Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
Plafond de verre et inégalités de salaires entre hommes et femmes se cumulent : en France, selon l'INSEE, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire inférieur de 7 % à celui des hommes. Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes.
Parmi les personnes en emploi, 27,1 % des femmes et seulement 21,6 % des hommes ont un diplôme de niveau Bac +3 et plus. À l'inverse, 49 % des hommes et seulement 38,8 % des femmes n'ont pas de diplôme ou sont titulaires d'un CEP, Brevet, CAP ou BEP.
Les femmes occupent des postes moins qualifiés que les hommes, dans des entreprises moins rémunératrices. En dépit de leur niveau d'études plus élevé, les femmes occupent des postes moins qualifiés que les hommes. En 2017, il n'y a que 15 % de cadres parmi les femmes en emploi, contre 21 % parmi les hommes en emploi.
Formes de l'emploi
- En 2017, 91,4% des femmes sont salariées, contre 85,5% des hommes. - En 2012, en Zus, 33,4% des femmes sont à temps partiel contre 30,2% au niveau national. - Au niveau national, 6,9% des hommes sont à temps partiel. - Les femmes représentent 80,1% des salarié-e-s à temps partiels.
S'agissant de la possibilité de trouver du travail, la situation des femmes est perçue comme moins bonne que celle des hommes par 58 % des Français, soit 6 points de moins qu'en 2003. Là encore, on note un écart important entre l'inégalité perçue par les femmes et par les hommes (67 % contre 49 %).
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
L'égalité des sexes est accomplie depuis la Constitution de 1946. Il n'existe plus de mesure législative distinguant homme et femme, que ce soit en droit de la famille ou dans les relations de travail, à l'exception de quelques règles relatives à la période de la grossesse et de l'accouchement.
Pressions du conformisme. Beaucoup de gens – plus précisément, 20 % des hommes 14 % des femmes, à l'échelle mondiale – croient encore qu'il est malvenu ou inacceptable qu'une femme travaille hors du foyer. De nombreuses femmes indiquent que leur famille proche désapprouve leur décision de travailler hors de chez elle.
Cet écart s'explique en premier lieu par des différences de volume de travail moyen : d'une part, les femmes sont moins souvent en emploi que les hommes au cours de l'année, d'autre part, elles occupent plus fréquemment un emploi à temps partiel, situations pouvant tout aussi bien relever d'un choix qu'être subies.
Ces différences s'expliquent en partie par le fait qu'en moyenne, les femmes sont plus jeunes (alors qu'être promu(e) requiert du temps) et qu'elles publient moins. Ces facteurs ne sont cependant pas suffisants pour expliquer le différentiel entre les hommes et les femmes de poste atteint.
Pourquoi Les filles restent les premières victimes d'inégalités ? Déscolarisation, excision, exploitation, mariage forcé et grossesse précoce… Les filles sont encore aujourd'hui victimes d'inégalités, d'exclusion, de discriminations et d'abus qui entravent leurs droits.
Les causes profondes de l'inégalité entre les sexes sont les préjugés sexistes et les normes sociales qui restreignent les droits et les opportunités des femmes , qui, avec les préférences/avantages comparatifs entre les hommes et les femmes, sont à l'origine des écarts entre les sexes.
Aujourd'hui, la moitié de la population active mondiale travaille dans les services, un secteur dominé par les femmes. La proportion de femmes travaillant dans les services s'élève à 77 % en Asie orientale et à 91,4 % en Amérique du Nord.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Lors de la conférence, les raisons invoquées par les congressistes pour expliquer l'écart salarial entre les hommes et les femmes sont les suivantes : Les femmes osent moins demander des salaires à la hauteur de leurs compétences et des augmentations. Les emplois masculins sont mieux rémunérés que les emplois féminins.
En 2020, parmi les personnes en emploi, les femmes travaillent bien plus souvent que les hommes à temps partiel : 27,4 % contre 8,4 % (figure 1).
Le sujet de l'égalité professionnelle entre les salariés femmes et hommes fait l'objet de dispositions légales. Cependant, l'égalité professionnelle est souvent réduite à l'égalité salariale, l'espérance de carrière, le temps partiel, sous l'angle de la discrimination directe et de l'emploi.
En France, la réponse est oui ! Car aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
Avant tout, il leur donne de la « flexibilité » dans la gestion de leur main-d'œuvre. Le travail à temps partiel permet aux employeurs de s'adapter aux variations saisonnières ou à d'autres variations de leurs besoins de main-d'œuvre.
Les différences entre les hommes et les femmes sont le produit de la société, de la culture, d'habitus et de stéréotypes. Le genre permet donc d'analyser les situations sociales, les comportements et les rôles de chacun.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.