.