La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
D'abord en raison de la motivation de cette contestation, puisqu'il s'agit, par une action collective de violation de la loi, d'en dénoncer le contenu ; ensuite en raison de son but, le dessein ultime étant de renverser la loi existante et d'œuvrer à l'émergence d'une loi nouvelle.
La désobéissance civile est une forme de résistance qui consiste à refuser d'obéir aux lois ou aux jugements d'ordre civil. Elle a pour objectif d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le caractère inique ou injuste d'une loi avec l'espoir d'obtenir son abrogation ou son amendement.
La désobéissance civile est donc un mode de contestation de l'ordre établi pour maintenir les principes fondateurs bafoués par le pouvoir. D'un point de vue philosophique, c'est un droit légitime à la révolte, laquelle peut être considérée sous l'angle sociologique comme une pratique d'action collective non violente.
Le droit français reconnaît donc bien un devoir de désobéissance civile aux fonctionnaires à condition que l'ordre donné par le supérieur soit manifestement illégal et que l'ordre soit de nature à compromettre gravement un intérêt public.
La désobéissance civile peut se définir comme le fait de refuser de manière assumée et publique d'obéir à une loi, un règlement ou un pouvoir jugé injuste de manière pacifique. La désobéissance civile s'apparente donc à une forme de résistance sans violence.
Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen.
1920-1922 En Inde, première campagne de désobéissance civile, dirigée par le Mahatma Gandhi.
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
Saül fait donc des guerres « justes ». Mais bientôt il va désobéir, et accepter que certains profitent du combat pour leur avantage personnel. Les hommes de l'ancien testament pensaient que Dieu punissait et voulait la mort !
désobéissance n.f. Action de désobéir ; refus de se soumettre à une loi.
Un certain nombre de conditions découlent alors de ce principe de finalité quant aux modalités de la désobéissance. Tout d'abord, la désobéissance à la loi ne doit intervenir qu'en dernier recours, une fois épuisés tous les moyens légaux de faire valoir une revendication, une contestation.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
- soit parce que l'on en vient à contester le caractère même de respectabilité d'une loi (juridique ou morale). On pourra commencer par distinguer les différents types de loi pour préciser dans quels champs le sujet prend son sens.
Conclusion. Même si, en théorie, les lois sont censées être justes, nous avons vu que ce n'est pas toujours le cas dans la pratique et dans les faits. Il peut donc être raisonnable de désobéir aux lois/ et cela peut même être un moyen pour s'affirmer en tant que conscience morale et homme libre.
Une loi est juste à condition qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple tout entier, c'est-à-dire de la volonté générale souveraine. Ainsi, l'obéissance à la loi n'est plus une contrainte, dans la mesure où « l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ».
La loi est un processus de décision collective, qui se base sur le droit et la raison, lui donnant une légalité donc une légitimité qui s'applique à tous. En effet, comme ce sont des règles qui ont été convenu pour les autres et soi-même, il est injuste d'y désobéir, de les enfreindre.
L'exemple le plus célèbre de loi injuste est donné dans Antigone , la pièce de Sophocle. Créon, le roi de Thèbes, a fait mettre à mort Polynice, le frère d'Antigone, et interdit à quiconque d'enterrer son cadavre, le laissant à l'air libre.
Arendt défend l'idée selon laquelle la désobéissance civile, contrairement aux actes criminels ou délinquants, est une désobéissance à la loi non injuste car elle s'assume et se revendique telle : il ne s'agit pas d'agir clandestinement pour tromper les autorités et servir un intérêt personnel, mais de revendiquer un ...
Il s'agit de jouer dans la rue une scène de théâtre de quelques minutes qui puisse faire passer un message aussi condensé, aussi simple et aussi clair que celui qui est exposé dans un tract bien fait. · Le sit-in. Il s'agit d'une manifestation assise dans un lieu symbolique.
Quand la loi est injuste, il est juste de la combattre - et il peut être juste, parfois, de la violer. Justice d'Antigone, contre celle de Créon.
La désobéissance civile, selon Gandhi, est un moyen politique non-violent de recherche de la vérité. Le Mahatma considère l'engagement politique comme une nécessité religieuse.
écouter. tenir compte de ce que dit quelqu'un (écouter l'avis de ...)