Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Maximilien de Robespierre, né en 1758 à Arras (Nord-Pas-de-Calais), avocat et homme politique, est élu représentant du Tiers État. Il est l'un des premiers à réclamer l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, l'instauration du suffrage universel et l'égalité des droits.
Il contrôle les ministres du gouvernement. Il est censé agir plus rapidement que l'Assemblée. Robespierre est élu au Comité de Salut Public de juillet 1793 à juillet 1794. Son influence y est importante.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père. Il réussit parfaitement à l'école et devient un brillant avocat après avoir obtenu sa licence de droit.
La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Le règne de la Terreur fut présidé par Maximilien Robespierre et ses collègues du Comité de sécurité publique, qui utilisèrent la Terreur pour consolider leur propre pouvoir, détruire leurs rivaux politiques et éliminer les ennemis "contre-révolutionnaires" qu'ils soupçonnaient de vouloir corrompre le corps politique ...
Un temps, la Révolution lui donnera raison. Robespierre tentera lui-même de dissocier la société future (à construire) d'où la mort-peine sera exclue définitivement parce que non nécessaire, de la société en plein travail révolutionnaire et en laquelle la peine de mort sera plus que jamais nécessaire.
Robespierre atteint le sommet de sa puissance en juin 1794, en étant élu président de la Convention nationale grâce au soutien de la Commune de Paris.
La Constitution de l'an I ou de 1793 a été élaborée par la Convention en 1793. Elle met en place un régime républicain très démocratique et décentralisé. Elle est adoptée par référendum populaire en juillet 1793. Elle a été promulguée le 10 aout 1793, jour anniversaire de la chute de la royauté en France.
Par ailleurs, pour définir la ligne à suivre (mieux précisée dans les discours de décembre 1793 et de février 1794) [7][7]« Sur les principes du gouvernement révolutionnaire » (5 nivôse…, il suffit de comprendre et de se répéter que « les ennemis de la République sont tous les hommes corrompus ».
Discours de Danton, 22 novembre 1793. Danton (1759-1794). Avocat, Danton fréquente les clubs politiques. Il joue un grand rôle dans la journée révolutionnaire du 10 aout 1792.
Porte-parole d'une opinion de plus en plus réticente aux exécutions publiques, il dénonce publiquement les actions de Robespierre et appelle à "la mort du Tyran". À l'inverse, Robespierre juge Danton coupable d'indulgence. Accusé de déviance, Danton est conduit à la guillotine le 5 avril 1794.
Le mécontentement suscité par la Constitution civile du clergé qui heurte les Catholiques est à l'origine de cette révolte. Ce mécontentement grandit avec la mort du roi en janvier 1793 et explose en mars, quand la Convention décide la levée de 300 000 hommes pour faire face à la menace étrangère.
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
La Révolution française est un événement majeur de la fin du xviiie siècle. Née des difficultés de la monarchie et des contestations de l'absolutisme, elle marque une rupture totale avec l'Ancien Régime (la période précédente) dans le domaine politique, mais aussi dans les domaines économique, social et culturel.
La dynastie des Bourbons voit se succéder Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. En 1792, Louis XVI se voit privé de ses fonctions de roi en pleine révolution, en 1793 il est guillotiné ; la République est proclamée.
dirigée par Pierre Girier-Timsit. En juin 1793, les sans-culottes parisiens réclament la Terreur à l'encontre des ennemis de la République ; ils exercent une pression sur la Convention, dominée par les Montagnards, allant jusqu'à contester sa légitimité [1].
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Danton participe, un peu dans l'ombre, au début de la Révolution. Son rôle devient très important à partir du 10 août 1792. Grand orateur, ministre puis à la tête du Comité de Salut Public, il est lui même un des artisans de la Terreur. Lorsqu'il veut assouplir la politique répressive, il est arrêté puis exécuté.
Confronté à de graves difficultés économiques, le régime tombe le 18 brumaire 1799 (9 novembre 1799) suite au coup d'État d'un général brillant et ambitieux : Napoléon Bonaparte.