Les limites des indicateurs de développement durable. Comme on l'a vu, seul l'indice est considéré comme significatif, les indicateurs de base n'ayant pas de sens individuellement. Or pour être agrégés en indice, les indicateurs doivent pouvoir être exprimés dans une unité commune.
A) Les limites quantitatives
Le problème du PIB c'est qu'il va oublier dans ses calculs certains effets négatifs de la production : - il ne va pas prendre en compte la richesse par le travail domestique. - le travail bénévole n'est pas pris en compte non plus.
La croissance économique se heurte à des limites écologiques telles que l'épuisement des ressources, l'augmentation des gaz à effet de serre, etc. La prise en compte de ces limites aboutit à la notion de développement durable.
Le PIB ne démontre pas la richesse d'un pays, mais bien, une quantité de la production des biens et services accomplis. Cet indicateur ne tient pas compte des industries plus lucratives que d'autres. Par exemple, le pétrole versus les autres domaines. Aussi, le PIB ne calcule pas la production sur le marché noir.
Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
Le produit intérieur brut (PIB) n'est pas le bon indicateur pour quantifier ce qu'il devrait réellement exprimer, écrit le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz dans la revue « Scientific American ». Le constat n'est pas nouveau, le PIB faisant depuis longtemps l'objet de critiques.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
Inconvénients de la croissance externe
Une stratégie de croissance externe, comme toute stratégie, n'est pas sans inconvénients. D'abord, dans cette stratégie, l'information est asymétrique, puisque l'entreprise qui se développe par croissance externe doit bénéficier d'une information suffisante sur l'entreprise cible.
De même, de nombreuses activités, licites ou illicites, échappent au PIB. Ce sont les activités qui relèvent du « travail au noir » ou de ce que les économistes appellent « l'économie souterraine ». Une évaluation de ces activités est faite et intégrée à la richesse produite mais cela ne peut être une mesure précise.
Il peut être négatif (- 4%, par exemple). Cela signifie que la grandeur que l'on étudie diminue. Dans le cas du PIB, on parle de « croissance négative » ou de récession. Pour les récessions les plus graves, on parle également de dépression, mais l'expression est peu utilisée.
Le PIB est utilisé pour mesurer la croissance. En indiquant la valeur d'échange des biens et services nouveaux produits chaque année, le PIB permet de comparer l'évolution de la richesse d'un pays. Il doit tenir compte des effets de l'inflation afin de mesurer le taux de croissance réel.
Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
Quantitatif car le PIB mesure des quantités, c'est-à-dire la somme des valeurs ajoutés. Mais il possède des implications qualitatives car c'est bien l'augmentation des richesses dans un pays (notion quantitative) qui permet une amélioration qualitative.
Les « fuites » dans une économie ouverte : l'effet multiplicateur n'est pas garanti, notamment dans le cas des économies à haut degré d'ouverture sur l'étranger. Il peut être affaibli par deux fuites principales : l'épargne, et la consommation de produits importés.
Le fonctionnement de l'OMC connaît deux types de limites : la recherche du consensus et le développement des accords régionaux. La recherche du consensus. D'après les règlements de l'OMC, les négociations doivent aboutir à un consensus.
DES LIMITES ECOLOGIQUES
- déforestation liée à l'utilisation du bois mais aussi à l'extension des surfaces agricole ; - concentration de gaz à effet de serre et dérèglements climatiques (canicules, tsunamis, ouragans, …) que cela génère.
Lorsque le PIB diminue au sein d'une économie, on parle non pas de récession mais d'un taux de croissance négatif. Cela signifie qu'il y a destruction de richesse, alors que la récession désigne une activité économique qui progresse toujours, mais de manière moins soutenue que la période précédente.
On peut citer un autre exemple qui montre comment la croissance favorise le cumul des inégalités : le travailleur d'une branche moderne en croissance rapide va bénéficier d'un salaire plus élevé qu'un travailleur d'une branche en déclin.
On peut mesurer le PIB selon trois approches, fondées respectivement sur la production, les revenus et les dépenses.