Les écarts de développement s'expriment tout d'abord par l'ampleur des richesses disponibles. Dans le monde, 16 % de la population possède 80 % des richesses mondiales, alors que les 16 % les plus pauvres n'en possèdent que 5 %. Les inégalités sont aussi très fortes en ce qui concerne le développement humain.
Les différentes inégalités à l'échelle mondiale. Le monde est marqué par des inégalités de plusieurs natures : territoriales, socio-économiques et entre les hommes et les femmes. Les pays les plus riches sont privilégiés sur tous les plans par rapport aux pays en développement ou aux pays pauvres.
Dans les pays pauvres, la croissance de la population est forte et les densités augmentent également. Le taux de fécondité est le double des pays riches et le fort taux de mortalité permet de compenser l'augmentation de la population. De puis peu, le taux de natalité stagne.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Le coefficient de Gini permet de montrer les inégalités de revenus au sein d'un pays, à la différence des moyennes fournies par l'IDH ou le PIB. L'IDH permet donc de mesurer le développement d'un pays. Il s'exprime par un chiffre entre 0 et 1 (IDH maximal).
Actuellement, les 10 % les plus riches empochent 52 % de l'ensemble des revenus, tandis que la moitié la plus pauvre de la population en perçoit seulement 8,5 %. Les deux nouveaux indicateurs du rapport ont trait aux inégalités écologiques et entre les sexes.
Pour dresser un état des inégalités de revenus dans le monde, on peut tout d'abord comparer les moyennes nationales des niveaux de vie. On utilise le plus souvent pour cela le produit intérieur brut (PIB) par habitant, qui rapporte la richesse produite chaque année au nombre d'habitants.
Les fortes inégalités fragilisent le développement en entravant le progrès économique, en affaiblissant la vie démocratique et en menaçant la cohésion sociale.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
Ces inégalités à l'échelle mondiale s'expliquent par des modèles de développement différents. Les pays les plus riches, les pays développés ont connu une industrialisation au cours du XIXe siècle qui a permis à ces États de s'enrichir et donc à la population d'accéder à un bon niveau de développement.
Ils ont augmenté leur part de revenu entre 1990 et 2015, tandis qu'à l'autre extrémité de l'échelle, les 40% les plus pauvres gagnaient moins d'un quart des revenus dans tous les pays étudiés. L'une des conséquences des inégalités au sein des sociétés, note le rapport, est le ralentissement de la croissance économique.
Agir contre le mal-logement change la vie des plus modestes. Construire des logements pour pauvres dans les quartiers riches, et non dans les quartiers les plus défavorisés, diminue la ségrégation. Investir massivement dans les transports collectifs facilite la mobilité de ceux qui ont le moins de moyens.
A l'inverse, le pays le plus inégalitaire de l'UE est la Bulgarie avec un coefficient de Gini de 39,7. Viennent ensuite la Lettonie (35,7) et la Lituanie (35,4). A titre de comparaison, les pays les plus inégalitaires du monde peuvent atteindre un coefficient de Gini équivalent à 60.
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées.
Néanmoins, l'insécurité alimentaire, la santé, et la pauvreté figurent parmi les cinq premiers problèmes quel que soit le milieu. Ces problèmes sont au premier, deuxième, et troisième rang en milieu rural contre deuxième, troisième, et quatrième en milieu urbain.
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l'économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d'opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société.
Les inégalités sont nombreuses : il y a les inégalités anciennes entre les régions anciennement industrialisée du Nord Est et la France plus rurale, inégalités aussi entre une France peuplée et celle qui ne l'est pas (la diagonale du vide) ; Inégalités entre les quartiers populaires et bourgeois ; inégalités entre ...
Il existe de nombreuses inégalités sociales : inégalités territoriales, inégalités environnementales, inégalités scolaires, inégalités de pouvoir, inégalités socio-économiques, inégalités face à l'emploi, inégalités d'accès aux soins et au logement, etc..
En conclusion, les inégalités de niveau de vie, observées à travers ces différents indicateurs n'explosent pas en France. En revanche, la tendance historique à la baisse s'est retournée. Tout au long des années 1970 à 1990, les revenus des pauvres et des riches avaient tendance à se rapprocher.
La première des inégalités est financière et concerne les revenus. Malgré le système de redistribution (impôts et prestations sociales), les 10 % des Français les plus riches possèdent à eux seuls plus du quart des revenus, soit dix fois plus que les 10 % les plus pauvres.
En 2000, les 10 % les plus riches du monde recevaient à eux seuls une masse dix fois plus grande de revenus que l'ensemble des 50 % les plus pauvres. Ce rapport est descendu progressivement jusqu'à 7,7 en 2020. Cette baisse ramène l'inégalité des revenus à son niveau de 1960.
Le concept de développement désigne l'ensemble des transformations techniques, sociales, territoriales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Il traduit l'aspect structurel et qualitatif de la croissance et peut être associé à l'idée de progrès économique et social.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.