L'injure est définie dans l'article 29 de la loi sur la liberté de la presse de 1881. Constitue une injure « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait ».
Une injure est une parole offensante adressée délibérément à une personne dans le but de la blesser moralement, en cherchant à l'atteindre dans son estime de soi, son honneur ou sa dignité. Une insulte, quasi synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave.
Parole ou acte qui offense, qui blesse la dignité : Proférer des insultes. Sa conduite est une insulte. 2. Ce qui constitue une grave atteinte à quelque chose : Une insulte au bon sens.
L'injure est punie par la loi. L'injure peut être privée ou publique. Elle peut aussi avoir un caractère raciste, sexiste ou homophobe.
L'insulte publique est punie d'une amende pouvant aller jusqu'à 12 000 €. Si cette insulte a en plus un caractère raciste, sexiste ou homophobe, la peine peut atteindre 1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. L'insulte non publique est punie d'une contravention de 38 € maximum.
Vous pouvez prouver l'insulte ou la menace par tous moyens. Autrement dit, réunissez toutes les preuves que vous avez en votre possession : témoignages, courriers, captures d'écran, enregistrements téléphoniques, …
Puis-je porter plainte pour insultes ? En principe, l'insulte privée, sans provocation de la victime, expose à une contravention. Par ailleurs, si l'insulte a été lancée devant des témoins ou par écrit, elle peut faire l'objet d'un dépôt de plainte puisqu'elle peut être considérée comme un délit.
Elle se définit comme « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait » (article 29 de la loi du 19 juillet 1881 sur la liberté de la presse).
Les raisons peuvent être multiples comme la peur ou l'ignorance de la loi. Mais la question « peut-on porter plainte sans preuve ? » peut aussi être la source de ces nombreux doutes. Il faut dire que c'est une bonne question et la réponse dépend de la juridiction de l'infraction, soit civile soit pénale.
En psychologie sociale, un abus verbal (appelé aussi agression verbale, attaque verbale ou violence verbale) renvoie à un acte de langage dont l'intention est de blesser ou de mettre en colère une autre personne.
1. Qui manque de courage, qui recule devant le danger, le risque : Tu n'y vas pas, tu n'es qu'un lâche. 2. Qui est méprisable, d'une grande bassesse, qui attaque une personne sans défense : Tirer dans le dos est l'acte d'un lâche.
Porter plainte pour insulte par correspondance : il suffit d'envoyer au tribunal de grande instance du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction une lettre contenant l'état civil de la victime, les faits, le nom de l'auteur, les coordonnées des témoins, l'estimation du préjudice ainsi que la ...
La fermer est une expression appartenant à un registre de langage que l'on pourrait qualifier de vulgaire, signifiant qu'une personne arrête de s'exprimer.
Toute injure, qu'elle soit publique ou non publique, constitue une infraction et peut comme tel faire l'objet de poursuites judiciaires. Le niveau des sanctions dépend de la gravité de l'injure. Les injures publiques constituent des délits et peuvent être réprimées par une sanction allant jusqu'à 12 000 euros d'amende.
Les insultes enfantines
On pourra donc envoyer quelqu'un "marcher sur des Légos" ou oser le "gredin", la "tête de têtard", le "sac à puces", mais aussi "espèce d'épinard", "patate", "patate douce", "banane", "saucisse", "fils/fille de mouette", "capitaine de bateau-lavoir" ou enfin "cornichon".
Sauf situation particulière, le délai de dépôt de plainte est de : 1 an pour les contraventions ; 6 ans pour les délits ; 20 ans pour les crimes.
Les délais de prescription sont les suivants : 1 an pour les contraventions (trouble anormal de voisinage ...) 6 ans pour les délits (vol, coups et blessures, escroquerie ...) 20 ans pour les crimes (meurtre, viol ...)
La différence entre ces deux infractions est subtile ! L'injure est l'expression outrageante adressée à une personne. La diffamation consiste à imputer à une personne un fait qui porte atteinte à son honneur.
Les effets de l'injure sont connus : elle bouscule voire choque le destinataire, le blesse le plus souvent. Pour le dire simplement, elle ne laisse jamais indifférent. Ainsi a-t-elle pour but de viser un point sensible chez un sujet, voire de toucher chez lui quelque chose d'intime.
L'atteinte à la réputation, aussi appelée diffamation, est définie comme une fausse déclaration que quelqu'un fait au sujet de quelqu'un d'autre, qu'elle présente comme étant un fait, qui nuit à la réputation personnelle et / ou professionnelle, ou cause d'autres dommages, incluant une perte financière ainsi que de la ...
Pour pouvoir porter plainte pour menace, vous devez recueillir des preuves solides. Vous devez réunir tous les éléments en votre possession : témoignages, copie des courriers, enregistrements téléphoniques, … Pour plus d'efficacité, vous pouvez demander à un huissier de justice de constater ces preuves.
Agression verbale : définition de l'injure et de la menace
Dans un sens pénal, il s'agit de toute expression outrageante (parole, écrit, imprimé, dessin) qui ne renferme l'imputation d'aucun fait précis. Dans le cas contraire, il s'agit d'une diffamation.
L'amende s'élève à 450 euros au maximum. La menace de délit ou de crime : considérée comme un délit, elle est punie d'une amende de 7 500 euros au maximum et de 6 mois d'emprisonnement. En cas de circonstances aggravantes, la peine pourra s'élever à 2 ans et à 30 000 euros d'amende.