Quels sont les thèmes abordés dans Les Fleurs du Mal ? Les thèmes principaux de l'œuvre du poète Charles Baudelaire "Les Fleurs du Mal" oscillent entre l'amour, la mélancolie, le mal-être, le voyage, le beau et le laid.... Parcourez cet article pour découvrir notre analyse de chacun de ces thèmes.
L'idéal : Le poète aspire à l'idéal, au plus haut degré de perfection. Il cherche à extraire la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser la souffrance propre à l'âme humaine.
Le terme « idéal » apparaît dans le poème dans le vers « Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal ». En plus d'être le poète du spleen, Baudelaire est aussi le poète de l'idéal, « c'est-à-dire de l'aspiration vers la perfection, vers le monde des Idées où toute contrainte est effacée ».
En 1839, il est renvoyé de Louis le Grand mais obtient néanmoins son baccalauréat. Il choisit délibérément une vie de bohème. Sa famille, qui n'apprécie guère la vie dissolue du jeune homme, le pousse à embarquer en 1841 à bord d'un paquebot pour les Indes. Ce voyage devient une source d'inspiration pour Charles.
Charles Baudelaire est inclassable. Il se rattache à plusieurs mouvements artistiques : le symbolisme, le romantisme et le Parnasse. – Baudelaire appartient au symbolisme en raison de sa quête d'idéal.
Né en 1821 et mort en 1867, Charles Baudelaire passa sa vie à s'opposer à la morale bourgeoise propre à son milieu. La réception des Fleurs du mal atteste d'ailleurs de cette opposition. C'est aujourd'hui de la vie de Charles Baudelaire que nous parle Isabelle Viéville-Degeorges.
Héritière de la tradition classique et du romantisme, la poésie de Charles Baudelaire annonce la modernité et fait de lui un précurseur du symbolisme, puis plus tard du surréalisme. Poète torturé et considéré comme maudit, il décrit la dualité entre le bien et le mal, la volupté et la violence, la beauté et la laideur.
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À 19 ans, il compose déjà certains des poèmes qu'il publiera dans "Les Fleurs du Mal", qu'il déclame aux camarades partageant sa vie dissolue. à cette époque, il contracte la syphilis auprès d'une prostituée, maladie qui le fera souffrir au point de le rendre dépendant au laudanum et à son principal composé, l'opium.
Baudelaire refuse l'art traditionnel où le beau se trouve défini par son éloignement de la réalité. Selon lui, son époque a sa propre beauté : si le réel n'est pas toujours fiable et peut suggérer le surnaturel, alors le laid peut, à son tour, supporter l'harmonie et devenir un critère esthétique.
Une œuvre de critique d'art abondante et passionnée
Très tôt, Baudelaire éprouve un goût vif pour l'art pictural : « Glorifier le culte des images (ma grande, mon unique, ma primitive passion) », confie-t-il dans Mon cœur mis à nu. Des images produites par les peintres, les dessinateurs, les caricaturistes…
L'Alchimie
Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Le poète se doit de transformer le réel par le verbe, en en extrayant la quintessence.
Baudelaire est un auteur du XIXème siècle (1821 – 1867). Critique d'art, traducteur d'Edgar Poe, il est surtout connu pour son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal.
Avec les Fleurs du Mal, la poésie moderne est née. Nous découvrons un recueil de plus de 100 poèmes d'une grande modernité et d'une nouvelle esthétique qui fait surgir à chaque page le sublime et le Beau. L'oeuvre est éblouissante, inépuisable et extraordinaire.
Dettes, liaisons, drogue... La vie tumultueuse de Charles Baudelaire aura contribué à créer un imaginaire puissant autour du poète maudit. Charles Baudelaire (1821-1867) vit en totale contradiction avec les codes sociaux et moraux de son époque. Il représente ce poète incompris et écorché vif par la société.
Aujourd'hui considéré comme une figure majeure de la poésie du XIXe siècle, Baudelaire est l'incarnation du poète maudit.
Le poète est accusé d'outrage à la morale publique et d'offense à la morale religieuse. Le spleen, le masochisme, la mort et les femmes sont des thèmes qui apparaissent régulièrement dans son œuvre et qui dérangent.
Baudelaire reconnaît qu'il n'a pas de convictions.
Le projet de Baudelaire, c'est d'aller chercher partout ce qui lui permettra d'atteindre l'idéal. Partout, même dans les aspects les plus noirs de son existence et de celle de son lectorat, auquel il s'associe dans le poème Au lecteur : «Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère !»
Le 1er juin 1855 , 18 poèmes paraissent dans la Revue des deux Mondes sous le titre « Fleurs du Mal ». Ce titre avait été suggéré à Baudelaire par un de ses amis, l'écrivain et critique littéraire Hippolyte Babou.
Le recueil de poèmes Les Fleurs du Mal, édité à quatre reprises depuis la version originelle de 1857, est l'œuvre majeure de Charles Baudelaire.
Dans le poème Les Phares, qui donne son nom à cette section de l'exposition, Baudelaire parle des grands artistes, ceux qu'il admire qui le guident comme des « phares » à travers l'histoire de l'art : Rubens, Léonard de Vinci, Rembrandt, Michel Ange, Watteau et Goya.
« S'il va haïr le général Aupick, c'est sans doute que celui-ci s'opposera à sa vocation. C'est surtout parce que son beau-père lui prenait une partie de l'affection de sa mère.
Selon Baudelaire, le poète est celui qui pénètre dans le domaine mystérieux, des correspondances entre le matériel et le spirituel. Ses intuitions lui permettent de comprendre les secrets de la nature et d'arriver à une connaissance de l'au-delà divin.