Limites sociales et politiques de l'humanisme La morale tend à être universelle, toute politique est particulière. La morale se veut désintéressée, aucune politique ne l'est. Comment la morale suffirait-elle à tout ? Les Droits de l'homme sont une grande chose, mais ne sauraient tenir lieu de politique.
– Le paradigme humaniste a montré son échec avec le modèle colonialiste, comme l'illustre l'exemple du dominicain espagnol Fra Bartolomeo de Las Casas, dès le xvi e siècle. Non seulement, dans cette histoire, l'humanisme disparaît, mais de surcroît il se transforme en son contraire.
Prétendant au développement des forces de l'esprit, à la construction d'une cité toujours meilleure, la tradition humaniste tout en plaçant l'homme au centre et en lui reconnaissant la valeur suprême, s'oppose tout autant au fanatisme religieux qu'à l'étatisme politique.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
La rupture avec le Moyen Âge et le retour à l'Antiquité
Les humanistes se reconnectent aux savoirs antiques qu'ils idéalisent : Ils se spécialisent dans l'étude des textes anciens et mettent en œuvre une démarche critique rigoureuse. Ils commencent par rechercher les ouvrages antiques.
L'humanisme chrétien considère les principes humanistes tels que la dignité humaine, la liberté individuelle et la primauté du bonheur humain comme essentiels et compatible avec l'enseignement de Jésus. Les valeurs humanistes sont quant à elles justifiées par l'idée que Dieu a créé l'humain libre et digne de son amour.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
Comment est né l'humanisme ? L'humanisme est un mouvement littéraire et artistique né en Italie au XVIe siècle avec le poète Pétrarque. Il se propage ensuite à l'ensemble de l'Europe, notamment grâce à l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1448.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Humanisme : Croyance selon laquelle les problèmes humains peuvent être résolus rationnellement, c'est-à-dire par la compréhension humaine. Renaissance : L'étude des idées des anciens Grecs et Romains et leur application à l'architecture, à l'art, à la science, à la littérature, etc.
L'humanisme est une pensée philosophique née au XVème siècle, durant la période de la Renaissance en Europe. À cette époque, le mouvement humaniste se veut la jonction de valeurs humaines liées aux origines judéo-chrétiennes et à l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement est empreint d'une profonde laïcité.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
L'Humanisme n'est pas un simple retour vers l'Antiquité, il redéfinit la conception de l'homme et sa place dans l'univers. Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création.
L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Pour cela, Platon distingue l'athée relatif, qui n'admet pas telle ou telle divinité, et l'athée absolu (parapan atheos), qui ne croit à l'existence d'aucun dieu. Le concept philosophique de croyance sert à souligner la signification intellectuelle de l'athéisme.
L'humanisme affirme avec conviction les capacités et la dignité de l'être humain. À ce titre, l'éducation devient une composante essentielle qui doit permettre cette liberté et l'épanouissement de l'homme.
Les savants développent une nouvelle vision de l'Homme et du savoir : l'humanisme. Les humanistes croient aux capacités de l'Homme à s'épanouir par la connaissance. Ce bouleversement intellectuel et scientifique s'accompagne d'une révolution dans les arts, la Renaissance artistique.
Erasme, Rabelais, Guillaume Budé... Les humanistes font partie de l'élite intellectuelle ou culturelle du XVe ou XVIe siècle en Europe.