À l'échelle nationale, deux régions ont des revenus médians par ménage très élevés, l'Alsace et l'Île-de-France. Cette dernière représente 30 % du PIB national et le revenu disponible brut par Francilien est de 25 % supérieur à la moyenne nationale.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Les 1 500 quartiers dits prioritaires regroupent des populations pauvres, dans des proportions inhabituelles ailleurs sur le territoire français : un taux de chômage près de trois fois supérieur à la moyenne, un taux de pauvreté touchant plus de 40% de la population.
Les inégalités socio-économiques sont observables dans tous les pays du monde. On estime qu'à l'échelle mondiale, 10 % des habitants les plus riches possèdent 40 % du revenu mondial. Les inégalités socio-économiques s'accentuent à l'échelle mondiale, y compris dans les pays les plus avancés.
Les inégalités socio-économiques se manifestent dans l'accès au logement, dont les prix augmentent sous l'effet de la pression immobilière, dans l'accès aux transports et aux services publics, moins présents dans certains quartiers défavorisés.
Dans les grandes métropoles, elles se manifestent sous la forme d'une bipolarisation sociale : d'une part les diplômés embauchés dans les fonctions métropolitaines supérieures (finance, gouvernance) et l'économie de la connaissance vivent souvent dans des quartiers huppés ou gentrifiés ; de l'autres, les travailleurs ...
Le Brésil est un pays vaste et varié, avec un système fédéral s'appuyant sur 27 États et 5564 municipalités, qui connaissent toutes la pauvreté, l'extrême pauvreté et les inégalités. Par exemple, l'État de Rio de Janeiro présente des pourcentages élevés de pauvreté et de misère (respectivement, 22 et 6 pour cent).
À l'Observatoire des inégalités, nous proposons la définition suivante : on peut parler d'inégalités « quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés », sous-entendu « et qu'une partie des autres ne détient pas ».
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées.
Dans les pays pauvres, la croissance de la population est forte et les densités augmentent également. Le taux de fécondité est le double des pays riches et le fort taux de mortalité permet de compenser l'augmentation de la population. De puis peu, le taux de natalité stagne.
Au sein d'une même région ou d'une même ville, on peut aussi voir des différences marquées entre différents territoires ou quartiers, que ce soit en termes d'opportunités économiques ou de qualité de vie. Ces inégalités dites « territoriales » constituent un problème politique, social et économique important.
Les centres des métropoles abritent les quartiers d'affaires, et sont réhabilités au profit des plus riches. Pour les populations les plus pauvres, se loger passe souvent par un éloignement du centre. La distance entre lieux d'emplois et zones résidentielles s'accroît pour les ménages pauvres ainsi évincés.
Il s'agit par exemple de l'habillement, de l'énergie, du logement, et de certains biens alimentaires. Cette pauvreté relative reflète les inégalités économiques entre individus. Les inégalités économiques se manifestent par une distribution inégale des revenus ou des richesses au sein d'une population.
Tout d'abord, les femmes portent un regard plus sévère que les hommes sur les inégalités culturelles : elles sont près de six sur dix (58 %) à les juger fortes contre 48 % de leurs homologues masculins, et 36 % considèrent que la fréquentation des musées et des théâtres demeure réservée à une élite contre 28 % des ...
A l'inverse, le pays le plus inégalitaire de l'UE est la Bulgarie avec un coefficient de Gini de 39,7. Viennent ensuite la Lettonie (35,7) et la Lituanie (35,4). A titre de comparaison, les pays les plus inégalitaires du monde peuvent atteindre un coefficient de Gini équivalent à 60.
Les immigrés et les étrangers
Si les enfants d'immigrés réussissent mieux que les autres à l'école, leurs parents sont davantage concernés par le chômage et les bas revenus que le reste de la population. L'origine sociale des immigrés et des étrangers est la principale explication des inégalités qui les touchent.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.
Ils ont augmenté leur part de revenu entre 1990 et 2015, tandis qu'à l'autre extrémité de l'échelle, les 40% les plus pauvres gagnaient moins d'un quart des revenus dans tous les pays étudiés. L'une des conséquences des inégalités au sein des sociétés, note le rapport, est le ralentissement de la croissance économique.
L'inégalité menace le développement social et économique à long terme, porte atteinte à la réduction de la pauvreté et détruit le sentiment d'accomplissement et d'estime de soi des personnes. Cette situation peut à son tour favoriser la criminalité, les maladies et la dégradation de l'environnement.
L'inégalité est le caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont, par construction, fondés sur l'inégalité.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l'économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d'opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société.
Les causes directes des inégalités se rapportent au taux de croissance, au modèle de croissance qui affecte les inégalités entre les secteurs et aux questions relatives à population. a) Taux de croissance du PIB/habitant, schéma d'évolution et inégalité intersectorielle.
La croissance du travail informel, couplée aux difficultés financières des Etats, induisant une baisse de l'emploi notamment dans les travaux publics (secteur important de l'emploi à bas revenu), sont des facteurs prépondérants à cette hausse de l'extrême pauvreté.
Avec un PIB par personne supérieur à 8 000 dollars US, le Brésil n'est assurément pas un pays pauvre et ne l'était déjà plus au milieu des années 1990. En réalité, la pauvreté au Brésil est liée à la question de la distribution des revenus.