La concurrence porte aussi l'employeur à augmenter l'intensité du travail, donc le risque d'accidents de travail, et à externaliser les coûts : pollution, utilisation de produits dangereux, etc.
Les règles de la politique européenne de la concurrence. Le droit européen de la concurrence interdit les accords restreignant la concurrence entre les entreprises, les abus de position dominante, certaines concentrations et acquisitions, ainsi que certaines aides d'Etat.
L'un des principaux inconvénients est le manque de différenciation des produits. Puisque toutes les entreprises sur un marché parfaitement concurrentiel produisent des produits identiques, il n'y a pas de place pour la différenciation ou l'unicité.
II) Les limites
La politique de la concurrence est jugée trop restrictive. Elle contrôle les concentrations et refuse certaines d'entre elles et empêche la constitution de « champions européens », c'est-à-dire d'entreprises suffisamment importantes pour faire face à la concurrence internationale.
Les limites de la loi du marché st nombreuses : il ya des monopoles, des oligopoles, marchés des produits de luxe et les phénomènes de concentration. De plus, les entreprises cherchent aussi à fausser le jeu de la concurrence.
Le pouvoir de marché d'un monopole reste donc limité par les caractéristiques de la demande : il peut fixer le prix sur le marché, mais ne peut vendre que la quantité maximale demandée pour ce niveau de prix par les consommateurs.
La présence d'effets externes, l'existence de biens communs et de biens collectifs, les asymétries d'information sont ainsi des situations dans lesquelles le marché est défaillant.
La politique de la concurrence renvoie à l'ensemble des politiques mises en oeuvre par l'Union afin d'assurer un fonctionnement du marché non faussé et visant l'allocation optimale des ressources. Le terme de politique démarque clairement le champ envisagé du droit de la concurrence.
Un marché où le jeu de la concurrence est libre est un marché où les entreprises, indépendantes les unes des autres, exercent la même activité et rivalisent pour attirer les consommateurs. Autrement dit, c'est un marché où chaque entreprise est soumise à la pression concurrentielle des autres.
Certains considèrent également la politique de concurrence comme un outil permettant de contribuer à un certain nombre d'autres objectifs : pluralisme, décentralisation de la prise de décision économique, prévention des abus de pouvoir économique, promotion des petites entreprises, justice et équité et autres valeurs ...
En situation de monopole, deux conditions de la concurrence parfaite ne sont pas respectées : l'atomicité de l'offre et de la demande puisqu'il n'existe qu'un seul offreur pour une multitude de demandeurs. la libre entrée car le monopoleur bénéficie de barrières à l'entrée d'un concurrent.
La politique de concurrence contribue à stimuler l'esprit d'entreprise et la productivité, à élargir l'offre pour les consommateurs, à faire baisser les prix et à améliorer la qualité des biens et services. Des prix bas pour tous: La façon la plus simple de conquérir des parts de marché est d'offrir un meilleur prix.
Parmi ses trois dimensions : le contrôle des concentrations, l'interdiction des aides publiques et la répression des ententes et abus de domination, ce sont les deux premières qui reçoivent les critiques les plus virulentes, surtout après le refus du rapprochement Alstom/Siemens.
Le droit de la concurrence regroupe les lois et règlements ainsi que des principes jurisprudentiels fondé sur le droit civil et le Code de commerce afin de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles telles que la concurrence déloyale, l'entente illicite et l'abus de position dominante.
La liberté d'entreprendre peut être soumise aux contraintes de l'ordre public. En effet, la sécurité, la salubrité, la tranquillité ou la santé publique permettent aux autorités de police de réglementer l'exercice des professions dans la mesure où cette activité risque d'y porter atteinte.
Le modèle de concurrence pure et parfaite est fondé sur cinq hypothèses fondamentales : l'atomicité du marché, l'homogénéité du produit, une entrée libre sur le marché, la parfaite transparence du marché et des informations, et la libre circulation des facteurs de production.
La concurrence directe, constituée de l'ensemble des entreprises proposant un produit ou service similaire à votre entreprise. La concurrence indirecte, constituée des entreprises proposant un produit ou service différent, mais répondant au même besoin que celui auquel votre entreprise cherche à répondre.
Le droit de la concurrence au sens strict. C'est l'Autorité de la Concurrence – associée aux tribunaux – qui est compétente pour mettre en œuvre et faire respecter le droit de la concurrence au niveau français.
La concurrence est l'ensemble des entreprises dont les produits sont directement ou indirectement substituables à ceux de l'entreprise étudiée. Les concurrents sont définis comme ceux qui offrent des produits similaires. Exemple : le coca-cola est concurrent de pepsi-cola.
Le droit de la concurrence est encadré tant par la loi française que par les normes européennes et internationales. Il a pour principal objectif de stimuler la croissance et l'emploi en encourageant l'innovation et en protégeant les consommateurs par l'assurance de prix compétitifs et d'une offre riche et variée.
En résumé, le droit de la concurrence, tant au niveau national qu'européen, vise à garantir une concurrence loyale et non faussée entre les entreprises, en sanctionnant les pratiques anticoncurrentielles et en contrôlant les opérations de concentration.
Les défaillances de marché peuvent provenir d'imperfections de marché, comme l'existence d'un pouvoir de marché ou d'asymétries d'information, mais peuvent aussi résulter d'une mauvaise définition des droits de propriété.
Dans les situations de concurrence imparfaite, les consommateurs sont les grands perdants. D'une part, l'équilibre de monopole conduit à un prix supérieur ; d'autre part, la quantité proposée sera inférieure à celle de l'équilibre en CPP. Par ailleurs, les offreurs bénéficient de surprofits.
L'aléa moral et la sélection adverse sont les deux principales formes d'information asymétrique.